Gyula Andrássy le Jeune
Député de l'Assemblée nationale de Hongrie 1922-1926 legislative term (d) 1920-1922 legislative term (d) | |
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Ministre des Affaires étrangères d'Autriche-Hongrie | |
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Ludwig von Flotow (en) | |
Député de l'Assemblée nationale de Hongrie 1905-1906 legislative term (d) 1906-1910 legislative term (d) 1910-1918 legislative term (d) | |
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Député de l'Assemblée nationale de Hongrie 1901-1905 legislative term (d) | |
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Ministre en charge du roi Gouvernement Wekerle I (d) | |
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Député de l'Assemblée nationale de Hongrie 1896-1901 legislative term (d) 1901-1905 legislative term (d) | |
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Comte |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Homme politique, militaire, diplomate, écrivain |
Famille | |
Père | |
Mère |
Katalin Andrássy (en) |
Fratrie | |
Conjoint |
Eleonóra Zichy (en) (de à ) |
A travaillé pour |
Gouvernement fédéral autrichien Nyugat Tortenelmi Szemle (d) |
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Parti politique | |
Membre de | |
Conflit | |
Distinctions |
Gyula Andrássy, né le à Tőketerebes (aujourd'hui Trebišov en Slovaquie), mort le à Budapest, appelé le Jeune pour le distinguer de son père Gyula Andrássy (1823-1890), est un homme politique hongrois. Il est surtout connu comme chef de l'opposition hongroise pendant la Première Guerre mondiale.
Origines et carrière jusqu'à la guerre
[modifier | modifier le code]Gyula (Julius), comte de Csík-Szent-Király et Kraszna-Horka, est le deuxième fils du ministre Gyula Andrássy et de la comtesse Katinka Kendeffy (en). Il appartient à la famille Andrássy, lignée de magnats du royaume de Hongrie qui devient en 1867 une des deux composantes de la double monarchie austro-hongroise. En 1885, il est élu à la diète de Hongrie. En 1892, il est sous-secrétaire d’État dans le ministère de Sándor Wekerle. En 1894, il est désigné comme ministre a latere, c'est-à-dire représentant de la Hongrie au sein du gouvernement central de la monarchie. En 1898, avec son frère, il quitte le parti libéral mais il y reviendra après la chute du gouvernement de Dezső Bánffy en 1899. De 1906 à 1910, il est ministre de l'intérieur de Hongrie dans le nouveau gouvernement Wekerle. Il est, avec Mihály Károlyi, István Tisza et Albert Apponyi, une des quatre figures issues de la noblesse hongroise qui dominent la politique intérieure du royaume. En 1912, il représente l'Autriche-Hongrie dans les négociations qui accompagnent les guerres balkaniques.
En , il reconstitue le parti constitutionnel. Il s'oppose à la politique belliqueuse du premier ministre István Tisza[1].
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Après les premières défaites de l'armée russe en 1914, Andrássy se prononce pour une paix négociée[1]. Au début d', après la conquête de la Pologne russe par les Empires centraux, il présente un projet de réforme qui remplacerait le « dualisme » austro-hongrois par un trialisme incluant un royaume de Pologne reconstitué, mais István Tisza, alors premier ministre hongrois, s'oppose à toute remise en cause du compromis austro-hongrois[2].
Andrássy se montre critique envers le chef d'état-major général Franz Conrad von Hötzendorf qu'il rend responsable de la défaite austro-hongroise lors de l'offensive Broussilov et, le 27 juillet 1916, il accueille avec joie la désignation du feld-maréchal allemand Hindenburg comme commandant en chef du front de l'Est, réduisant Conrad à un rôle subordonné[3].
Le 24 octobre 1918, l'empereur-roi Charles Ier désigne Andrássy comme ministre commun des affaires étrangères et l'envoie en Suisse pour négocier avec les Alliés. Le , Andrássy envoie une note au président américain Woodrow Wilson, exprimant son souhait de conclure une paix séparée et de reconnaître les droits des minorités nationales mais cette offre est trop tardive pour influer sur les évènements : avec l'effondrement des puissances centrales, les Alliés rejettent les propositions austro-hongroises. De retour à Vienne, Andrássy conseille à l'empereur de signer une paix immédiate mais il doit quitter le ministère le [1]. Mihály Károlyi, nommé premier ministre le , précipite la séparation de l'Autriche et de la Hongrie tandis que le commandement austro-hongrois, le 3 novembre 1918, signe l'armistice de Villa Giusti avec les Alliés.
Dernières années
[modifier | modifier le code]Gyula Andrássy reprend son activité politique au sein du royaume de Hongrie dans les premières années de l'après-guerre. En 1920, il devient le chef du parti chrétien-démocrate.
Partisan des Habsbourg-Lorraine, il soutient la tentative de restauration du roi Charles IV en 1921. Après l'échec de cette tentative, il se retire du parlement en 1926. Il meurt à Budapest le [1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Tucker 2006, p. 154-155.
- Lemke et 1977.
- Herwig 2014, p. 208.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Traductions
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Gyula Andrássy der Jüngere » (voir la liste des auteurs) dans sa version du .
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gyula Andrássy the Younger » (voir la liste des auteurs) dans sa version du .
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Holger Herwig (en), The First World War: Germany and Austria-Hungary 1914-1918, Bloomsbury, (lire en ligne)
- (en) Spencer Tucker, « Andrássy, Gyula », dans World War I: A Student Encyclopedia, vol. vol. 1 A-D, ABC Clio, (lire en ligne), p. 154-155
- (de) Heinz Lemke, Allianz und Rivalität. Die Mittelmächte und Polen im ersten Weltkrieg, Wien/Köln/Graz, Böhlau, .