Friedrich Schiller
Nom de naissance | Johann Christoph Friedrich Schiller |
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Naissance |
Marbach am Neckar Duché de Wurtemberg |
Décès |
(à 45 ans) Weimar, Duché de Saxe-Weimar |
Activité principale |
Poète, dramaturge et écrivain |
Langue d’écriture | allemand |
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Mouvement | Sturm und Drang, classicisme de Weimar |
Genres |
essai, poésie, théâtre, roman |
Œuvres principales
- Les Brigands (1781)
- Cabale et Amour (1783)
- Ode à la joie (1785)
- Don Carlos (1787)
- Du sublime (1798)
- Guillaume Tell (1804)
Compléments
- Proche collaborateur de Johann Wolfgang von Goethe
Friedrich (von) Schiller est un poète, écrivain et théoricien de l'esthétique, né le à Marbach am Neckar et mort le à Weimar.
Il fait partie des grands classiques de la langue allemande[1]. D'abord célèbre pour ses pièces de théâtre, il est aussi l'auteur de nombreux poèmes et ballades devenus des incontournables du patrimoine littéraire allemand. À cette œuvre poétique et théâtrale s'ajoutent des essais philosophiques traitant de questions esthétiques et sociales, en particulier La Grâce et la Dignité et les Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme, qui influenceront l'idéalisme tout autant que le romantisme allemand[2]. Il enseignera aussi l'histoire, mettant en avant l'idée d'une « histoire universelle »[3]. Son amitié avec Johann Wolfgang von Goethe, autre figure centrale de la culture allemande, marque fortement la fin de sa vie et de son œuvre[4].
Biographie
[modifier | modifier le code]Johann Christoph Friedrich Schiller[5] est né en 1759 à Marbach am Neckar, dans le Saint-Empire romain germanique, d’un père militaire dans les armées du Wurtemberg. Quelques années plus tard, vers 1766, sa famille s’installe à Louisbourg et y reste jusqu’en 1780. Bien qu’il passe son enfance et sa jeunesse dans une certaine pauvreté, il attire l’attention du duc de Wurtemberg, Charles-Eugène, qui lui propose d'intégrer les rangs de l'établissement qu'il a créé, la Karlsschule. En 1773, Schiller commence à étudier le droit puis, à partir de 1775, la médecine.
En 1780, il écrit son Diplomarbeit (Thèse de fin d'études qui est présenté à un jury) et devient médecin militaire à Stuttgart. En 1781, il publie Les Brigands anonymement et ses relations avec le duc de Wurtemberg se tendent. En 1782, Schiller, médecin militaire, se retrouve en détention quelques jours à Asperg pour cause d’éloignement non autorisé (presque de la désertion). Il était allé assister à Mannheim, ville de l'Électorat de Palatinat, à la représentation de sa pièce Les Brigands sans autorisation.
En 1783, il travaille comme bibliothécaire et obtient un contrat jusqu’en 1785 comme poète de théâtre à Mannheim au service de l'électeur Charles-Théodore de Bavière. À partir de 1784, et durant plusieurs mois, il entretient avec Charlotte von Kalb une relation placée sous l'angle de la passion, dont témoigne leur correspondance[6].
Pendant quelques années, il déménage souvent : Leipzig et Dresde (Électorat de Saxe), puis Weimar (Duché de Saxe-Weimar), sous la protection du duc Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach, où il rencontre pour la première fois Goethe en 1788. Demeurant dans le duché, à la fin de cette année, il décroche une place de professeur d’histoire et philosophie à Iéna où il s’installe l’année suivante. Il écrit des œuvres historiques. Il sympathise alors avec un autre personnage célèbre de son temps : Wilhelm von Humboldt.
En 1790, il épouse Charlotte von Lengefeld (1766-1826) (sœur de Caroline von Beulwitz), avec qui il aura quatre enfants. En 1791, il devient pensionnaire du prince Frédéric-Christian II de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg. En 1794, Goethe le pousse à écrire pour le journalisme satirique. Il réprouve également l'adultère et le remariage de sa belle-sœur avec son ami Wilhelm von Wolzogen.
En 1798, il apprend que depuis six ans, le , la France de la Révolution française lui a accordé la citoyenneté française[7], à la suite de ses nombreux écrits contre les tyrans.
En 1799, il retourne à Weimar où Goethe le convainc d’écrire de nouvelles pièces de théâtre. Il prend avec Goethe la direction du théâtre de la Cour ducale qui se place très vite à la pointe de la scène théâtrale allemande, permettant une renaissance du genre dramatique. En 1802, il est anobli : la particule von est ajoutée à son nom. Il reste à Weimar jusqu’à sa mort de la tuberculose, à l'âge de 45 ans.
Depuis 1934, l'université d'Iéna porte le nom de Friedrich-Schiller.
