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Albert II de Monaco

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Albert II
Illustration.
Le prince Albert en 2019.
Titre
Prince de Monaco
En fonction depuis le
(19 ans et 7 mois)
Ministre d'État Patrick Leclercq
Jean-Paul Proust
Michel Roger
Gilles Tonelli (intérim)
Serge Telle
Pierre Dartout
Didier Guillaume
Prédécesseur Rainier III
Prince héréditaire de Monaco

(47 ans et 23 jours)
Monarque Rainier III
Prédécesseur Caroline, princesse de Hanovre
Successeur Caroline, princesse de Hanovre
Biographie
Titre complet Voir Titulature
Dynastie Maison Grimaldi
Nom de naissance Albert Alexandre Louis Pierre Grimaldi
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Palais de Monaco (Monaco)
Nationalité Monégasque
Père Rainier III
Mère Grace Kelly
Conjoint Charlène Wittstock
Enfants Jazmin Grace Grimaldi
Alexandre Grimaldi
Gabriella de Monaco
Jacques de Monaco, marquis des Baux
Héritier Caroline, princesse de Hanovre (2005-2014)
Jacques, marquis des Baux (depuis 2014)
Diplômé de École navale
Amherst College
Religion Catholicisme romain
Résidence Palais de Monaco

Signature de Albert II

Albert II de Monaco
Monarques de Monaco

Albert II de Monaco, né le à Monaco, est le quatorzième et actuel prince souverain de Monaco depuis le . Il était auparavant prince héréditaire de Monaco du au pendant le règne de Rainier III.

Le prince Albert II est le fils du prince Rainier III (1923-2005) et de Grace Kelly (1929-1982), actrice américaine de renommée internationale, égérie du célèbre réalisateur Alfred Hitchcock.

Il est le descendant de la dynastie Grimaldi, alliée en ligne féminine en 1731 à la maison de Goüyon Matignon, puis en 1920, à la maison de Polignac.

Il est le petit-fils de la princesse Charlotte et de Pierre de Polignac.

Du côté maternel, il est également le petit-fils de John Kelly (Sr), triple médaillé d'or d'aviron aux Jeux olympiques d'été de 1920 et de 1924 et le neveu de John Kelly (Jr) médaillé de bronze des Jeux olympiques d'été de 1956.

Il est, à ce jour, le seul souverain à avoir un grand-père et un oncle médaillés à des Jeux olympiques modernes[1]. Il a deux sœurs, la princesse Caroline, née le , et la princesse Stéphanie, née le . Il a été baptisé le par Jean Delay, archevêque de Marseille, dans la cathédrale de l'Immaculée Conception de Monaco, avant d'être présenté au balcon du palais au peuple de Monaco[2]. Ses parrains sont son oncle proche, le prince Louis de Polignac et la reine Victoire-Eugénie d'Espagne.

Le prince héréditaire Albert et sa mère Grace Kelly, à la Floriade, 1972.

Albert II obtient son baccalauréat en 1976 au lycée Albert-Ier. Il fait un bref stage à la banque Paribas de Monaco[réf. nécessaire], avant de poursuivre des études en science politique aux États-Unis à l'Amherst College, près de Boston et obtient son diplôme en 1981. Il effectue ensuite une formation militaire comme élève-officier à l'École navale à bord du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, de à [3]. Il en sort avec le grade et l'appellation d'enseigne de vaisseau de 2e classe. Le , il est nommé colonel de la compagnie des Carabiniers du Prince[4]. Le , il est promu lieutenant de vaisseau puis capitaine de corvette et capitaine de vaisseau[5] de réserve dans le corps des officiers de la Marine française. Il est également parrain de la Patrouille de France depuis 1993.

Prince héréditaire

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Fonctions officielles

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En 1982, alors qu'il a 24 ans, sa mère Grace Kelly meurt dans un accident de voiture à La Turbie. Il lui succède alors à la présidence de la Croix-Rouge monégasque et est nommé vice-président de la Fondation Princesse-Grace-de-Monaco.

