Sonatel
Groupe Sonatel | |
Création | 1985 |
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Dates clés | 2006 : Sonatel adopte Orange comme marque commerciale |
Fondateurs | Alassane Dialy Ndiaye et Djibo Leyti Kâ |
Personnages clés | Alassane Dialy Ndiaye, Cheikh Tidiane Mbaye, Alioune Ndiaye, Sékou Dramé |
Forme juridique | Société Anonyme |
Siège social | Dakar Sénégal |
Direction | Sékou Dramé |
Actionnaires | État du Sénégal (26,67%) - Orange (42,3 %) - Actionnaires privés |
Activité | Télécommunications |
Produits | Téléphone fixe - mobile - Internet - Services |
Société mère | Sonatel Orange |
Filiales | Orange Mali, Orange Guinée, Orange Guinée-Bissau, Orange Sierra Leone |
Effectif | + de 3000 salariés |
Site web | www.sonatel.com |
Capitalisation | 1214 milliards F CFA (31 Décembre 2020) |
Dette | 484 milliards (2019) |
Chiffre d'affaires | 1157 Milliards F CFA (2019) + 6,35 % (2019/2018) |
Résultat net | 196 Milliards F CFA (2019) |
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Le Groupe Sonatel est une entreprise de télécommunications sénégalaise établie en 1985, qui commercialise ses services sous la marque Orange depuis 2006. Il opère dans les domaines du fixe, du mobile, de l’Internet, de la télévision et des données au service des particuliers et des entreprises.
Le Groupe Sonatel est présent au Mali avec 10,5 millions d'abonnés, en Guinée 7,2 millions d'abonnés, Guinée Bissau 0,8 million d'abonnés et en Sierra Léone 2 millions d'abonnés (depuis 2016).
Historique
[modifier | modifier le code]Le groupe Sonatel est fondé en 1985 par la fusion de l'Office des Postes et Télécommunications et de Télésénégal. Alassane Dialy Ndiaye, fondateur du groupe, le dirige jusqu'en 1988.
En 1988, Cheikh Tidiane Mbaye succède à Alassane Dialy Ndiaye à la tête de Sonatel.
En 1997, Sonatel est privatisé. Le groupe France Telecom entre dans le capital du groupe Sonatel à hauteur de 42,33 % et devient majoritaire devant l'État Sénégalais et les actionnaires privés.
En 1998, Sonatel entre en bourse à la BRVM et ouvre son capital à près de 10 000 actionnaires.
En 1999, Sonatel créé la filiale Sonatel mobiles avec la marque Alizé.
En 2001, Sonatel crée la filiale Sonatel Multimédia chargée du développement de l’activité Internet sous la marque Sentoo.
En 2002, Sonatel lance sa Fondation d’Entreprise Sonatel[C'est-à-dire ?].
Toujours en 2002, Sonatel inaugure le câble sous-marin SAT3/WASC/ SAFE. On enregistre aussi la création de la filiale Ikatel au Mali. Ikatel devient Orange Mali en 2006.
En novembre 2006, Sonatel adopte la marque commerciale Orange.
En 2007, Sonatel crée la filiale Orange en Guinée.
En 2012, Alioune Ndiaye prend la place de Cheickh Tidiane Mbaye à la tête de Sonatel.
En 2015, création de la filiale Orange Finances Mobiles Sénégal chargée du développement d'Orange Money.
En 2016, l'État du Sénégal vend une licence 4G à Sonatel pour 32 milliards Francs CFA[1].
Toujours en 2016, le rachat de Airtel Sierra Leone est annoncé[2]. La filiale se nomme Orange Sierra Leone à partir de novembre 2017[3].
En 2018, Sékou Dramé devient directeur général du groupe Sonatel à la place d'Alioune Ndiaye[4].
En novembre 2022, l'autorité de régulation des télécoms du Sénégal annonce avoir trouvé un accord entre Sonatel et l'Américain Wave pour régler un litige qui durait depuis juin 2021[5]. La start-up Wave s'estimait lésée par rapport à Orange finances mobile, son concurrent et filiale de Sonatel, dans les conditions d'attribution d'achat de crédit téléphonique Orange. Après l'intervention de l'autorité de la concurrence, Wave peut désormais bénéficier des mêmes conditions que la filiale de Sonatel[6].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marc Bellitto, Une histoire du Sénégal et de ses entreprises publiques, L'Harmattan, Paris, Budapest, Turin, 2002, 328 p. (ISBN 2-7475-1956-2)
- Momar-Coumba Diop (dir.), Le Sénégal à l'heure de l'information : technologies et société, Karthala, Paris ; UNRISD, Genève, 2003, 388 p. (ISBN 2-84586-376-4)
- Dominique de Saint Sernin et Alassane Lamine Traore, L'aventure d'Orange en Afrique de l'Ouest, ou l'art d'utiliser une filiale pour se positionner sur des marchés émergents, in Des Réseaux et des Hommes, Jean-Michel Ledjou et Hanitra Randrianasolo-Rakatobe (dir.), Gemdev-Karthala, Paris, 2013, 427 p. (ISBN 978-2-8111-0820-5)
- « Cessation de la Sonatel : L’État vendange 1 000 milliards » (article de Madior Fall dans Sud Quotidien, , sur le site OSIRIS)
- « Alassane Dialy Ndiaye réticent à une renationalisation de la Sonatel » (article de Wal Fadjri, , en ligne sur AllAfrica)
- Les politiques de réformes des télécommunications au Sénégal par Jacques Iyok, APC (Agence for Progressive communications), CICEWA, CRDI, sept.2009, 53 pages)
Références
[modifier | modifier le code]- Télécoms : L'État du Sénégal vend la 4G à la Sonatel Leral.net, le 21 juin 2016
- « Orange boucle le rachat d’Airtel en Sierra Leone », sur La Tribune, 2016-07-20cest09:46:00+0200 (consulté le )
- « Capital - Actualités économiques, bourse & finance », sur Capital.fr (consulté le )
- « Sénégal : qui est Sékou Dramé, le nouveau patron de la Sonatel ? – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- « Sénégal : Wave et Sonatel mettent fin à leur conflit – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- « Au Sénégal, l’autorité de régulation des télécoms annonce un accord entre la Sonatel et Wave », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )