Pajuelera
Naissance | |
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Décès |
Date inconnue |
Nom de naissance |
Nicolasa Escamilla |
Pseudonyme |
La Pajuelera |
Période d'activité |
À partir de |
Nicolasa Escamilla plus connue sous le pseudonyme de la « Pajuelera » est la première femme torero connue de l'histoire de la tauromachie. Ses performances à cheval ont été immortalisées par la planche no 22 de La Tauromaquia de Francisco de Goya.
Présentation et carrière
[modifier | modifier le code]Née à Valdemoro, province de Madrid, en 1776, elle est d'abord petite marchande d'allumettes, activité qui lui vaut son apodo (Pajuelera = de Paja, paille)[1]. À une époque où les femmes ne se présentaient pas dans l'arène, Goya a cru bon de mettre son action sur le compte de son courage viril, d'autant plus qu'elle n'avait pas un aspect très féminin selon les critères de l'époque[1].
Au moment où Goya réalise la gravure, cette femme torero, cavalière hors du commun, avait déjà fait le tour de toutes les grandes plazas d'Espagne, remportant des succès à chaque fois. Le peintre qui l'avait vu toréer lorsqu'il était jeune, avait été impressionné par cette « maîtresse-femme ». Il réalisa la gravure qui devait l'immortaliser lorsqu'il avait soixante ans, alors que la « Pajuelera » avait déjà conquis toutes les plazas d'Espagne, y compris celle de Madrid, à une époque où la corrida était beaucoup plus violente qu'elle ne l'est de nos jours (cette notule a été écrite en 2003)[2]. La date de la mort de la Pajuelera reste inconnue.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bérard 2003, p. 472
- Bérard 2003, p. 473
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)