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Pavel Dourov

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Pavel Dourov
Pavel Dourov au TechCrunch Disrupt Europe en 2013.
Fonction
Directeur général
Telegram Messenger (d)
depuis
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Павел Валериевич ДуровVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Russe (depuis le 25 déc. 1991)
Christophien (depuis le 22 mai 2013)
Émirienne (depuis fév. 2021)
Française (depuis le 23 août 2021)
Domicile
Russie (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Valeri Dourov (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Nikolaï Dourov (frère aîné)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Telegram Messenger (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire de
VKontakte (jusqu'en ), Telegram Messenger (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Idéologie
Membre de
Œuvres principales

Pavel Dourov (en russe : Павел Дуров) ou Paul du Rove, né le à Leningrad en Union soviétique, est un informaticien et chef d'entreprise russe, naturalisé français en 2021 et possédant également les nationalités christophienne (depuis 2013) et émiratie (depuis 2021).

Il est le cofondateur en 2006 du site web de réseautage social VKontakte, dont il est le directeur général jusqu'en . En 2011, Pavel Dourov devient une des dix personnes qui comptent le plus sur Internet en Russie[1]. Il a cofondé l'application Telegram en 2013[2]. Sa fortune est estimée à 15 milliards de dollars en 2021[3].

Biographie

Origines, jeunesse et formation

Bien que né à Leningrad, Pavel Valerievitch Dourov (en russe : Павел Валерьевич Дуров) passe une grande partie de son enfance en Italie, à Turin. Sa mère, la journaliste Albina Alexandrovna, élève ses trois enfants : le premier, issu d’un premier mariage, puis Nikolaï et Pavel. Son père, Valeri Dourov (en), professeur d'université, est l'auteur de biographies de Jules César et de Néron. En 1988, il enseigne en Italie[4], à l’institut de langue russe de Turin, où Pavel est scolarisé à l'école primaire[5].

Dans les années 1990, la famille retourne en Russie, où Pavel entre dans l’une des plus prestigieuses écoles de Saint-Pétersbourg, le Gymnase académique, où il intègre la section « linguistique-mathématiques »[6].

En 2002, Pavel intègre la faculté de philologie de l'université d'État de Saint-Pétersbourg (SPbGU), dans la spécialité « Philologie anglaise et traduction ». Pour ses réalisations académiques et sa contribution à la vie étudiante de l'université, il reçoit une bourse du Gouvernement de la fédération de Russie, puis une bourse du président de la fédération de Russie. Pavel est trois fois lauréat de la bourse Potanine, récompensé notamment pour ses capacités de leadership[7]. Il gagne des olympiades en informatique, linguistique et design[8], et organise des événements à l'échelle de l'université[9]. Pavel obtient son diplôme de cette université en 2006[10], mais ne l'a toujours pas récupéré en 2012[11].

Pendant ses études à l'université de Saint-Pétersbourg, Pavel crée des projets Internet à but non lucratif, destinés à améliorer la qualité de la vie publique et scientifique de l'université[7]. Ces projets incluent les sites Durov.com et Spbgu.ru[8]. Le premier est une bibliothèque électronique de rapports universitaires et un lieu d'échange d'idées et d'opinions entre étudiants; le second est un forum de l'université, où Pavel initie souvent diverses discussions, dans lesquelles, en utilisant différents comptes, il débat avec lui-même[11].

À l'été 2006, Dourov estime que ses sites pour étudiants, malgré leur popularité, ne sont pas efficaces pour unir les étudiants, car ceux-ci y participent anonymement. Plus tard, un vieil ami de Pavel, de retour d'études aux États-Unis, l'informe des projets en cours dans les universités américaines — notamment Facebook, où les utilisateurs affichent leurs vrais noms et photos. Dourov décide d'adopter ce modèle de site en Russie, c'est-à-dire sans anonymat. Le nom initial du projet — « Student.ru » — est remplacé par Pavel par « VKontakte », car, selon lui, « tôt ou tard, on devient tous diplômés »[12].

