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Province de Hainaut

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Province de Hainaut
(nl) Henegouwen
(de) Hennegau
Blason de Province de Hainaut
Héraldique
Drapeau de Province de Hainaut
Drapeau
Province de Hainaut
Localisation de la province en Belgique
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Chef-lieu Drapeau de la ville de Mons Mons
Arrondissements Ath
Charleroi
La Louvière[1]
Mons
Soignies
Thuin
Tournai-Mouscron[1]
Gouverneur Tommy Leclercq
ISO 3166-2 BE-WHT
Code INS 50000
Démographie
Population 1 360 074 hab. (01/01/2024[2])
Densité 357 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 00″ nord, 3° 55′ 00″ est
Superficie 381 283 ha = 3 812,83 km2
Localisation
Localisation de Province de Hainaut
Les 69 communes de la province
Liens
Site web www.hainaut.be

La province de Hainaut, couramment appelée le Hainaut (en néerlandais : Henegouwen ; en allemand : Hennegau), est une province de l'ouest de la Belgique située en Région wallonne.

L'origine de la province de Hainaut remonte à 1795, lors de la réunion des Pays-Bas autrichiens à la France révolutionnaire, le département de Jemmapes principalement fondé sur la réunion de la partie nord-est de l'ancien comté de Hainaut, du Tournaisis et d'une partie du comté de Namur (Charleroi), où sont concentrées la plus grande part des mines de charbon de Belgique. À Paris, le décret du (14 fructidor an III) de la Convention nationale française découpe les comtés, duchés et principautés de Belgique et des Pays-Bas en neuf départements français mais ne décide pas l'annexion de la Belgique par la France[3]. Le Comité de salut public approuve le décret[4]. Le , Lazare Carnot et Merlin de Douai persuadent la Convention nationale française de voter le décret du 9 vendémiaire an IV annexant la Belgique et les Pays-Bas[5],[6].

Le département de Jemmapes doit son nom à la victoire des révolutionnaires contre les troupes impériales autrichiennes à la bataille de Jemappes en 1792.

Après la chute du Premier Empire, par le traité de Paris du , la France conserve les cantons de Dour[7], Merbes-le-Château, Beaumont et Chimay[8]. Par une ordonnance du [9], Louis XVIII réunit les cantons de Dour[10], Merbes-le-Château et Beaumont au département du Nord (le premier, à l'arrondissement de Douai[11] ; les deux autres, à l'arrondissement d'Avesnes[12]) et celui de Chimay au département des Ardennes (arrondissement de Rocroi[13]).

Ce département de Jemmapes fut dissous en 1814 et remplacé par la province de Hainaut à l'époque du royaume uni des Pays-Bas. Le [14], Guillaume Ier des Pays-Bas accepte le trône du royaume uni des Pays-Bas avec une constitution qui fusionne les neuf provinces des Pays-Bas aux huit provinces belges dont la Province de Hainaut[15]. Le , le triumvirat (Driemanschap) du gouvernement provisoire de La Haye proclame la loi fondamentale créant les huit provinces belges du royaume uni des Pays-Bas[16].

Après la révolution belge de 1830, la Province de Hainaut devint belge.

Ses limites ne furent définitivement établies qu'avec le rattachement de l'arrondissement de Mouscron lors de la fixation de la frontière linguistique en 1963. Les communes de Mouscron, Luingne, Herseaux et Dottignies, ainsi que le hameau du Risquons-Tout, qui dépendait de la commune de Rekkem, ont été transférés de l'arrondissement de Courtrai au nouvel arrondissement de Mouscron. Les anciennes communes de Houthem, Comines, Bas-Warneton, Ploegsteert (ainsi que le hameau Clef de Hollande de la commune de Neuve-Église) et Warneton furent transférées de l'arrondissement administratif d'Ypres.

Administration

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Gouverneurs

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Allégorie de la province du Hainaut par Albert-Constant Desenfans, parc du Cinquantenaire, Bruxelles.

