Esquilino-San Giovanni | |
Information | |
Pays | |
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Ville | Rome |
Gentilé | |
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Localisation | |
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[ Site officiel] | |

Esquilino et San Giovanni sont deux quartiers adjacents situés au sud-est du centre historique de Rome.
Dans cette zone se trouvent, en particulier, deux des quatres basiliques majeures à savoir celles de Saint Jean de Latran et de Sainte Marie Majeure
Comprendre
[modifier]L'Esquilin fait partie, dès l'époque de la royauté, des sept colines de Rome.
Le quartier de San Giovani doit son nom à la basilique Saint Jean du Latran, Latran étant le nom du palais et ancienne résidence papale la jouxtant.
Aller
[modifier]Ces quartiers se trouvent au sud de la gare ferroviaire 1 Rome-Termini – principale gare de la capitale italienne ; elle constitue une plate-forme intermodale desservie par les lignes de métro ,
et
Métro
[modifier]Les quartiers d'Esquilino-San Giovanni sont traversés par la ligne et longés, à l'ouest, par la ligne
.
- 2 station Cavour
– arrêt de métro desservi par les lignes B et B1
- 3 station Colosseo
– arrêt de métro desservi par les lignes B et B1
- 4 station Vittorio Emanuele
– arrêt de métro desservi par la ligne A
- 5 station Manzoni
– arrêt de métro desservi par la ligne A
- 6 station San Giovanni
– arrêt de métro desservi par les lignes A et C
- 7 station Lodi
– arrêt de métro desservi par la ligne C
En tramway
[modifier]La ligne 3 traverse le secteur, allant du Colisée à la Porta Magiore.
Les lignes 5 et 14, empruntant le même itinéraire et longeant le quartier au nord, partent des environs de la gare Termini (station Via Giovanni Amendola) pour rejoindre la Porta Maggiore.
En bus
[modifier]Lignes 6, 81, 85, 87, 218, 655.
Voir
[modifier]Basiliques
[modifier]Dans l'Église catholique romaine, une basilique est une église remarquable par sa valeur commémorative, que ce soit parce que consacrée à un aspect du mystère chrétien ou à la vénération d'un saint particulier. A ce titre, elle est désignée comme telle par l'autorité papale.
- 1 Sainte Marie Majeure (Santa Maria Maggiore)
(
station Vittorio Emmanuelle ou
station Cavour ; tramway 5 et 14, arrêts Napoleone III ou Farini ; compagnies d'autobus touristiques, arrêt Santa Maria Maggiore.)
lun.–dim. : 7 h 00 – 18 h 30 ; célébration de l'office dominicale, sur l'autel papal, à 10h et 12h, ainsi que des vêpres, tous les jours, à 18h. – Une des quatre basiliques majeures de l'Eglise catholique, elle est aussi, pour les pélerins, la dernière étape du tour des sept églises romaines. Elle était autrefois connue comme Notre Dame des Neiges ou basilique liberienne, une légende voulant que le pape Libère l'est établi sur un emplacement recouvert de neige en plein mois d'août et ainsi désigné par la Vierge. Elle était également désignée sous le vocable Sancta Maria ad Praesepe, c'est à dire Notre Dame de la Crèche, pour abriter, depuis au moins le début du VIIe siècle, des éléments de sycomore présentés comme les restes de la Sainte Crèche.
- L'extérieur : la façade, avec sa loggia à trois arcades précédée d'un portique, fut réalisée au début des années 1740. Parmi les cinq portes, celle la plus à gauche est une porte sainte, décorée en 2001, qui sera refermée à la fin de l'année 2025, vraisemblablement pour un quart de siècle. Le décor en mosaïque date du XIIIe siècle
Le campanille, édifié au XIVe siècle, est le plus élevé de Rome
Sur le parvis, la colonne de la paix est l'unique élément restant des huit colonnes du Temple de la Paix construit par l'empereur Vespasien. - L'intérieur de l'église a conservé sa structure d'origine (début du Ve siècle) à trois nefs.
