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Veronica Openibo

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Veronica Openibo
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Fonction
Supérieure générale
Congrégation des sœurs du Holy Child
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (73 ans)
LagosVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Ordre religieux

Veronica Openibo, née le à Lagos au Nigeria, est une religieuse catholique nigériane, supérieure générale de la congrégation des sœurs du Saint Enfant Jésus. Elle appelle à plus de transparence dans l'Église, et à la manifestation de la vérité.

Veronica Openibo naît à Lagos au Nigeria le [1]. Elle est la deuxième d'une famille de douze enfants[1].

Ressentant la vocation religieuse, elle entre en septembre 1973 dans la congrégation des sœurs du Saint Enfant Jésus. Elle y prononce ses vœux religieux en 1975[1]. Devenue religieuse, elle continue d'abord ses études ; elle est diplômée en anglais en 1979 et poursuit des études religieuses à Jos[1].

Lorsque la province d'Afrique des sœurs du Saint Enfant Jésus est fondée, elle en est la première présidente africaine, de 1986 à 1992[1].

Sœur Veronica s'occupe d'assurer de 2001 à 2010 la formation de sa communauté nigérienne ; elle donne aussi un enseignement aux formateurs à Jos. Elle organise aussi et anime des conférences sur l'affectivité et sur l'éducation sexuelle[1].

Elle mène de nombreux ateliers en dehors de sa communauté, à l'intention des religieux et des prêtres, sur les problèmes liés à la sexualité[2]. Elle leur fait prendre conscience de la souffrance des femmes soumises à la domination masculine[2].

Elle est élue supérieure générale de sa congrégation le 10 avril 2010, pour un mandat de six ans[1],[3]. En 2012, elle entreprend une visite des écoles et instituts de son ordre[3].

Sœur Veronica est réélue en 2016 pour un deuxième mandat de six ans[1]. Elle est installée dans la maison mère de sa communauté, à Rome, avec six autres religieuses[1].

Lors du sommet au Vatican pour la protection des mineurs, elle intervient vigoureusement le 23 février 2019, en appelant fermement à « plus de transparence dans l'Église », et à passer « du scandale à la vérité »[4],[5].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h et i Céline Hoyeau, « Sœur Veronica Openibo : « La vérité des femmes doit être écoutée » – Ses dates », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le ).
  2. a et b (en) Kathleen McGarvey, Muslim and Christian Women in Dialogue: The Case of Northern Nigeria, Peter Lang, (ISBN 3039114174 et 9783039114177, lire en ligne), p. 242.
  3. a et b (en) « Veronica Openibo, leader of the Society of the Holy Child Jesus, visits Oak Knoll », sur NJ Independant Press, (consulté le ).
  4. « Abus: une religieuse nigériane appelle à passer «du scandale à la vérité» », sur vaticannews.va, (consulté le ).
  5. Lucie Sarr, « 10 femmes qui ont marqué l’Église en Afrique ces dernières années : 1. Sœur Veronica Openibo », sur africa.la-croix.com, La Croix Africa, (consulté le ).

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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