Pierre Merli
Pierre Merli | ||
Fonctions | ||
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Député français | ||
– (8 ans, 9 mois et 29 jours) |
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Élection | 12 juin 1988 | |
Réélection | 28 mars 1993 | |
Circonscription | 7e des Alpes-Maritimes | |
Législature | IXe et Xe (Cinquième République) | |
Groupe politique | UDF (1988-1993) UDFC (1993-1997) |
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Prédécesseur | Circonscription créée | |
Successeur | Jean Leonetti | |
Sénateur français | ||
– (7 ans, 8 mois et 22 jours) |
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Élection | 28 septembre 1980 | |
Circonscription | Alpes-Maritimes | |
Groupe politique | GD | |
Maire d'Antibes | ||
– (24 ans, 2 mois et 28 jours) |
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Prédécesseur | Pierre Delmas | |
Successeur | Jean Leonetti | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Arezzo (Italie) | |
Date de décès | (à 82 ans) | |
Lieu de décès | Antibes (France) | |
Nationalité | Française | |
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Maires d'Antibes | ||
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Pierre Merli, né le à Arezzo (Toscane) et mort le [1] à Antibes (Alpes-Maritimes), est un homme politique français de centre-gauche.
Son action héroïque pour la défense de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale lui vaut la distinction de Juste parmi les nations[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Responsable de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR) sous la Quatrième République, il devient maire d'Antibes en 1971 et sénateur (de 1980 à 1988). Il adhère en novembre 1976 au Parti radical[3]. Il est député des Alpes-Maritimes de 1988 à 1997 en tant que radical valoisien.
Très proche de François Mitterrand, il est l'un de ses seuls amis à le tutoyer. Leur amitié ne se brise pas, en dépit de leurs divergences d'appréciation sur la stratégie d'Union de la gauche dans les années 1970. François Mitterrand interdit d'ailleurs expressément à la Fédération socialiste des Alpes-Maritimes de se réclamer de lui lorsque ses candidats doivent affronter Pierre Merli.
Il a été toutefois mis en examen en 1995 pour escroquerie immobilière[4] et condamné en 1999[5].
Distinctions honorifiques
[modifier | modifier le code]- Commandeur de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1939-1945
- Médaille de la Résistance
- Chevalier de l'Ordre du Mérite combattant
- Commandeur de l'Ordre de la Couronne de Belgique
- Juste parmi les nations
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Éric Duhamel, L'UDSR ou la genèse de François Mitterrand, préface d'Hubert Védrine, coll. Histoire, CNRS éditions, Paris, 2007, (ISBN 978-2-271-06503-2)
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « MERLI Pierre », sur senat.fr (consulté le ).
- « Antibes Avant d'être maire, Pierre Merli fut un Juste parmi les nations », sur archives.nicematin.com (consulté le ).
- Guy Porte, « Antibes : le maire, M. Pierre Merli adhère au parti radical », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Alain Leauthier, « Le maire d'Antibes a été mis en examen dans une affaire d'escroquerie immobilière », sur Libération.fr, Libération, (consulté le ).
- « Le promoteur Christian Pellerin condamné à un an de prison avec sursis », sur legalnews.fr, (consulté le ).
- Sénateur de la Cinquième République française
- Député des Alpes-Maritimes (Cinquième République)
- Sénateur des Alpes-Maritimes
- Maire d'Antibes
- Personnalité de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance
- Personnalité du Parti radical « valoisien »
- Personnalité de l'Union pour la démocratie française
- Juste parmi les nations français
- Député de la IXe législature de la Ve République
- Député de la Xe législature de la Ve République
- Commandeur de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Élève du lycée Masséna
- Naissance en février 1920
- Naissance à Arezzo
- Décès en novembre 2002
- Décès à 82 ans