- L'extérieur : la façade, avec sa loggia à trois arcades précédée d'un portique, fut réalisée au début des années 1740. Parmi les cinq portes, celle la plus à gauche est une porte sainte, décorée en 2001, qui sera refermée à la fin de l'année 2025, vraisemblablement pour un quart de siècle. Le décor en mosaïque date du XIIIe siècle
- La nef centrale est dominée depuis le XVe siècle par un plafond à caisson doré à la feuille d'or. Les colonnes en marbre et granit sont des réemplois d'une basilique paleochrétienne ou d'un édifice de l'empire romain. Au-dessus des entablements, sous la claire-voie, 36 panneaux de mosaïques à fond d'or (Ve siècle) racontent des épisodes tirées de l'ancien testament.
De la même époque, la mosaïque de l'arc triomphal est consacrée à la Vierge et à l'enfance de Jésus-Christ, y compris l'épisode de l'épisode de la chute des idoles à Sotine pourtant tiré d'un évangile apocryphe. - le choeur : la mosaïque représentant le couronnement de la Vierge date du XIIIe siècle. Dans la crypte, sous l'autel, décorée d'environ 70 marbres différents, se trouve un reliquaire en cristal de roche, réalisé en 1802, contenant les reliques de la crèche ; le pape en prière est Pie IX. Un nouvel ambon et un nouveau siège de célébrant ont été installés en 2023.
- les chapelles latérales (depuit l'entrée, en tournant à droite) :
- le baptistère (accès à la chapelle Saint Michel, point de vente des billets au musée) ; ancien choeur des chanoines, édifié au tout début du XVIIe siècle, il abrite un élégant haut-relief en marbre représentant une Assomption de la Vierge.
- la chapelle de la crucifixion abrite diverses reliques et un crucifix du XVe siècle.
- la chapelle Sixtine fut édifiée dans le dernier quart du XVIe siècle à la demande du pape Sixte. Dotée d'une coupole, elle permettait d'accèder à l oratoire de la crèche abritant originellement les reliques de la crèche qui aurait abrité Jésus-Christ, nourisson.
- la chapelle Pauline ou chapelle Borghèse - en travaux- fut réalisée au tout début du XVIIe siècle et renferme les tombeaux des papes Clément VIII et Paul V ; c'est aussi près de celle-ci que le pape François fut inhumé. Elle abrite aussi la Salus populi romani, icone mariale du XIIIe siècle voire du VIIe siècle qui fait l'objet d'une dévotion particulière. Office religieux tous les jours à 8h, 9h, 10h, 11h, 12h et 18h.
- la chapelle Sforza. Mausolée des petit-fils de Paul III, les cardinaux Guido Ascanio Sforza di Santa Fiora et Alessandro Sforza, elle fut conçue par Michel Ange.
- la chapelle Cesi, réalisée et décorée au XVIe siècle.
- Pôle muséal libérien, accessible : lun.–sam. : 9 h 30 – 18 h 30 par l'extérieur à gauche du porche (via Liberana) ; les billets se vendent dans la chapelle Saint Michel accessible depuis le baptistère
- le musée
abrite une collection d'objets religieux, décoratifs, de meubles, de vêtements, d'ornements, de peintures et d'estampes liés à la liturgie et à l'histoire du premier sanctuaire marial d'Occident.