Commandants militaires

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  • 1841 - 1843 : Général baron Édouard Duval de Beaulieu de Blaregnies.
  • 1843 - 1844 : Général D. Loix.
  • 1844 - 1846 : Général baron Pierre Emmanuel Félix Chazal.
  • 1846 - 1849 : Général Dominique Nypels.
  • 1849 - 1850 : Colonel C. Dens.
  • 1850 - 1851 : Général baron Léon Greindl.
  • 1851 - 1855 : Général E. Crossée.
  • 1855 - 1858 : Général L. Ducorron.
  • 1858 - 1860 : Général Jules-Gustave Ablaÿ.
  • 1860 - 1867 : Général H. Servaes.
  • 1867 - 1871 : Général C. Lahure.
  • 1871 - 1872 : Général Augustin Orban de Xivry.
  • 1872 - 1879 : Général L. de Moor.
  • 1879 - 1880 : Général F. Daufresne de La Chevalerie.
  • 1880 - 1882 : Général L. Daudenart.
  • 1882 - 1883 : Général O. Daywaille.
  • 1883 - 1888 : Général O. Le Maire.
  • 1888 - 1890 : Colonel L. Bougart.
  • 1890 - 1892 : Colonel C. Liagre.
  • 1892 - 1898 : Général L. Lemercier.
  • 1898 - 1902 : Général L. Boel.
  • 1902 - 1903 : Général L. Delee.
  • 1903 - 1907 : Général H. Courtin.
  • 1907 - 1909 : Général L. Partoes.
  • 1909 - 1913 : Général L. Canon.
  • 1913 - 1924 : Général G. Baix.
  • 1924 - 1930 : Général J. Piette.
  • 1930 - 1932 : Général E. Crouquet.
  • 1932 - 1934 : Général HG. Williame.
  • 1934 - 1936 : Général AF. Dehaene
  • 1936 - 1938 : Général baron Raoul de Hennin de Boussu-Walcourt.
  • 1938 - 1940 : Colonel Breveté d'État-Major Joseph Leroy.
  • 1940 - 1944 : Général baron MG. Donnay de Casteau.
  • 1944 - 1945 : Général AL. Desclée.
  • 1945 - 1946 : Colonel HP. Lecomte.
  • 1946 - 1947 : Général Léon Bievez.
  • 1947 - 1950 : Colonel Philippe Houyoux.
  • 1950 - 1953 : Colonel Breveté d'État-Major G. J. Xhaët.
  • 1953 - 1954 : Colonel JJL. Gonze.
  • 1954 - 1956 : Colonel ER. Quintin.
  • 1956 - 1958 : Colonel EJ. Collet.
  • 1958 - 1963 : Colonel P. Racot.
  • 1963 - 1964 : Colonel baron Thierry de La Kethulle de Ryhove.
  • 1964 - 1965 : Colonel Breveté d'État-Major J. Linard de Guertechin.
  • 1965 - 1966 : Colonel chevalier J. d'Oreye de Lantremange.
  • 1966 - 1969 : Colonel M. Minette.
  • 1969 - 1970 : Colonel Breveté d'État-Major P. Legrand.
  • 1970 - 1972 : Colonel Breveté d'État-Major G. Schtickzelle.
  • 1972 - 1973 : Colonel R. Leemans.
  • 1973 - 1978 : Colonel Breveté d'État-Major baron C. de Viron.
  • 1978 - 1979 : Colonel Ir F. Salle.
  • 1979 - 1980 : Colonel F. Leblanc.
  • 1980 - 1982 : Colonel Breveté d'État-Major chevalier E. de Neve de Roden.
  • 1982 - 1986 : Colonel G. Bauters.
  • 1986 - 1990 : Colonel J. Jacquet.
  • 1990 - 1991 : Colonel Breveté d'État-Major J. Dassy Ir. Aide de camp du Roi.
  • 1991 - 1994 : Colonel Breveté d'État-Major B. Neirynck Ir.
  • 1994 - 1997 : Colonel Breveté d'État-Major P. Dubar.
  • 1997 - 2000 : Colonel Breveté d'État-Major P. Vergauwen.
  • 2000 - 2008 : Général F. Massaux Ir.
  • 2008 - 2011 : Pha Colonel Philippe Misson.
  • 2011 - 2016 : Colonel d'aviation administrateur militaire Pierre Bancu.
  • 2016 -  : Colonel d'aviation administrateur militaire Guy Dobbelaere.