Dourov se lance dans la réalisation du projet immédiatement après l'université[7]. Pavel et son frère, Nikolaï Dourov, créent une société à responsabilité limitée, « VKontakte », et lancent une version bêta du réseau éponyme, dont le domaine — vkontakte.ru — est, selon les données officielles, enregistré le 1er octobre 2006. Initialement, le site est fermé, c'est-à-dire que l'inscription n'est possible que sur invitation personnelle. Mais dès la fin de l'année, l'inscription devient libre[8]. En quelques jours, le réseau attire plus de 2 000 utilisateurs; grâce à un concours offrant un iPod à celui qui inviterait le plus grand nombre d'amis[11]. La croissance rapide du nombre d'utilisateurs oblige les créateurs à changer de serveurs et à améliorer les infrastructures du site. Pavel reçoit à plusieurs reprises des offres d'achat de son produit, mais il les refuse. À la place, le programmeur attire des investisseurs pour son projet. «VKontakte» se développe rapidement. En 2007, VK devient le troisième site le plus populaire de Russie, et en 2008, le nombre d'utilisateurs dépasse les 20 millions d'utilisateurs[8]. En 2010, l'entreprise de Pavel s'installe dans l'immeuble de la compagnie Singer, situé sur la perspective Nevski, en face de la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan de Saint-Pétersbourg[11].

Pavel Dourov et Alexandre Pliouchtchev (ru) lors de la cérémonie de remise des Prix du Runet en 2010.

Positionnement politique

Pavel Dourov se présente volontiers comme un opposant à Vladimir Poutine[13]. Il a des idées politiques et économiques libérales. Il se définit lui-même comme un libertarien partisan du laisser-faire, mais se dit aussi inspiré par Che Guevara et Steve Jobs[14],[15].

Le 16 avril 2014, il refuse publiquement de transmettre les données des manifestants ukrainiens aux agences de sécurité russes et de bloquer la page d'Alexeï Navalny sur VK[16].

Réagissant aux attentats du 13 novembre 2015 en France, il accuse le gouvernement français d'être responsable des attentats « au même titre que Daech » et de prendre « l'argent des Français qui travaillent dur via des taxes horriblement élevées pour les dépenser en menant des guerres inutiles au Moyen-Orient et créer un paradis social parasitique pour les immigrés d'Afrique du Nord »[17],[18].

Nationalités

En 2013, il demande la nationalité de l'État caribéen de Saint-Christophe-et-Niévès[10],[19], qu'il obtient en 2014[20].

Le 25 août 2021, malgré de nombreuses alertes concernant la probité de Telegram[21], il est naturalisé français[19],[22]. Son nom est francisé en Paul du Rove par décret du [23],[17]. Bien qu'il n'ait jamais résidé en France et ne parle pas couramment le français, il a bénéficié d'une procédure exceptionnelle dite de « l'étranger éminent ». Initiée par le ministre des Affaires étrangères, elle accorde la nationalité française à « un étranger francophone qui contribue par son action éminente au rayonnement de la France et à la prospérité de ses relations économiques internationales ». Le gouvernement français n'a jamais officiellement communiqué les raisons de sa naturalisation[24]. Selon la cellule investigation de Radio France « "Emmanuel Macron avait rencontré le patron de Telegram et il y avait la volonté des deux côtés qu’il acquière la nationalité française", raconte une source proche du dossier, confirmant ainsi les informations du Wall Street Journal. Emmanuel Macron l’assume d’ailleurs "totalement". Il l’a dit lors d’une conférence de presse à Belgrade, le 29 août dernier (2024), au lendemain de la mise en examen de Pavel Dourov en raison des contenus illégaux publiés sur son application. Le chef de l’État explique alors valoriser des profils "qui développent de la richesse, de l’innovation, qui rayonnent dans le monde". »[21].

Philanthropie

Le , lors de la conférence « Digital Life Design » à Munich, Pavel Dourov rencontre Jimmy Wales sur la scène de la conférence Digital Life Design (en), et fait don à la Wikimedia Foundation d’un million de dollars[25].

Régime alimentaire

Pavel Dourov affirme ne consommer ni alcool, ni caféine, ni médicaments, ni viande et, depuis 2018, aucun produit laitier ni gluten. En 2019, il annonce ne manger que du poisson, avant de s'essayer à un jeûne d'un mois[26].