- loge de la bénédiction, salle des Papes et escalier du Bernin
- zone archéologique (
- le musée
- 2 Saint Jean de Latran (San Giovanni in Laterano)
(
station San Giovanni) – Une des quatre basiliques majeures (
Auréolés de gloire Sous l'Empire, empereurs et dieux pouvaient être représentés auréolés et il faudra attendre le début du XVIIe siècle pour que cet attribut soit réservé aux seuls saints béatifiés. Aussi, sur les mosaïques d'expression byzantine, de "simples mortels", même encore vivants, peuvent être représentés la tête sertie d'un nimbe de gloire. Dans l'église Santa Prassede, il en est ainsi du pape Pascal ou de sa mère, Theodora. Pour les différencier des saints (aux auréoles d'or) et des êtres céleste (aux auréoles bleues ciel), leur nimbe n'est pas rond (symbole de l'infinitude des cieux) mais carré. |
- 3 Sainte Praxède (Santa Prassede)
Via di Santa Prassede 9/A (station Cavour
; l'accès se fait habituellement par l'entrée latérale, via di Santa Prassede, facilement accessible depuis la piazza di Santa Maria Maggiore)
lun.–sam. : 10 h 00 – 12 h 00 et 16 h 00 – 18 h 00 (vêpres à 18h00) ; dim. : 10 h 00 – 11 h 00 et 16 h 00 – 18 h 00 (messe dominicale à 11h00). – Edifié au IXe siècle, sur la commande du pape Pascal Ier, l'édifice a été remanié plusieurs fois, dès l'époque médiévale, mais a conservé son organisation avec une nef centrale séparée des deux nefs latérales par seize colonnes de granit. Si le pavement en opus sectile a été totalement repris au début du XXe siècle, la dalle en porphyre du centre de la nef recouvrirait toujours le puit dans lequel Sainte Praxède aurait caché des chrétiens puis recueillis les reliques de nombreux saints martyrs.
La basilique est surtout visitée pour ses mosaïques du IXe siècle, d'expression byzantine, qui ornent les arcs triomphaux et la chapelle Saint Zenon.
- la mosaïque de l'abside représente le Christ bénissant avec, à sa droite, sous un palmier-dattier dans lequel est perché un phénix, le pape Pascal Ier, présenté en offrant de la basilique, St Paul et Ste Praxède et, à gauche, St Pierre, Ste Potentienne et St Zenon. A leurs pieds coule le Jourdain. Dessous, douze agneaux, symbolisant les douze apôtres, six sortant de Béthlem et six de Jérusalem, rejoignent l'Agnus Dei, situé au centre.
La mosaïque de l'arc absidial reprend le thème de l'Apocalypse (chapitre 1 à 5). De part et d'autre de l'agneau pascal sur son trône, sept chandeliers rappelent les Eglises d'Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée auxquelles St Jean doit révéler sa vision. En haut des écoinçons, sont représentés, dans des nuages colorés et accompagnés d'anges, les quatre vivants, à gauche St Marc en lion et St Mathieu en ange, à droite, St Jean en aigle et St Luc en boeuf ; en bas, les vingt-quatre anciens, vêtus de blanc, s'apprêtent à jeter leur couronnes devant le trône.
Sous l'arc, on reconnait le monogramme du pape Pascal. - L'iconographie de la mosaïque de l'arc triomphal place en son centre la Jérusalem céleste, aux portes gardées par des anges. A l'intérieur, outre le Christ, la Vierge Marie et les apotres, on reconnait Moïse, tenant la table de la Loi, ainsi que le prophète Elie désignant le Christ, accompagné d'un ange tenant un livre et un calame. De chaque côté de la cité, sont représentés les élus qui attendent d'y pénétrer, certains portant les couronnes du martyr. Sur le registre inférieur, d'autres élus sont également porteurs des mêmes couronnes ou des palmes du martyr.
- la chapelle Saint-Zenon (2e chapelle à gauche) fut établie par Pascal Ier pour être le lieu de sépulture de sa mère. Sur le linteau de la porte d'accès, récupération antique, se trouve une urne cinéraire rappelant la destination du lieu. Elle est entourée d'une mosaïque, sur le fronton, où des saints sont représentés sur deux registres de médaillons, le Christ et les douze apôtres sur le registre extérieur tandis que la Vierge, huit saintes couronnées et deux saints occupent le registre intérieur.