Progressivement, Rainier III confie à Albert, prince héréditaire, une partie des responsabilités et des activités de la principauté. Ainsi le Prince est président de la délégation monégasque à l'Assemblée générale des Nations unies, depuis le . Le , c'est encore lui qui conduit la délégation de Monaco à Strasbourg pour la cérémonie officielle d'adhésion de la principauté au Conseil de l'Europe, comme 46e État membre de cette organisation.

Le , à la suite de l'aggravation de l'état de santé de son père, placé en réanimation au centre cardio-thoracique de Monaco, il devient « régent de Monaco »[6]. Il assure la régence jusqu'au décès de Rainier III, survenu le .

Prince souverain

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Accession au trône

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Albert devient le quatorzième prince souverain le . Depuis son accession au trône, Albert II s'est consacré à son rôle de chef d'État. Il continue à vouloir imposer un rayonnement de Monaco au-delà des frontières de ce pays (souverain depuis 1297) notamment dans le domaine du développement durable qui lui tient à cœur. Dès sa première année de règne, il a effectué des visites de courtoisie en France, en Italie, au Vatican et il est intervenu devant l'Assemblée générale des Nations unies. La première nomination au sein de son cabinet est Georges Lisimachio[7].

Années 2010

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En 2008, il a apporté son soutien au projet de Nicolas Sarkozy d'Union pour la Méditerranée. Il a continué à accomplir de nombreux voyages à travers le monde sur les cinq continents où il est reçu par les principaux chefs d'État et responsables économiques de ces pays.

Homme politique, diplomate, Albert II veut développer l'État de Monaco, son tourisme, son industrie et son secteur immobilier florissant. Il entend surtout rompre avec l'image de paradis fiscal qui colle au Rocher.[réf. nécessaire]

Albert II au Forum économique mondial en 2013.

Soucieux du développement de la principauté, le prince Albert a annoncé, en , un grand projet d'extension vers la mer à l'est de Monaco. Ce projet, baptisé projet du Portier, d'une superficie de 5 à 6 hectares devrait engendrer une nouvelle dynamique et visibilité tout en générant de nouveaux revenus pour Monaco. Le prince Albert, également préoccupé par l'écologie et le développement durable, a souhaité que les nouvelles constructions soient à taille humaine, laissent place à de nombreux espaces verts et ne perturbent que très peu les fonds marins[8].

Années 2020

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Le prince Albert II fête son 62e anniversaire le , et ses 15 ans de règne le . En 2018, sur le plateau de Public Sénat, il évoquait une possible abdication d'ici « quelques années » s'il ne se sentait « plus capable d'assumer physiquement ses fonctions »[9].

En 2022, Georges Lisimachio, son chef de cabinet prend sa retraite après 17 ans au Palais[10].

En 2023, Le prince Albert II limoge brutalement son chef de cabinet Laurent Anselmi ainsi que son comptable Claude Palmero après un revirement de position inexpliqué dans le scandale médiatique des Dossiers du Rocher[11].

Défense de l'environnement

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Le prince Albert II à la cinquième conférence des océans, UNESCO, Paris, 2010.

En , Albert II dirige une expédition en traîneau au pôle Nord afin d'alerter l'opinion publique sur le réchauffement climatique. Le prince devient alors le premier chef d'État en exercice à atteindre ce pôle. Un siècle auparavant, son trisaïeul Albert Ier avait, sans succès, fait la même tentative. En , il décide de créer sa propre fondation, la Fondation Prince-Albert-II-de-Monaco, vouée à la protection de l'environnement et au développement durable. Les changements climatiques, la biodiversité et l'eau sont les trois axes d'action principaux de cette fondation. Le , Albert II s'est rendu au pôle Sud en compagnie de l'aventurier-explorateur sud-africain Mike Horn. Il devient ainsi le premier monarque à s'être rendu aux deux pôles[réf. nécessaire].