Vie privée

Pavel Dourov se vante d'être un « généreux donneur de sperme », père génétique par ce biais de plus de cent enfants à travers le monde[27]. Sa compagne de 2013 à 2022, Irina Bolgar, a par ailleurs trois enfants de Pavel Dourov et a initié la procédure le visant pour violences graves sur l'un de leurs fils[28]. Il partage actuellement la vie de sa fiancée, une jeune femme de plus de quinze ans sa cadette et experte en cryptomonnaies, Yulia Vavilova[29], qui attend leur premier enfant.

Activités entrepreneuriales

Projet étudiant

Pavel Dourov est également connu pour être à l'origine d'autres projets d'étudiants, en particulier Durov.com, site destiné principalement aux étudiants en sciences humaines, et SPBGU.ru, forum pour les étudiants de l'université.

VKontakte

Création de VKontakte

Il lance en VKontakte (en contact) : le « Facebook russe »[30] est créé avec l'aide de Viatcheslav Mirilachvili[31]. La référence au modèle américain n'est pas cachée, de l'architecture jusqu'au design, tout s'en inspire.

Dissensions avec le Kremlin

Ilia Cherbovitch, PDG de United Capital Partners et membre des conseils d'administration de Transneft (pipelines) et de Rosneft (pétrole et gaz), est également un proche du pouvoir. Il profite d'une mésentente entre différents actionnaires du groupe VKontakte pour en acheter secrètement 48 %[32].

Éviction

Le , sur le ton d'une blague de potache, il annonce au conseil d'administration de VKontakte qu'il démissionne. Le conseil d'administration ne prend pas la chose à la légère et enregistre la démission. Pavel Dourov retire sa démission trois jours plus tard. Mais le retrait de sa démission lui est refusé pour « vices de formes » le [33].

Il paie aussi son refus de donner au pouvoir russe les données d'opposants politiques utilisant VKontakte[10].

À la suite de son éviction de VKontakte, Pavel Dourov décide de quitter la Russie et, le , il part pour une destination inconnue. Il affirme que son départ est « sans retour » et que la Russie est à ce jour incompatible avec le modèle de développement économique des start-ups de l'Internet[34]. Le magazine américain Wired affirme qu’il surjoue ses désaccords avec le pouvoir russe et qu’il aurait continué à fréquenter Saint-Pétersbourg pendant au moins trois années après ses supposés démêlés avec le Kremlin[35].

Telegram

La vente de ses parts de VKontakte (13 %) lui rapporte 300 millions de dollars, qu'il met à profit pour créer la messagerie Telegram, avec son frère Nikolaï, un mathématicien[10].

Affaires judiciaires

En Russie

En , pendant les protestations contre les résultats contestés des élections législatives, le Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB) demande à Dourov de bloquer cinq communautés sur VKontakte (dont quatre contiennent dans leur titre « contre Russie unie ») et deux événements sur ce même réseau. Dourov refuse de le faire. Après cela, il est convoqué pour s'expliquer devant le procureur de Saint-Pétersbourg[36].

Une perquisition est menée à son domicile le , pour une enquête sur un policier victime d'un accident de voiture. Son frère Nikolaï estime que la perquisition est un signe de pression du gouvernement[36].

En France

Le , il est interpellé à l'aéroport du Bourget[37] dans le cadre d'un mandat de recherche et d'une enquête préliminaire[38].

Dourov est accusé de complicité et de négligence concernant son service Telegram, où des crimes graves — trafic de drogue, exploitation sexuelle d'enfants ou fraude, notamment —, ont fréquemment lieu. Il est arrêté à son arrivée en France en provenance d'Azerbaïdjan. Des rapports indiquent qu'il figure sur la liste des personnes recherchées par les autorités françaises et que son arrestation est due à son refus de coopérer avec la justice, notamment sur des questions liées aux activités de Telegram[39]. Selon la police française, l'activité criminelle sur Telegram se déroule sans entrave en raison du manque de modérateurs[40].

Le , une enquête pour des «violences graves» sur l'un de ses enfants à Paris est par ailleurs ouverte à son encontre[41].