Œuvres
[modifier | modifier le code]Poésie
[modifier | modifier le code]- 1776 : Le Soir
- 1777 : Le Conquérant
- 1780 : Élégie sur la mort d’un adolescent.
- 1782 : Anthologie
- 1785 : Ode an die Freude) chantée dans le quatrième et dernier mouvement de la Symphonie n° 9 de Beethoven et devenue l'Hymne officiel de l'Union européenne (Hymne à la joie)
- 1786 : L'histoire du monde est le tribunal du monde
- 1788 : Les Dieux de la Grèce
- 1789 : Les Artistes
- 1795 : L’Image voilée de Saïs
- 1797 : Ballades, Xénies (écrit avec Goethe)
- 1799 : Les Mots de l’illusion parlant du Droit, du Bonheur et de la Vérité
- 1802 : Cassandre
- L’ancienne Pompéi est ressuscitée
Essais
[modifier | modifier le code]- 1777 : Sur les relations de la nature bestiale de l’homme avec sa nature mentale
- 1784 : Le Théâtre considéré comme une institution morale
- 1792 : De la cause du plaisir que nous prenons aux objets tragiques
- 1793 : Sur la grâce et la dignité, Fragment sur le sublime, Du pathétique
- 1794 : Sur l’éducation esthétique de l’homme (dans Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme), Sur les limites du beau, Sur le danger des mœurs esthétiques et Sur l'utilité morale des mœurs esthétiques
- 1795 : Sur la poésie naïve et sentimentale
- 1797 : Sur la poésie épique et dramatique (écrit avec Goethe)
- 1798 : Du sublime
Théâtre
[modifier | modifier le code]- 1781 : Les Brigands (Die Räuber) qui inspira l’opéra I masnadieri de Giuseppe Verdi
- 1782 : La Conjuration de Fiesque de Gênes (Die Verschwörung des Fiesco zu Genua) qui inspira l'opéra Fiesque d’Édouard Lalo et le film muet italien La congiura dei Fieschi de Ugo Falena
- 1783 : Cabale et Amour ou Intrigue et Amour (Kabale und Liebe - Ein bürgerliches Trauerspiel) qui inspira l’opéra Luisa Miller de Giuseppe Verdi
- 1787 : Don Carlos (Don Karlos, Infant von Spanien) qui inspira l’opéra homonyme de Giuseppe Verdi
- 1797 : L’Almanach des Muses (Musenalmanach)
- 1799 : Wallenstein qui inspira l'œuvre symphonique homonyme de Vincent d'Indy
- 1800 : Marie Stuart (Maria Stuart) qui inspira l’opéra Maria Stuarda de Gaetano Donizetti
- 1801 : La Pucelle d'Orléans (Die Jungfrau von Orléans) qui inspira l’opéra Giovanna d'Arco de Giuseppe Verdi, l’opéra homonyme de Piotr Ilitch Tchaïkovski et le poème symphonique Jeanne d'Arc de Moritz Moszkowski.
- 1803 : La Fiancée de Messine (Die Braut von Messina)
- 1804 : Guillaume Tell (Wilhelm Tell) qui inspira l’opéra homonyme de Gioachino Rossini et le film muet italien Guglielmo Tell d'Ugo Falena
Traductions
[modifier | modifier le code]- Macbeth de Shakespeare (1800)
- Phèdre de Racine
- Iphigénie à Aulis d’Euripide
Récits
[modifier | modifier le code]- 1786 : Le Criminel par infamie
Histoire
[modifier | modifier le code]- 1788 : Histoire de la révolte qui détacha les Pays-Bas de la domination espagnole
- 1789 : Qu’appelle-t-on histoire universelle, et pourquoi l’étudie-t-on ?
- 1790 : Histoire de la guerre de Trente Ans
Correspondance
[modifier | modifier le code]- Lettres à Körner, Guillaume de Humboldt, Goethe, etc.