Il est membre du comité de soutien de l'Organisation mondiale de protection de la nature (WWF-France), président du comité d'organisation du Festival international de télévision de Monte-Carlo et président d'honneur de l'Association Monaco Aide et Présence, de la Jeune Chambre économique de Monaco, de l'Association des Amis de l'opéra de Monte-Carlo et du Comité national monégasque de l'Association internationale des arts plastiques de l'Unesco, membre des plus prestigieux réseaux sociaux Amis de l'Europe, Policy Network, Yoctocosmos (il en est l'un des propriétaires)[réf. nécessaire] et du World Economic Forum.

Albert II au stade Cap-d'Ail.

Sportif à titre individuel, Albert II pratique l'athlétisme, le football, le tennis, le judo, l'aviron, la voile, le ski, le squash, la natation, le bobsleigh, et le pentathlon moderne.[réf. nécessaire] Il participe en tant qu'athlète monégasque aux Jeux olympiques d'hiver de 1988, de 1992, de 1994, de 1998 et de 2002 en bobsleigh, ainsi qu'au rallye Paris-Dakar en 1985 et 1986. Il a créé la Fédération monégasque de bobsleigh, luge et skeleton dont il est le président.

Albert II est membre du Comité international olympique (CIO) depuis 1985 et président de la Fédération monégasque de natation depuis 1983, du Yacht Club de Monaco depuis 1984, de la Fédération monégasque d'athlétisme depuis 1984, du Comité olympique monégasque depuis 1994 et de la Fédération monégasque de pentathlon moderne depuis 1999. Il est de surcroît membre de l'Honorary Board du Comité international paralympique[12].

Il dirige également Peace and Sport, une organisation pour la paix et le sport basée en principauté de Monaco qui utilise le sport comme instrument de paix et de stabilité sociale en intervenant dans les zones post-conflictuelles, d'extrême pauvreté ou en rupture de cohésion sociale.

Le , il vend 38 voitures anciennes aux enchères, dont plusieurs provenaient du musée monégasque consacré aux automobiles, pour un montant total de 1,18 million d'euros[13],[14].

À l'occasion de la cérémonie d'inauguration du 75e congrès de l'Association internationale de la presse sportive (AIPS), qui s'est déroulée à Innsbruck en marge des premiers Jeux olympiques d'hiver de la jeunesse, le prince Albert II a reçu en un Power of Sport Award. La distinction marque son « engagement exceptionnel à mettre le sport au service de la Paix dans le monde ».

Il est supporter de l'AS Monaco[15] et de la Roca team[16].

Domaine des sciences et techniques

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Albert II est un soutien de l'Institut de paléontologie humaine (IPH), fondation de recherche consacrée à l'étude de la préhistoire et de la paléontologie humaine, créée en 1910 par son trisaïeul Albert Ier. Il apporte ainsi son concours[17] et son intérêt aux diverses recherches effectuées et s'est rendu à plusieurs reprises sur les terrains de fouille[18] (Chine, Corée, Géorgie, Éthiopie, Cantabrie) accompagné du professeur Henry de Lumley, directeur de l'IPH.

Le prince, radioamateur, a eu à titre honorifique en tant que président d'honneur de l'Association des radioamateurs de Monaco l'indicatif d'appel 3A0AG, qu'il n'a toutefois jamais utilisé ni autorisé un autre radioamateur licencié à utiliser. Cet indicatif ne figure d'ailleurs pas dans la liste officielle des radioamateurs de Monaco[19] bien que figurant sur divers sites[20].

En , lors d'une cérémonie à Monte-Carlo en présence d'Albert II, le navire d'exploration polaire et de croisière Silver Explorer a été rebaptisé Prince Albert II. Il a conservé ce nom jusqu'en 2011.

Depuis 2014, il est président d'honneur de l'Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer qui gère une banque de données des cancers en Europe.

