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Lanneray

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Lanneray
Lanneray
La rue de la mairie et l'église Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Châteaudun
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Châteaudun
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Yves Panais
2019-2020
Code postal 28200
Code commune 28205
Démographie
Population 569 hab. (2016 en stagnation par rapport à 2010)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 05′ 15″ nord, 1° 14′ 29″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 162 m
Superficie 26,63 km2
Élections
Départementales Châteaudun
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Saint-Denis-Lanneray
Localisation
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Lanneray
Géolocalisation sur la carte : France
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Lanneray
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Lanneray
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Lanneray

Lanneray est une ancienne commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Saint-Denis-Lanneray.

Géographie

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Communes limitrophes

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Hameaux, lieux-dits et écarts

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  • Le Coudray
  • La Rougerie

Voies de communication et transports

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Lanneray est accessible par la route départementale 23, qui relie Logron, au nord, à Saint-Hilaire-sur-Yerre, au sud.

Hydrographie

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La commune est bordée au sud par la rivière Yerre, affluent en rive droite du Loir, lui-même sous-affluent du fleuve la Loire par la Sarthe et la Maine.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lanere 1179, Lenneriacum en 1202[1].

Ce toponyme provient du nom de personne gallo-romain lanarius et du suffixe acum qui signifie : la « terre de lanarius », « celui qui travaille la laine »[réf. nécessaire].

Époque moderne

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  • La paroisse de Lanneray. La liste des prieurs-curés est publiée par Beauhaire[2].

Dans les années précédant la Révolution et jusqu'au 4 novembre 1792, le prieur-curé est Jean-Henri Joliet (Chartres paroisse Sainte-Foy, 19 septembre 1752- Lanneray 18 février 1838) chanoine de Saint-Augustin. Pendant quelques mois à l'été 1785, il héberge son ancien ami de collège, Jacques Pierre Brissot, et son épouse[3]. Il est probablement le rédacteur des cahiers de doléances de Lanneray et de Saint-Denis-les-Ponts[4]. En avril 1796, alors qu'il est agent municipal de la commune, sa maison est saccagée par les Chouans et il doit se réfugier à Châteaudun[5]. De l'an VI à sa mort en 1838, il est le maire de la commune[2].

  • Châteaux et seigneuries

- le château de la Forest (ou La Forêt)

- le château de la Touche-Hersant[6]:

À la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle, la seigneurie de la Touche-Hersant appartient à la famille de Théligny; puis elle est vendue en 1548 à Nicolas Le Jay, receveur des tailles à Orléans puis maître des comptes à Paris. Les Le Jay la conserve jusqu'à sa transmission au petit-fils de Louis Le Jay et Marie de Boisgautier, Guillaume Antoine de Montigny. Puis la seigneurie est vendue à deux reprises avant d'être cédée en 1775 à Louis Joseph de Pétigny (1723-1788), contrôleur des finances du comte de Provence, pour 200.000 livres. La famille de Pétigny, qui s'est illustrée entre autres avec François-Jules de Pétigny de Saint-Romain, est toujours propriétaire du château.

Époque contemporaine

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XXe siècle

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Entre le et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun, rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[7], dont Lanneray[8]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[9]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé[10].

XXIe siècle

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Le , elle fusionne avec Saint-Denis-les-Ponts pour constituer la commune nouvelle de Saint-Denis-Lanneray dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [11].