Œuvres traduites en français
[modifier | modifier le code]- Le nécromancien, ou Le prince à Venise, mémoires du comte d'O*** traduit de Der Geisterseher (Aus den Memoiren des Grafen von O**) et continué par Isabelle de Montolieu, 1811, Texte en ligne à la BNR
- Intrigue et amour (Über naive und sentimentalische Dichtung), trad. Alexandre Dumas, 1847
- Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme(Briefe über die äesthetische Erziehung des Menschen), trad. Robert Leroux, 373 p., Éditions Aubier-Montaigne, 1992 • (ISBN 978-2-70071-100-4)
- Correspondance Johann Wolfgang von Goethe-Friedrich von Schiller 1794/1805 (Tome 1-1794-1797), trad. Lucien Herr, 540 p., Gallimard, 1994 • (ISBN 978-2-07073-400-9)
- Correspondance Johann Wolfgang von Goethe-Friedrich von Schiller 1794/1805 (Tome 2-1797-1805), trad. Lucien Herr, 600 p., Gallimard, 1994 • (ISBN 978-2-07073-943-1)
- Don Carlos, trad. Sylvain Fort, coll. Scène ouverte, 288 p., éditions de L'Arche, 1997 • (ISBN 978-2-85181-397-8)
- Marie Stuart (Maria Stuart), trad. Sylvain Fort, coll. Scène ouverte, 192 p., éditions de L'Arche, 1998 • (ISBN 978-2-85181-417-3)
- Les Brigands (Die Rauber), trad. Sylvain Fort, coll. Scène ouverte, 180 p., éditions de L'Arche, 1998 • (ISBN 978-2-85181-405-0)
- De la grâce et de la dignité (Über Anmut und Würde), trad. Constance Chastenet, coll. Savoirs : Lettres, 108 p., éditions Hermann, 1998 • (ISBN 978-2-70566-371-1)
- De la grâce et de la dignité: De la cause du plaisir que nous prenons aux objets tragiques (Über Anmut und Würde), trad. A. Rénier, 108 p., éditions Sulliver, 1998 • (ISBN 978-2-70566-371-1)
- Cabale et amour (Kabale und Liebe), trad. Sylvain Fort, coll. Scène ouverte, 160 p., éditions de L'Arche, 1999 • (ISBN 978-2-85181-425-8)
- La Conjuration de Fiesco à Gênes (Die Verschworung des Fiesco zu Genua), trad. Gilles Darras, coll. Scène ouverte, 192 p., éditions de L'Arche, 2001 • (ISBN 978-2-85181-487-6)
- Guillaume Tell (Wilhelm Tell), trad. Sylvain Fort, coll. Scène ouverte, 192 p., éditions de L'Arche, 2002 • (ISBN 978-2-85181-529-3)
- De la poésie naïve et sentimentale (Über naive und sentimentalische Dichtung), trad. Sylvain Fort, coll. Tête à tête, 128 p., éditions de L'Arche, 2002 • (ISBN 978-2-85181-513-2)
- Wallenstein, trad. Gilles Darras, coll. Scène ouverte, 336 p., éditions de L'Arche, 2005 • (ISBN 978-2-85181-566-8)
- La Pucelle d'Orléans (Die Jungfrau von Orléans), trad. Brice Germain Fort, coll. Scène ouverte, 160 p., éditions de L'Arche, 2011 • (ISBN 978-2-85181-739-6)
- Intrigue et amour, trad. Marion Bernede et Yves Beaunesne, coll. Scène ouverte, 160 p., éditions de L'Arche, 2015 • (ISBN 978-2-85181-868-3)
- Lettres sur l'éducation esthétique de l'homme(Briefe über die äesthetische Erziehung des Menschen), trad. Adolphe Régnier, 53 p., Éditions Croisées, 2020 • (ISBN 979-8-67369-452-7)
Réception
[modifier | modifier le code]Les problèmes que traite l’œuvre de Schiller, qu’ils soient politiques, éthiques ou tout simplement esthétiques, ont contribué de façon majeure à l’avancée des idées à la fin du XVIIIe siècle. Plus encore que Goethe, il a influencé le romantisme allemand. Dans les dernières années de sa vie, Schiller a voulu doter l’Allemagne d’un « classicisme » qu’elle n’avait pas connu. Il traduit la Phèdre de Racine pour Weimar, et emprunte des méthodes dramatiques à la tragédie grecque. D’où son double statut de classique et de romantique, et sa place centrale dans la littérature allemande et européenne.
Parmi les grands admirateurs de Schiller, on trouve Dostoïevski[8] mais aussi Beethoven, Verdi, Thomas Mann, Tourgueniev[9] ainsi que Victor Hugo.
Citations
[modifier | modifier le code]- « Contre la stupidité, les dieux eux-mêmes luttent en vain. » dans Die Jungfrau von Orléans (1801)
- « Les grands arrêteront de dominer quand les petits arrêteront de ramper »[réf. nécessaire]
Filmographie
[modifier | modifier le code]- Films mettant en scène Friedrich Schiller
- 1940 : Friedrich Schiller - Le triomphe d'un génie, film d'Herbert Maisch, avec Horst Caspar.
- 2014 : Les sœurs aimées, film de Dominik Graf avec Florian Steter, Maja Maranow, Claudia Messner et Andreas Pietschmann.
- Adaptations des œuvres de Schiller au cinéma
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Encyclopædia Universalis, « FRIEDRICH VON SCHILLER », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
- (de) Rüdiger Safranski, Schiller : oder Die Erfindung des Deutschen Idealismus, Carl Hanser Verlag, , 559 p. (ISBN 978-3-446-20548-2, lire en ligne), p.590 et p.808
- (de) Rüdiger Safranski, Schiller : oder Die Erfindung des Deutschen Idealismus, Carl Hanser Verlag, , 559 p. (ISBN 978-3-446-20548-2, lire en ligne), p. 549.