Arts et culture

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Le prince Albert est passionné de peinture, sculpture et photographie. Il possède une collection prestigieuse, héritée ou constituée au fil des ans, dont il prête régulièrement les plus belles pièces pour des expositions. Ses thèmes de prédilection sont : Monaco et la Côte d'Azur, la peinture flamande des XVIIe et XVIIIe siècles, la période 1860-1930, « l'école de Nice ». Il pratique un mécénat actif, soutenant les ateliers d'artistes (espaces mis à disposition d'artistes à Monaco) et a été déterminant dans le développement du Nouveau musée national de Monaco.[réf. nécessaire] Il est également intéressé par la philatélie et très attentif au développement de sa collection numismatique[21].

En 2012, le magazine français Challenges indique une fortune personnelle à 1 milliard d'euros, issu de l'immobilier et le casino, et le classe ainsi en dixième position parmi les souverains (alors au pouvoir) « les plus riches du monde »[22]. En 2024, on estime qu'il possède une fortune s'élevant à deux milliards d'euros, dont 258 millions seraient logés dans des paradis fiscaux selon Claude Palmero, l'ancien gestionnaire de fortune du prince et de la principauté. Cet argent serait détenu dans des paradis fiscaux (au Panama et aux îles Vierges britanniques) non pour des raisons fiscales, la famille princière étant peu ou pas taxée à domicile, mais plutôt par discrétion, une partie de ses revenus provenant du rendement locatif [23].

Dynastie et succession

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Mariage et descendance

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Depuis toujours, la vie privée des têtes couronnées, et particulièrement celle de Monaco, est scrutée par la presse mondaine et internationale. Longtemps, le prince Albert a réussi à être discret et à ne pas faire l'objet de la curiosité des médias en refusant tous les entretiens. Mais, dès le milieu des années 1990, il devient, à son tour, une personnalité surexposée et les journaux traquent ses nombreuses conquêtes féminines. Ainsi selon cette presse, il aurait noué des relations intimes avec Brooke Shields, Claudia Schiffer, Naomi Campbell ou encore Victoria Silvstedt[24].

Le prince Albert a eu deux enfants nés hors mariage et non légitimés judiciairement, donc non dynastes : Jazmin Grace Grimaldi, née en 1992 à Palm Springs (Californie) aux États-Unis, d'une relation pendant l' avec Tamara Rotolo, jeune femme américaine en vacances sur la Côte d'Azur, et Alexandre Grimaldi né le à Paris d'une relation avec Nicole Coste, hôtesse de l'air d'origine togolaise, et reconnu par ses parents auprès de la justice française.

En 2007, pour la première fois, le prince aborde sa vie privée dans un documentaire, Albert II, le prince méconnu. Dans ce film de 52 minutes, il aborde un grand nombre de sujets : les rumeurs sur son homosexualité supposée à l'époque, les accusations de blanchiment d'argent à Monaco, le mauvais caractère de son père, le souvenir de sa mère Grace Kelly, etc.[25].

Le , par un communiqué officiel, Albert II annonce ses fiançailles avec Charlene Wittstock, une nageuse sud-africaine avec qui il entretient une relation depuis 2006. Le mariage civil a lieu le , le mariage religieux le lendemain.

Le , le palais annonce officiellement la grossesse de la princesse Charlène[26] et en octobre, il est précisé la naissance de jumeaux pour la fin de l'année. Le naissent une fille et un garçon[27], portant le prédicat d'altesse sérénissime :

Entourage familial

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Querelle dynastique

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Louis II, arrière-grand-père d'Albert II, n'ayant pas de descendant légitime, le problème de sa succession au trône de Monaco fut posé.

Son successeur légitime était Guillaume de Wurtemberg-Urach (également connu sous le nom de règne éphémère de Mindaugas II de Lituanie), fils de Frédéric de Wurtemberg-Urach, 1er duc d'Urach (1810-1869) et de Florestine de Monaco (1833-1897).