Arrondissements administratifs

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Le palais provincial, à Mons.

La province est divisée en sept arrondissements : Ath, Charleroi, La Louvière[1], Mons, Soignies, Thuin et Tournai-Mouscron[1].

Arrondissements judiciaires

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Depuis le , la Province de Hainaut ne compte qu'un arrondissement judiciaire[18], celui du Hainaut. Avant cette date, elle en comptait trois, ceux de Charleroi, de Mons et de Tournai. Contrairement aux autres arrondissements judiciaires du pays, celui du Hainaut a trois procureurs du Roi, un à Tournai et un à Charleroi[19].

Armoiries et drapeau

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Géographie

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La province a pour chef-lieu Mons. Sa superficie est de 3 812,83 km2 pour 1 360 074 habitants[2] au , ce qui fait d'elle la province la plus peuplée de la Région wallonne. Sa densité de population est de 356,71 habitants par kilomètre carré. Outre Mons, ses principales villes sont Charleroi, La Louvière, Mouscron et Tournai. Le Hainaut compte 69 communes réparties dans sept arrondissements administratifs[1].

Le Hainaut est constitué de différentes sous-régions, dont le Tournaisis, la Thudinie, la Botte du Hainaut dont le nom désigne la forme géographique du sud de la province, le Borinage, le Centre et le Pays de Charleroi, etc. Ces trois dernières sont connues pour leur passé charbonnier.

L'altitude de la province est comprise entre 10 m (Celles) et 365 m (L'Escaillère).

Démographie

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Population par arrondissement

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Arrondissement 01-01-1995 01-01-2000 01-01-2005 01-01-2010 01-01-2015 01-01-2020 01-01-2024[2]
Ath 77 828 79 085 80 567 83 752 86 167 128 468 130 448
Charleroi 427 751 421 059 421 394 425 110 429 854 396 962 399 742
La Louvière[20],[21] - - - - - 141 470 142 019
Mons 252 872 249 334 248 986 251 901 257 804 259 237 260 855
Mouscron[20],[21] 70 693 70 056 69 966 72 380 75 200 - -
Soignies 170 868 173 297 177 398 183 169 188 389 105 179 108 487
Thuin 145 425 146 086 146 627 149 082 151 115 91 725 92 684
Tournai[20],[21] 141 212 140 550 141 337 144 486 146 831 - -
Tournai-Mouscron[20],[21] - - - - - 223 799 225 839
Province de Hainaut 1 286 649 1 279 467 1 286 275 1 309 880 1 335 360 1 346 840 1 360 074

Évolution démographique

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Nombre d'habitants × 1000

  • Source : Statbel - Remarque : 1806 - 1970 = recensements ; à partir de 1980 = population au 1er janvier[2]

Sécurité et secours

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Pour les services de police, la province est divisée en 23 zones de police.

En ce qui concerne les pompiers, la province est divisée en trois zones de secours :

Protection civile

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La province de Hainaut abritait une des six casernes de la protection civile belge sur son territoire : à Ghlin, jusqu'au [22].

masculin Football

masculin Basket-ball

masculin Handball

masculin Rugby à XV

masculin Waterpolo

féminin Volley-ball

féminin Rugby à XV

féminin Basket-ball

Sept maisons du tourisme couvrent le territoire de la province de Hainaut.