A l'intérieur, dont la structure médiévale est préservée, les mosaïques sont partout. La voute porte une représentation du Christ pantocrator soutenu par quatre anges.
Sur les parois sont notamment figurées, au dessus de buissons de rosiers ou d'anémones, les saintes romaines Agnès, Praxède et Pudentienne (à gauche), la Vierge Marie et Jean le Baptiste (en face, de part et d'autre de la fenêtre) ainsi que les l'évangéliste Jean et les apôtres Jacques et André (à droite).
Dans la chapelle de gauche, au dessus d'une réprésentation de Theodora, la mère du pape (avec son nimbe rectangulaire), et de trois saintes, la victoire de l'agneau est figurée. Il triomphe sur une souche, ou un rocher, duquel coulent les quatre fleuves du Paradis. Deux couples de cerf s'abreuvent à leurs eaux vives, reprenant le motif du psaume 41. Sur le côté, le haut d'une mosaïque subsiste et représente le Christ, accompagné d'un ange, descendant aux limbes pour rechercher les âmes d'Adam et Eve.
En ressortant, au dessus de la porte d'entrée, est enfin figurée une hétimasie où St Pierre et St Paul désignent le trône vide attendant le retour du Christ.
Avant de ressortir, vous aurez pu voir un fragment de colonne, en jaspe, présentée comme celle où le Christ aurait été lié, pendant sa flagelation. - La statuaire comprend le buste de Giovanni Battista Santoni, oeuvre de jeunesse, voire d'appentissage, du Bernin, ainsi que le monument funéraire du cardinal Alain de Coëtivy (1ère chapelle à gauche en entrant).
- Dans la chapelle Saint Jean Gualbert, fondateur de l'ordre auquel fut confiée la basilique en 1198, des mosaïques du début du XXe siècle, réalisées par Giulio Bargellini, représentent Saint Jean ainsi qu'une Assomption de la vierge.
- la mosaïque de l'abside représente le Christ bénissant avec, à sa droite, sous un palmier-dattier dans lequel est perché un phénix, le pape Pascal Ier, présenté en offrant de la basilique, St Paul et Ste Praxède et, à gauche, St Pierre, Ste Potentienne et St Zenon. A leurs pieds coule le Jourdain. Dessous, douze agneaux, symbolisant les douze apôtres, six sortant de Béthlem et six de Jérusalem, rejoignent l'Agnus Dei, situé au centre.
[ayez avec vous des pièces de monnaie pour éclairer les différentes représentations, surtout celles de la chapelle Saint Zenon qui est sans lumière] (
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Faire
[modifier]Acheter
[modifier]Manger
[modifier]Boire un verre / Sortir
[modifier]Se loger
[modifier]Bon marché
[modifier]- 1 Roma Termini 89 (Roma Termini 89 Guesthouse) Via Napoleone III 89 (Gare Termini) disponible à partir de 12 h, à libérer avant 11 h.
dortoir de 14 € (plus la taxe de séjour). – Très bien placé (à proximité de la gare Roma Termini et du Colisée), cette petite maison d'hôte offre un très bon rapport qualité prix comparé à d'autres dortoirs.
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Classe moyenne
[modifier]- 3 Roma Termini Suites (Roma Termini Suites Rome)
Via Daniele Manin 69 (Gare Termini),
+39 06 99330374, fax : +39 06 96708730, courriel : [email protected] disponible à partir de 14 h, à libérer avant 11 h.
simple de 38 €, double de 43 €, triple de 53.
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Via del Viminale 58,
+39 06 4819911, fax : +39 06 4885678, courriel : [email protected]
- 4 Hotel Napoleon (Hotel Napoleon Rome)
Piazza Vittorio Emanuele II 105 (Gare Termini - Colisée),
+39 06 4467264, fax : +39 06 4467264 disponible à partir de 12.00, à libérer avant 11.00.
- 63 Group
Via Rattazzi, 64,
+39 338 4280189, fax : +39 06 96708668, courriel : [email protected]