Comprenant que la France n'acceptera jamais qu'un Allemand monte sur le trône de Monaco, Guillaume de Wurtemberg renonce à ses droits de succession à ce trône le . Toutefois, le prince Albert Ier, sur le conseil du Parlement monégasque et avec l'accord des autorités françaises (dans le cadre du protectorat), était libre de modifier officiellement, et valablement, les règles de succession au trône monégasque (y inscrivant le droit de succession par adoption), comme son arrière-petit-fils Rainier III le fera par la suite lui aussi, et de ce fait, entraînant toute revendication, même officielle, d'un membre éloigné de la famille Grimaldi, comme irrecevable.

Une réconciliation informelle a eu lieu en entre Albert II et son lointain cousin Xavier de Caumont La Force (dont le grand-père Aynard Guigues de Moreton de Chabrillan fut longtemps prétendant au trône de Monaco). À cette occasion, le prince Albert a séjourné au château de Xavier de Caumont La Force, à Fontaine-Française (Côte-d'Or), en Bourgogne[31].

Ascendance détaillée

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Rainier III.
Grace Kelly.

Albert II descend de la branche Polignac de la maison Grimaldi.

Ordre de succession au trône

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Controverses

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Robert Erlinger

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En 2023, Heidi.news indique que l'agence suisse Alp Services a contribué pour le compte du prince Albert II de Monaco à « salir Robert Eringer, l’ancien chef des services de sécurité de la principauté qui, licencié brutalement, menace de révéler des secrets compromettants sur son altesse »[32]. Cette opération « Kazou » invente une experte en psychologie pour détruire la réputation de Robert Eringer, elle aura été facturée 1,5 million de francs par l'entreprise Alp Services[32].

Dossiers du Rocher

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Des perquisitions sont effectuées à la mi-juillet 2023 chez quatre personnalités réputées proches du prince et de son père, dans une affaire d'un possible scandale immobilier : des « archives sensibles » pouvant éclabousser la famille princière sont saisies[33].

À la suite de ces événements, Albert II procède à de nombreux limogeages dans son entourage après avoir renouvelé sa confiance à ces personnes dans un premier temps. Cette volte-face autoritaire inquiète l'avocat et ancien bâtonnier de Paris Pierre-Olivier Sur quant à l'État de droit dans la Principauté[34] et suscite des interrogations quant à une mise sous influence[35]. Dans l'entourage immédiat du souverain, son ami d'enfance et avocat Thierry Lacoste, se déclare « effaré par ce naufrage »[36].

Début 2024, Le Monde publie une longue enquête sur les coulisses financières de la Principauté, révélant une gestion opaque du budget de la famille princière[37], un usage de fonds secrets à des fins d'espionnage[38] et une corruption rampante notamment sur le marché de l'immobilier[39].

Fin 2024, après avoir nommé Salim Zeghdar comme administrateur de ses biens et fait remplacer la directrice des services judiciaires Sylvie Petit-Leclerc par l'ancien procureur de la République de Toulouse Samuel Vuelta Simon[40], le Prince Albert II annonce la création d'un parquet financier[41] similaire au système français afin de lutter contre la fraude et la délinquance économique.

Étendard personnel d'Albert II.
Étendard personnel d'Albert II.

Titulature officielle

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Le prince Albert II, prince souverain de Monaco, a été désigné comme suit :

  •  : Son Altesse Sérénissime le prince héréditaire de Monaco (naissance) ;
  •  : Son Altesse Sérénissime le prince héréditaire de Monaco, marquis des Baux[42] ;
  •  : Son Altesse Sérénissime le prince régent de Monaco[43] ;
  • depuis le  : Son Altesse Sérénissime le prince souverain de Monaco.

Autres titres officiels

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Blason Blasonnement :
Fuselé d'argent et de gueules.

