Giustina Rocca
Giustina Rocca, née dans la seconde moitié du XVe siècle à Trani[1] (royaume de Naples) et morte en 1502 dans la même ville, est une juriste italienne de la Renaissance[2], considérée comme la première femme avocate au monde et comme une source d'inspiration du personnage de Portia dans la pièce de Shakespeare Le Marchand de Venise[3],[1].
Contexte
[modifier | modifier le code]En 1496, Trani passe (provisoirement) sous le contrôle de la république de Venise, de même que Brindisi et Otrante, en conséquence d'un prêt consenti au roi de Naples Ferdinand II, qu'il ne peut rembourser, ayant été évincé en 1495 du trône par l'armée du roi de France Charles VIII (première guerre d'Italie).
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines familiales, mariage et formation
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Giustina Rocca est la fille d'Orazio Rocca, orateur au Sénat de Naples[pas clair].
Elle épouse[Quand ?] le capitaine royal Giovanni Antonio Palagano. Quatre enfants naissent de ce mariage, dont une fille, Cornelia, morte en 1492 avant l'âge de vingt ans[3].
Carrière
[modifier | modifier le code]Giustina Rocca est avocat[pas clair] au tribunal de Trani.
À partir de 1496, Venise est représentée à Trani par un gouverneur, Ludovico Contarini. Giustina est traditionnellement considérée[pas clair] comme s'étant spécialisée dans les relations entre la municipalité de Trani et ce gouverneur,.
Le , elle prononce devant lui une sentence arbitrale[pas clair].
Mort et inhumation
[modifier | modifier le code]Dans ses dernières volontés, dictées à un notaire le , elle demande à être enterrée dans la cathédrale de Trani à côté de sa fille Cornelia[3].
Hommages
[modifier | modifier le code]Sa vie est célébrée dans le Tractatus de iure patronatus (1533), du juriste local Cesare Lambertini[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Ilaria Li Vigni, Penaliste nel Terzo Millennio, FrancoAngeli, , 16–17 p. (ISBN 978-88-917-4835-5, lire en ligne)
- (it) Rosetta Silvestri Baffi, Giustina Rocca, giurista del Cinquecento, Edizioni del centro librario,
- (it) Bianca Consiglio, « Giustina Rocca », Enciclopedia Delle Donne (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (it) S. Capozzi, La collana delle donne illustri di Trani, Trani, 1921, pp. 56–57.
- (it) Francesco Babudri, « Giustina Rocca, modello ideale di Porzia di Belmonte shakespeariana », Bari Stampa, IV° année, n° 14, 10 avril 1954.
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
