Rida al-Rikabi
Ali Rikabi رضا باشا الركابي | |
Fonctions | |
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Premier ministre de Transjordanie | |
– (2 ans, 3 mois et 23 jours) |
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Monarque | Abdallah Ier |
Prédécesseur | Hasan Abu Al-Huda |
Successeur | Hasan Abu Al-Huda |
– (10 mois et 22 jours) |
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Monarque | Abdallah Ier |
Prédécesseur | Mazhar Raslan |
Successeur | Hasan Abu Al-Huda Mazhar Raslan (intérim) |
Premier ministre du Royaume de Syrie | |
– (1 mois et 25 jours) |
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Monarque | Fayçal Ier |
Prédécesseur | Fonction créé |
Successeur | Hachem al-Atassi |
Biographie | |
Nom de naissance | Ali Rida Pasha Rikabi |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Damas (Empire ottoman) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Damas (Syrie) |
Parti politique | Indépendant |
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Premiers ministres de Transjordanie Premiers ministres du Royaume de Syrie |
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Ali Rida Pasha al-Rikabi (en arabe: رضا باشا الركابي) a été premier ministre de la Syrie, puis ultérieurement premier ministre de la Jordanie.
Biographie
[modifier | modifier le code]Issu d'une famille damascène, Rida al-Rikabi intègre le Collège militaire d'Istanbul, où il étudie le génie militaire et obtient son diplôme avec le grade de major. Il est nommé commandant militaire et vice-gouverneur ottoman à Jérusalem. Après la révolution des Jeunes-Turcs en 1908, il est nommé Chef du Service spécial à Istanbul. Il occupe ensuite différentes fonctions : à Médine où il est promu major général, puis en Irak comme commandant militaire à Bagdad et gouverneur de Bassora. À la veille de la Première Guerre mondiale, il est écarté en raison de ses réticences à entrer en guerre aux côtés de l'Allemagne.
Djemal Pacha conscient de sa valeur militaire le nomme maire de Damas avec mission d'assurer la défense de la ville tout en le gardant sous surveillance étroite. Il accepte la fonction pour écarter les soupçons tout en militant aux premières organisations secrètes du nationalisme arabe sous domination ottomane, à savoir The Young Arab Society et The Covenant Society[1].
En Syrie
[modifier | modifier le code]Après la révolte arabe de 1916 et la défaite ottomane par l'armée britannique, l'armée arabe entre à Damas le . Rida al-Rikabi est nommé par Fayçal, fils du roi Hussein, gouverneur militaire et premier ministre de la Syrie. La France n'accepte pas cet État autoproclamé et, à partir de sa base du Liban, l'armée française, sous le commandement du général Gouraud, vainc la petite force syrienne à Mayssaloun le , entre à Damas et assure le mandat français sur la Syrie et le Liban. Le roi Fayçal doit quitter la Syrie immédiatement.
En Jordanie
[modifier | modifier le code]Rida al-Rikabi s'exile en Égypte, puis à La Mecque où le roi Hussein lui demande d'aider son second fils Abdallah dans l'administration de la Principauté de Transjordanie, nouvellement formée sous le mandat britannique.
À Amman, le Prince Abdallah demande à Rida al-Rikabi de former son premier cabinet jordanien mars 1922. En octobre de la même année, il accompagne le prince à Londres pour négocier le traité entre la Grande-Bretagne et la Jordanie. Alors que le Prince a rejoint son pays, al-Rikabi réussit à obtenir l'accord de la Grande-Bretagne sur l'indépendance parlementaire de l'État en excluant la Jordanie de la Déclaration Balfour (par lequel la Grande-Bretagne s'était engagé à créer un État juif en Palestine). À son retour le prince Abdullah opposé à certains termes de l'accord oblige al-Rikabi à démissionner le .
Le , le prince Abdallah demande à Rida al-Rikabi de former un nouveau cabinet jordanien, cette fois sur les conseils de son frère le roi Fayçal d'Irak. Au cours de son second mandat al-Rikabi en tant que Premier ministre de Jordanie, soutient secrètement la révolte syrienne contre la domination française. Après l'écrasement de celle-ci, il démissionne le .
Dernières années
[modifier | modifier le code]al-Rikabi quitte la Jordanie et vit en simple citoyen quelques années à Jérusalem puis à Haïfa, les Français lui interdisant l'entrée en Syrie. De retour en 1932, il se présente sans succès à l'élection présidentielle de Syrie. Il passe ses dernières années en citoyen et meurt le [2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Eliezer Tauber, The Formation of Modern Iraq and Syria, 1995 p. 11
- (en) Sami M. Moubayed, Steel & silk : Men and women who shaped Syria 1900-2000, Cune, (ISBN 1-885942-40-0, 978-1-885942-40-1 et 1-885942-41-9, OCLC 62487692, lire en ligne), p. 319-321
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rida al-Rikabi » (voir la liste des auteurs).