Apparence physique

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Depuis ses premières apparitions officielles, le prince privilégie des costumes dans des teintes sombres — bleu nuit, noir, gris — et opte pour un style sobre. Les variations les plus notables de son apparence résident dans le choix de ses cravates et nœuds papillons, qu'il alterne selon les occasions, préférant arborer des motifs unis en tons pastel ou parfois plus colorés. Son émancipation stylistique est, en effet, limitée, puisqu'en tant que prince, il est naturellement contraint par les exigences protocolaires. Dans les années 1990, le prince affiche une silhouette athlétique et une chevelure blonde (ou châtains clairs) et abondante. Cependant, dès 1995, une alopécie progressive transforme sensiblement l'aspect de son visage et le prince coupe à partir de ce moment ses cheveux très court. Il adopte par ailleurs progressivement des lunettes, généralement sans montures ou avec des montures fines, renforçant ainsi une apparence « classique ». Sa silhouette, quant à elle, s'est arrondie au fil des ans. Il se montre, en outre, habituellement souriant dans ses apparitions publiques aux côtés de sa famille[45],[46].

En 2017, Albert II porte une moustache, une décision qui suscite de nombreuses remarques et interrogations[47]. Ses prémices sont d'abord remarqués lors de sa première apparition publique au traditionnel pique-nique des Monégasques, et au fil des semaines, la moustache devient plus prononcée, alors que le prince reprend ses engagements officiels après quelques jours de vacances[47],[48]. Ce choix n'est pourtant pas marqué officiellement par une volonté de changement personnel, mais s'inscrit dans un hommage rendu à la Compagnie des Carabiniers du Prince, à l'occasion de son bicentenaire[49]. À travers les siècles, la moustache a en effet souvent fait partie de l'apparence des carabiniers, comme en témoignent les photographies du début du XXe siècle où elle semblait « pratiquement faire partie de l'uniforme »[47]. Cette tradition de moustache remonte également aux anciens princes de Monaco, comme le prince Albert Ier, le prince Louis II, et le prince Rainier III, tous moustachus, perpétuant ainsi une coutume qui remonte à Charles III, qui, lui, portait la barbe[47],[49].

Distinctions et décorations

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Diplômes et prix

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Décorations monégasques

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Décorations étrangères

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Bibliographie

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  • Philippe Delorme, Albert II de Monaco, les surprises du prince, éd. Michel Lafon, 2006 (ISBN 978-2-7499-0501-3).
  • Didier Laurens, Monaco : un pays ensoleillé dirigé par un prince magnifique, collection Les Docs, Hachette littératures, 2007.
  • Jean-Fred Tourtchine, Le Royaume de Bavière volume IIILa Principauté de Monaco, coll. Les Manuscrits du Cèdre. Dictionnaire historique et généalogique, CEDRE (Cercle d'études des dynasties royales européennes), 289 pages, (ISSN 0993-3964).

Filmographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Bases de données et dictionnaires