Le même jour, la procureure de la République du parquet de Paris annonce dans un communiqué de presse que la garde à vue de Pavel Dourov, en cours depuis le 24 août, a été levée. Elle indique dans ce même communiqué qu'il est désormais mis en examen d'une pléthore de faits relevant du crime organisé. Il a été placé sous un contrôle judiciaire lui interdisant notamment de quitter le territoire français et lui ordonnant de fournir un cautionnement de 5 millions d'euros. Le contrôle judiciaire prévoit également qu'il doit se rendre au commisariat deux fois par semaine[42],[43].

Réactions

Aux États-Unis, Elon Musk dénonce l’arrestation de Pavel Dourov et lance le mot-dièse #FreePavel (« Libérez Pavel »). De même, plusieurs figures de droite, dont Robert Francis Kennedy Jr., le soutiennent[44].

Les autorités russes critiquent l’arrestation de Dourov et accusent la France d’être un pays liberticide. Pour le député Alekseï Pouchkov, Paris est une « dictature libérale »[44]. L'arrestation suscite aussi des critiques de la part des membres de l'opposition russe, qui affirment qu'il s'agit d'un « cadeau pour Poutine »[45].

Trois jours après l'arrestation de Pavel Dourov en France, les Émirats arabes unis demandent à la France de fournir des services consulaires à Dourov (qui détient la nationalité émirienne), rappelant que la sécurité de leurs citoyens est une priorité[46].

Pour Andy Yen, fondateur et PDG de Proton, « l'arrestation du directeur de Telegram est un suicide économique pour la France »[47].

Distinctions

En 2007, le journal Business-Petersburg le nomme comme l'un des gagnants du concours « Meilleurs Jeunes Entrepreneurs 2007 ».

En 2021, le média Politico le classe parmi les 28 personnalités européennes les plus puissantes d'Europe. Il est numéro un de la catégorie « disrupteurs »[48].