- (de) Safranski, Rüdiger., Goethe und Schiller : Geschichte einer Freundschaft, Munich, C. Hanser, , 343 p. (ISBN 978-3-446-23326-3 et 3446233261, OCLC 430887964, lire en ligne).
- La particule n'a été ajoutée qu'en 1802.
- (de) Lothar Gabler-Knibbe, Liebe und Kampf der Charlotte von Kalb: Eine Studie anlalich der 100 Wiederkehr ihres Todestages am 12.Mai 1943, p. 2 — sur Archive.org.
- Décret du 26 août 1792.
- Dostoïevski dit lui-même de Schiller qu'« Il a pénétré dans le sang de la société russe… Il a fait notre éducation, il est nôtre. »
- Olga Gortchanina, « L’identité culturelle d’Ivan Tourgueniev : entre la Russie et la France », sur tel, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Friedrich von Schiller (trad. de l'allemand par Sylvain Fort), Marie Stuart : tragédie en cinq actes, Paris, L'Arche, , 178 p. (ISBN 2-85181-417-6, BNF 36997321)
- De la grâce et de la dignité, traduit de l'allemand par Adolphe Régnier, 1998.
- Du sublime, Éditions Sulliver, 2005. Ce volume inclut Fragment sur le sublime et Du pathétique (1793) ; Sur les limites du beau, Sur le danger des mœurs esthétiques et Sur l'utilité morale des mœurs esthétiques (1795) et Du sublime (1798).
- Histoire de la guerre de Trente Ans, traduite de l'allemand par Aloïse Christine de Carlowitz Tome 2
- Correspondance entre Goethe et Schiller. [Volume 1] / trad. de Mme la baronne de Carlowitz ; révisée, annotée, accompagnée d'études historiques et littéraires, par M. Saint-René Taillandier volume 1 et volume 2
- Olga Gortchanina. L’identité culturelle d’Ivan Tourgueniev : entre la Russie et la France, in Littératures. Université Charles de Gaulle - Lille-III, 2014. À lire ici
- Pierre-Aubin Paillart, Étude littéraire sur les tragédies de Schiller (traduction en vers de M. Th. Braun), par M. Paillart, 1867.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Littérature de langue allemande
- Sturm und Drang et classicisme de Weimar : mouvements littéraires auxquels a appartenu Schiller.
- Les Heures (de)
- Johann Friedrich Ferdinand Fleck
- Wilhelm Friedrich Hermann Reinwald
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Carl Hummel, La Salle Schiller à la Résidence, Palais ducal de Weimar, aquarelle, 1846, Coll. musée de la vie romantique, Paris, don Eugene V. Thaw, New York, 2012.
- L'Arche éditeur.
- (fr + en) Friedrich Schiller sur l'Internet Movie Database.
- (de) 2009 « année Schiller ».
- (de) Schiller multimedial.
- (de) Œuvres de Schiller (HTML - TXT).
- Bases de données et dictionnaires
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- Britannica
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- Enciclopedia italiana
- Enciclopedia De Agostini
- Enciclopédia Itaú Cultural
- Frankfurter Personenlexikon
- Gran Enciclopèdia Catalana
- Hrvatska Enciklopedija
- Nationalencyklopedin
- Store norske leksikon
- Treccani
- Universalis
- Visuotinė lietuvių enciklopedija
- Christian Ruby, « Schiller (Friedrich von) », Publictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 18 avril 2017. Accès : https://publictionnaire.huma-num.fr/notice/schiller-friedrich-von.
- Friedrich Schiller
- Naissance en novembre 1759
- Naissance à Marbach am Neckar
- Naissance dans le duché de Wurtemberg
- Poète allemand du XVIIIe siècle
- Poète allemand du XIXe siècle
- Poète de langue allemande
- Écrivain et médecin
- Traducteur allemand du XVIIIe siècle
- Traducteur allemand du XIXe siècle
- Traducteur depuis l'anglais vers l'allemand
- Traducteur depuis le français vers l'allemand
- Traducteur depuis le grec ancien
- Traducteur d'œuvres littéraires de William Shakespeare
- Auteur publié par les éditions Aubier-Montaigne
- Auteur publié par les éditions Gallimard
- Auteur publié par les éditions de L'Arche
- Auteur publié par les éditions Hermann
- Personnalité de la franc-maçonnerie initiée avant 1800
- Professeur à l'université d'Iéna
- Personnalité liée à Mannheim
- Éponyme d'un objet céleste
- Décès en mai 1805
- Décès à Weimar
- Décès dans le duché de Saxe-Weimar
- Décès à 45 ans
- Mort de la tuberculose
- Personnalité inhumée dans la crypte des Princes de Weimar