Folklore et festivités

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Notes et références

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  1. a b c d et e Décret de la Région Wallonne du 25 janvier 2018. - Décret modifiant les articles L1332-18 et L2212-6 ainsi que l'annexe 3 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation, publié au Moniteur Belge du 5 février 2018 (Numac : 2018200534)
  2. a b c d et e https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  3. « La Belgique et les départements sous la Révolution française », sur axl.cefan.ulaval.ca.
  4. « les.guillotines.free.fr/chrono… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  5. Isidore Plaisant, Pasinomie, ou Collection complète des lois, décrets, arrêtés et règlements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique de 1788 à 1832, tome 7, Bruxelles, 1835
  6. « La Belgique sera territoire français », sur les.guillotines.free.fr.
  7. Alain Jouret, La vie d’une localité entre Borinage et Haut Pays au début du XIXe siècle : Dour, de la fin de l’Empire français aux lendemains de la révolution de 1830, dans Annales du Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, V, 1989, p. 33-577.
  8. Traité de paix signé à Paris, le 30 mai 1814, article 3 : « Du côté de la Belgique, […] l'ancienne frontière, ainsi qu'elle existait le 1er janvier 1792, sera rétablie, […] avec les rectifications suivantes : […] 1° Dans le département de Jemmapes, les cantons de Dour, Merbes-le-Château, Beaumont et Chimay, resteront à la France ; la ligne de démarcation passera, là où elle touche le canton de Dour, entre ce canton et ceux de Boussu et Pâturage, ainsi que, plus loin, entre celui de Merbes-le-Château et ceux de Binche et de Thuin ; […] ».
  9. Ordonnance du 18 août 1814, qui réunit aux départements du Nord et des Ardennes divers cantons conservés à la France par le traité de paix conclu entre sa majesté et ses alliés, publié au Bulletin des lois du 6 septembre 1814.
  10. Alain Jouret, La vie d’une localité entre Borinage et Haut Pays...
  11. Ordonnance du 18 août 1814, article 1er : « Le canton de Dour est réuni au département du Nord et à l'arrondissement de Douai ».
  12. Ordonnance du 18 août 1814, article 2 : « Les cantons de Merbes-le-Château et de Beaumont sont réunis au département du Nord et à l'arrondissement d'Avesnes ».
  13. Ordonnance du 18 août 1814, article 3 : « Les cantons de Chimay, de Valcour, de Florenne, de Beauraing et de Gédinne, seront réunis au département des Ardennes et à l'arrondissement de Rocroy ».
  14. Koninklijk besluit van 16 maart 1815, nr 1, Staatsblad, 1815, 27
  15. Henri Pirenne, Histoire de Belgique, t. 3, Bruxelles, la Renaissance du Livre, 1950 (rééd.), p. 416.
  16. Jean-Pierre Maury, « Pays-Bas », sur univ-perp.fr (consulté le ).
  17. [1]
  18. Loi du 1er décembre 2013 portant réforme des arrondissements judiciaires et modifiant le Code judiciaire en vue de renforcer la mobilité des membres de l'ordre judiciaire (Moniteur belge du 10 décembre 2013)
  19. « Parquet du procureur du Roi », sur om-mp.be (consulté le ).
  20. a b c et d « Décret du modifiant les articles L1332-18 et L2212-6 ainsi que l'annexe 3 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation (Numac: 2018200534) », sur Le Moniteur belge, (consulté le ).
  21. a b c et d « Modification du découpage des arrondissements administratifs de la Wallonie en 2018-2019 », sur iweps.be, Iweps (consulté le ).
  22. Ugo Petropoulos, « En 2019, la Protection civile aura disparu à Ghlin » Accès libre, sur lavenir.net, (consulté le ).
  23. a et b « Accueil - VisitWapi », sur VisitWapi.
  24. « visitMons - Portail Touristique Officiel de la Région de Mons », sur visitMons - Portail Touristique Officiel de la Région de Mons.
  25. « Tourisme Au pays du centre », sur parcdescanauxetchateaux.be (consulté le ).
  26. « Pays de Charleroi », sur paysdecharleroi.be.
  27. « vacances et réservation aux Lacs de l'Eau d'Heure - Le Pays des Lacs - Plateforme de réservation en ligne qui rassemble toutes les offres touristiques du Pays des Lacs - Réservez directement vos hébergements et vos activités en toute sécurité. », sur visitthudinie.be.
  28. « Kryptowährungen brauchen Regeln », sur botteduhainaut.eu.

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Articles connexes

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Liens externes

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