Politique et administration

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Liste des maires

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  • an VI-1838: Jean Henri Joliet, ancien curé de la paroisse[2]
La mairie et la garderie de Lanneray.
La mairie et la garderie de Lanneray.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 ? Roger Robinet    
mars 2001 31 décembre 2018 Jean-Yves Panais SE Agriculteur

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

En 2016, la commune comptait 569 habitants[Note 1], en stagnation par rapport à 2010 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
731616735722719751750763795
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
790830800773757706714774756
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
749759701598616594569640581
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
591505447485481498518533558
2014 2016 - - - - - - -
573569-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Lanneray dépend de l'académie d'Orléans-Tours. L'école primaire du village accueille 35 élèves[16].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Le château de la Touche-Hersant, datant des XVIe et XVIIIe siècles, se compose notamment d'un bâtiment de 1567, d'une chapelle de 1572 et d'un corps de logis du XVIIIe siècle ; il est entouré de douves et comporte deux tours d'angle, Logo monument historique Inscrit MH (1982)[17] ;

Personnalités liées à la commune

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  • Denis Vrain-Lucas (1818-1880), faussaire épistolier, né dans la commune ;
  • Jean-Pierre Coffe (1938-2016), critique gastronomique, animateur radio/TV, écrivain, acteur, mort dans la commune après y avoir habité plus de 40 ans[21].


Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

Références

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  1. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 494.
  2. a b et c Joseph Beauhaire, Diocèse de Chartres. Chronologie des évêques, des curés, des vicaires et des autres prêtres de ce diocèse depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, 1892, p. 285. Numérisé.
  3. "Je m'arrachais à l'étude de la finance, avec laquelle je me livrais avec Clavière, et dont Mirabeau venait parfois s'occuper avec nous, pour aller passer l'été de 1785 avec un de mes anciens amis de collège, qui était prieur dans le Dunois. La campagne où demeurait Joliet n'était pas variée comme le charmant pays de la Suisse ou comme les bords de la Saône; mais enfin c'était la campagne, et quelques bois parsemés interrompaient la vue fastidieuse d'un terrain uni, et dont l'horizon était sans borne. [...] La bibliothèque du prieur me fournissait des livres qui occupèrent agréablement mes loisirs. J'étais libre, plus libre que chez moi, et je prenais à ma fantaisie ou la plume ou le râteau ; quelques jeux innocents et des conversations franches et amicales me délassaient de mes travaux. Tel fut mon plan de vie pendant ces trois-quatre mois de séjour à cette campagne, avec le bon prieur et quelques voisins. » Mémoires de Jacques Pierre Brissot, numérisés.
  4. Onénisme Legrand, « Cahiers des doléances des paroisses de Lanneray et de St-Denis-les-Ponts 1789 », Bulletin de la Société dunoise : archéologie, histoire, sciences et arts, 6, 1890, p. 239-250. Numérisé..
  5. Maurice Jusselin, L'administration du département d'Eure-et-Loir pendant la Révolution. La législation, les hommes, aperçus sur la politique (4 juin 1790-21 mars 1800), Chartres, Librairie Maurice Lester, 1935.
  6. Abbé Peschot « La Touche-Hersant. Recherches historiques et généalogiques », Bulletin de la Société dunoise : archéologie, histoire, sciences et arts, 10, 1901-1904, p. 71-111. Numérisé sur gallica.
  7. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps, no 44,‎ , p.43 (lire en ligne).
  8. Sodigné-Loustau 1996, p. 46.
  9. Sodigné-Loustau 1996, p. 43-44.
  10. Sodigné-Loustau 1996, p. 47.
  11. Régis Elbez, « Arrêté préfectoral portant création de la commune nouvelle de Saint-Denis-Lanneray par fusion des communes de Saint-Denis-les-Ponts et Lanneray » [PDF], sur eure-et-loir.gouv.fr, (consulté le ).
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
  16. école primaire de Lanneray.
  17. « Château de la Touche-Hersant », notice no PA00097129, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. « Enceinte du bois des Goislardières et enceinte dite Le Camp Romain », notice no PA00097130, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  19. Plaque d'information apposée sur le mur de l'église.
  20. « Arc de clôture », notice no PM28001848, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  21. Frédéric Levent, « Jean-Pierre Coffe est décédé dans sa maison à Lanneray, en Eure-et-Loir », sur L'Écho républicain, (consulté le ).

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Articles connexes

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Liens externes

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