Notes et références

  1. (en) « The Top 30 Russian internet business people », sur www.gigaom.com, .
  2. « Why Telegram has become the hottest messaging app in the world », sur The Verge (consulté le )
  3. (en) « Pavel Durov », sur forbes.com (consulté le )
  4. « Is Pavel Durov, Russia's Zuckerberg, a Kremlin Target? », sur BloombergView (consulté le ).
  5. (it) « Pavel Durov: "La Russia non è più un paese per Internet" », sur La Repubblica, .
  6. Frédéric Migeon, « Qui est vraiment Pavel Dourov, le fondateur de Telegram ? », sur Revue21.fr, (consulté le ).
  7. a b et c (en) « Pavel Durov » [archive du ], Digital Life Design (consulté le )
  8. a b c et d (ru) Меллер, Алла., « Павел Дуров. Не просто талантливый программист и создатель vkontakte.ru » [archive du ], Финансы.asia,‎ (consulté le )
  9. (ru) « О сайте » [archive du ], Spbgu.ru (consulté le )
  10. a b c et d Pascal Grandmaison, « Pavel Durov, l'homme des messages chiffrés », Le Figaro Magazine, semaine du 7 septembre 2018, p. 22-23.
  11. a b c et d (ru) Кононов, Николай; Игуменов, Валерий., « Код Павла Дурова » [archive du ], sur Forbes,‎ (consulté le )
  12. (ru) Дуров, Павел., « Немного об истории «контакта» » [archive du ], ВКонтакте,‎ (consulté le )
  13. « Pavel Dourov, l'enfant terrible du Web russe », (consulté le ).
  14. « Pavel Durov, prophète libertarien de l’ Internet russe », Business Herald (consulté le ).
  15. (en) Anthony Bond, « Russia’s Zuckerberg, 27, folds notes into paper aeroplanes and spends weekend throwing them from his window (until people were acting ‘like animals’) », Daily Mail, (consulté le ).
  16. « Pavel Durov, le créateur de la messagerie utilisée par Daech », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. a et b « Le mystérieux passeport français de Pavel Durov, fondateur de Telegram », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. Kesso Diallo, « Français, libertarien, anti-Poutine… qui est Pavel Durov, le discret patron de la messagerie Telegram? » Accès libre, sur BFM TV, (consulté le )
  19. a et b Damien Leloup, « Telegram, base arrière et opaque du militantisme en ligne », lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. (en) « Vkontakte Founder Pavel Durov Becomes Citizen of St. Kitts and Nevis », The Moscow Times,‎ (lire en ligne).
  21. a et b « Enquête : La demande de naturalisation de Pavel Dourov, le patron de la messagerie Telegram, impulsée au plus haut niveau de l’État, malgré des alertes », sur Franceinfo, (consulté le ).
  22. « Décret du 23 août 2021 portant naturalisation, réintégration, mention d'enfants mineurs bénéficiant de l'effet collectif attaché à l'acquisition de la nationalité française par leurs parents, francisation de noms et de prénoms et libération de l'allégeance française », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Décret du 11 mai 2022 portant francisation de noms et prénoms d'étrangers ayant acquis ou recouvré la nationalité française », Journal officiel de la République française, .
  24. « Telegram: la mystérieuse nationalité française de Pavel Durov », sur BFMTV (consulté le ).
  25. « Rebelle, libertarien : Pavel Dourov, créateur de la sulfureuse appli Telegram », sur L'Obs (consulté le ).
  26. (en) « Durov's Channel », sur Telegram (consulté le ).
  27. « Six choses à savoir sur Pavel Dourov, le patron milliardaire de Telegram », sur rts.ch, (consulté le )
  28. Élise Viniacourt et Laurent Léger, « L’ex-compagne de Pavel Dourov se livre sur le fondateur de Telegram, entre vie de luxe et violences sur enfant », sur Libération (consulté le )
  29. « Pavel Durov : on a retrouvé le patron de Telegram sur les Champs-Élysées », sur parismatch.com, (consulté le )
  30. « Pavel Dourov, le fondateur du "Facebook russe", a quitté la Russie », sur RTBF Info, (consulté le )
  31. Thomas Gras, « Chez VKontakte à Saint-Pétersbourg », sur Le Courrier de Russie, (consulté le )
  32. (en) « Pavel Durov in big trouble », sur Business Insider,
  33. « Pavel Durov dit niet à Moscou », sur www.latribune.fr,
  34. (en) « Durov, Out For Good From VK.com, Plans A Mobile Social Network Outside Russia », sur Techcrunch, .
  35. « Comment fonctionne l’application Telegram ? Qui s’en sert côté ukrainien et côté russe ? Nos réponses à vos questions », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. a et b (en) « The Kremlin social media takeover », sur The New York Times, .
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  38. (en) « Founder and CEO of Telegram arrested at French airport on multiple charges », sur Jérusalem Post, (consulté le ).
  39. Antoine Llorca et Raphaël Maillochon, « INFO TF1/LCI : le fondateur et PDG de la messagerie Telegram interpellé en France » Accès libre, sur TF1 INFO, (consulté le ).
  40. (en) Reuters, « Telegram messaging app CEO Durov arrested in France » Accès libre, sur Reuters, (consulté le ).
  41. (en) Le Figaro avec AFP, « Le PDG de Telegram Pavel Durov visé aussi par une enquête pour violences sur un de ses enfants à Paris » Accès libre, sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  42. Ouest-France, « Le PDG de Telegram, Pavel Durov, mis en examen et placé sous contrôle judiciaire », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  43. « Arrestation du PDG de Telegram: Pavel Durov mis en examen et libéré sous contrôle judiciaire », sur Tribune de Genève, (consulté le )
  44. a et b Damien Leloup et Benjamin Quénelle, « L’arrestation en France de Pavel Durov, le PDG de Telegram, une première mondiale », sur Le Monde, (consulté le ).
  45. (ru) « Это подарок для Владимира Путина », sur Meduza,‎ (consulté le ).
  46. (en) « UAE weighs in on Telegram CEO Pavel Durov’s detention by France », sur Al Jazeera, (consulté le )
  47. Anouch Seydtaghia, « Andy Yen, à la tête de Proton: «L’arrestation du directeur de Telegram est un suicide économique pour la France» », Le Temps, (consulté le )
  48. (en-US) « POLITICO 28 », sur POLITICO, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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