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Autres liens externes

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Notes et références

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  1. « Quand les têtes couronnées remportent des médailles aux JO », Madame Figaro.
  2. Véronique André, Palais de Monaco : À la table des princes, Hachette Pratique, , 224 p. (ISBN 978-2-0123-1776-5, lire en ligne), p. 160.
  3. « École navale / Espace tradition / Officiers célèbres », sur ecole.nav.traditions.free.fr (consulté le ).
  4. [1].
  5. 24h en immersion pour le Prince Albert II de Monaco
  6. « La régence de la principauté confiée au prince Albert », sur Le Monde.fr (consulté le )
  7. « Ordonnance Souveraine n° 324 du 28 novembre 2005 portant nomination d'un Conseiller, Secrétaire Général du Cabinet de S.A.S. le Prince Souverain / Newspaper 7732 / Year 2005 / Journaux / Home - Journal de Monaco », sur journaldemonaco.gouv.mc (consulté le )
  8. « Monaco veut marcher sur les eaux », sur ConsoGlobe, (consulté le )
  9. « MONACO. Le prince Albert II évoque sa possible abdication », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  10. La rédaction, « Quels changements à venir au sommet de l'Etat monégasque ? », sur Monaco-Matin, (consulté le )
  11. Le prince Albert II de Monaco se sépare de proches collaborateurs, l'acte fondateur d'un nouveau règne?, Nice Matin, 8 juin 2023
  12. Site officiel.
  13. « Monaco : les voitures d'Albert II vendues », Le Figaro, .
  14. « Succès pour les voitures du prince Albert », Le Figaro, .
  15. « Rencontre avec S.A.S le Prince Albert II de Monaco - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion, (consulté le )
  16. « La Roca Team félicitée par le Prince », sur asmonaco.basketball (consulté le )
  17. Voir sur le site de l'IPH.
  18. Voir sur le site de l'IPH.
  19. « Callbook 3A », sur arm.asso.mc via Wikiwix (consulté le ).
  20. HamCall Query Results: 3A0AG.
  21. The National Gallery.
  22. Laurent Verdier, « Voici les rois les plus riches du monde » Accès limité, sur Challenges, (consulté le ).
  23. Renaud Lecadre, « Fortune offshore du prince Albert, dépenses excessives... à Monaco, l’argent des Grimaldi en pleine lumière », sur Libération,
  24. « Charlene Wittstock : sait-elle vraiment qui elle a épousé ? », sur public.fr, (consulté le )
  25. Albert II, le Prince méconnu.
  26. « Albert II de Monaco et son épouse attendent un enfant », France TV Info, 30/05/2014.
  27. Annonce des naissances princières, site officiel de la Principauté.
  28. a et b « Caroline de Monaco, grand-mère pour la première fois ! » sur le site La Parisienne, .
  29. a et b « Le fils d'Andrea Casiraghi se prénomme Sacha » sur le site de Closer, ..
  30. a et b « Charlotte Casiraghi : La fille de Caroline de Monaco s'affiche avec l'humoriste et comédien », sur Gala, 24/03/2013..
  31. « Encadré / Des Grimaldi à Fontaine-Française », sur bienpublic.com, Le Bien Public, (consulté le ).
  32. a et b Antoine Harari et Clément Fayol, « A Genève, les méthodes du «roi des détectives» mises à nu [Exclusif] - Heidi.news », sur www.heidi.news (consulté le ).
  33. « Une offensive judiciaire dans l’entourage d’Albert II secoue Monaco », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. « Monaco est-il vraiment un Etat de droit ? », Les Echos,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. Monaco : ces secrets financiers qui dérangent, Entreprendre, 24 janvier 2024
  36. La riposte médiatique du prince Albert II de Monaco face à son ex-comptable, Monaco Matin, 12 avril 2024
  37. Gérard Davet (envoyé spécial à Monaco) et Fabrice Lhomme (envoyé spécial à Monaco), « Monaco : plongée dans les secrets financiers de la famille princière : Monaco, les cahiers secrets 1/4 », Le Monde,‎ , p. 18-20 (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  38. Gérard Davet (envoyé spécial à Monaco) et Fabrice Lhomme (envoyé spécial à Monaco), « À Monaco, fonds spéciaux et missions discrètes dans l’ombre du souverain : Monaco, les cahiers secrets 2/4 », Le Monde,‎ , p. 20-21 (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  39. Gérard Davet (envoyé spécial à Monaco) et Fabrice Lhomme (envoyé spécial à Monaco), « À Monaco, la chute de l’homme qui en savait trop : Monaco, les cahiers secrets 3/4 », Le Monde,‎ , p. 20-21 (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  40. Monaco renouvelle son ministre d'État et son ministre de la Justice, France 3, 2 septembre 2024
  41. Patrimoine, paradis fiscaux, fonds spéciaux… Ce que le Prince Albert II de Monaco répond, Ouest France, 26 octobre 2024
  42. Principauté de Monaco, « Sommaire du Journal no 5242 du  », sur journaldemonaco.gouv.mc (consulté le ).
  43. Principauté de Monaco, « Sommaire du Journal no 7698 du  », sur journaldemonaco.gouv.mc (consulté le ).
  44. « Buis-les-Baronnies », sur sitesgrimaldimonaco.fr (consulté le ).
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  48. Julie Perrier, « Photos : Pourquoi le prince Albert II de Monaco porte-t-il la moustache ? », France 3 Régions,‎ (lire en ligne, consulté le )
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