Burundi : Des opposants présumés ont été tués, détenus et torturés
Les abus commis par les forces de sécurité aggravent l’insécurité
L’élection du président Évariste Ndayishimiye en mai 2020 a fait naître l’espoir de mettre un terme à la crise généralisée des droits humains au Burundi. Cependant, le CNDD-FDD, qui est aux commandes du pays, a maintenu son monopole sur le pouvoir après les élections, et des rapports faisant état d’exécutions extrajudiciaires, de disparitions et d’arrestations arbitraires de membres de l’opposition persistent. La société civile et les médias indépendants ne sont toujours pas en mesure de fonctionner librement. Si quatre journalistes ont été graciés et libérés fin 2020, plusieurs défenseurs des droits humains restent en prison malgré les appels internationaux en faveur de leur libération.
Les abus commis par les forces de sécurité aggravent l’insécurité
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU devrait garantir la poursuite des enquêtes internationales
Les poursuites abusives devraient cesser ; les restrictions qui pèsent sur la liberté d’expression devraient être levées
Les autorités devraient mettre fin aux retours forcés et enquêter sur les actions de la police et des services de renseignements
Déclaration de Human Rights Watch - Dialogue interactif avec le Rapporteur spécial sur le Burundi - CDH57
Ses propos risquent de nourrir la violence et la discrimination
Le manque d’indépendance de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme du Burundi mérite d’être examiné
Déclaration de Human Rights Watch Point 4 - Dialogue interactif avec le Rapporteur spécial sur le Burundi - CDH54
Déclaration conjointe de quatre organisations de défense des droits humains et de la liberté de la presse
Lettre conjointe à l’attention des Représentants permanents des États Membres et Observateurs du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies
Les autorités refusent le dialogue en présence de la société civile
Les autorités devraient cesser leurs attaques cyniques contre les médias et la société civile
L’ancien Premier ministre en détention est accusé d’abus de pouvoir
Les charges à leur encontre devraient être abandonnées et la répression de la société civile cesser