Caligny
Caligny | |
L'église Saint-Éloi. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Argentan |
Intercommunalité | Flers Agglo |
Maire Mandat |
Gilles Rabache 2020-2026 |
Code postal | 61100 |
Code commune | 61070 |
Démographie | |
Gentilé | Caligniens |
Population municipale |
835 hab. (2021 ) |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 29″ nord, 0° 35′ 45″ ouest |
Altitude | Min. 89 m Max. 210 m |
Superficie | 14,97 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Flers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Flers-1 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Caligny est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 835 habitants[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est en Bocage normand, au nord du Bocage flérien. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie place la commune au nord-est de l'unité des hauts pays de l’ouest ornais et du Mortainais située majoritairement au nord-ouest du département de l'Orne et caractérisée par un « paysage rude, marqué par un relief complexe modelé par les cours d’eau qui en divergent comme d’un château d’eau »[2]. Son bourg est à 7 km au sud-ouest de Condé-sur-Noireau, à 7,5 km au nord de Flers et à 13 km au nord-est de Tinchebray[3].
La route départementale no 911 (ancienne route nationale 811) reliant Condé-sur-Noireau au nord-est à Tinchebray par Saint-Pierre-d'Entremont à l'ouest traverse le nord du territoire. Le bourg y est relié par la D 300 qui continue vers Flers au sud et permet au nord de retrouver Saint-Germain-du-Crioult. Dans le bourg, la D 300 croise la D 806 qui mène à Montilly-sur-Noireau à l'est et rejoint la D 911 au nord-ouest avant de reprendre vers le sud vers Cerisy-Belle-Étoile au sud-ouest, commune dont le bourg est plus directement joignable par la D 257. Les accès les plus habituels se font par la D 911 via Tinchebray ou Condé-sur-Noireau ou via Flers par la route Condé-Flers (D 962) au carrefour du Pont de Vère, au sud-est du territoire. La gare la plus proche est la gare de Flers (ligne Paris-Granville), à 8 km au sud du bourg.
Caligny est dans le bassin de l'Orne, par son affluent le Noireau, qui traverse la commune, et l'affluent de celui-ci, la Vère, qui délimite le territoire au sud-est. Quatre autres affluents plus courts du Noireau parcourent le territoire communal, dont la Mainguère qui marque la limite au nord-est et le ruisseau de la Vallée qui fait également fonction de limite à l'est.
Le point culminant (210 m) se situe en limite sud-est, entre les lieux-dits le Breuil et le Pont de Vère. Le point le plus bas (89 m) correspond à la sortie du Noireau du territoire, au nord-est. La commune est bocagère.
Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à 43 km. Le Bocage flérien s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à Caligny, avoisine les 950 mm[4].
Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : la Bédardière, le Vieux Caligny, le Mont Joly, le Pont Aumoitte, le Mois, la Londe, la Houlière, les Rivières, la Mainguère (au nord), le Pertiller, la Boulière, la Croix à la Main, les Prés, la Frictière, les Bordaines (à l'est), la Quiquère, les Ramées, la Gausselinière, le Breuil, le Pont de Vère, les Vallées, la Bunodière, l'Aubrière, la Chaussée (au sud), le Hoguet, la Harie, les Châtelets, les Perliyers, la Perrière, le Bourg, la Croute, l'Hôpital, la Motte, le Verger, la Mare, le Pont, la Ruaudière, la Vallée Rabache (à l'ouest) et la Pignochère[5].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[8]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 817 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Athis-Val de Rouvre à 7 km à vol d'oiseau[10], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 944,7 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Caligny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Flers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[15]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (99 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,5 %), prairies (37,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), zones urbanisées (1 %), mines, décharges et chantiers (0,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme est attesté sous les formes Caligneo en 1077-1082[19] et de Caligneyo en 1350[20]. Il serait issu de l'anthroponyme roman Calinius et du suffixe gallo-roman -acum[21],[19],[20].
Le gentilé est Calignien.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le 3 septembre 2009, la nouvelle usine de l'équipementier automobile Faurecia à Caligny reçoit le président de la République, Nicolas Sarkozy, accompagné des ministres chargés de la Relance Patrick Devedjian, de l'Industrie Christian Estrosi, et du secrétaire d'État à l'Emploi Laurent Wauquiez[22].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[26].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2021, la commune comptait 835 habitants[Note 2], en évolution de −0,71 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Caligny a compté jusqu'à 1 680 habitants en 1861.
Économie
[modifier | modifier le code]- Usine Faurecia.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Éloi (XVIIe-XIXe siècles).
- Chapelle Notre-Dame-du-Chêne.
- Gare de Caligny (1868).
-
La chapelle Notre-Dame-du-Chêne. -
L'autel de la chapelle.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Avant juin 2013, l'Association sportive Caligny-Saint-Pierre faisait évoluer une équipe de football en division de district[31].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]La commune était le siège nobiliaire de la famille Hüe de Caligny, d'ancienne noblesse, qui a eu dans ses rangs des officiers généraux, ingénieurs de fortifications dans le génie militaire (Jean-Anténor, Louis-Rolland) au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Population municipale 2021.
- « Les unités de paysage : Unité 7.4.2 : Les hauts pays de l’ouest ornais et du Mortainais » [PDF], sur donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr, Dreal Basse-Normandie (consulté le ).
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
- « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ) (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr)
- « Dampierre » sur Géoportail..
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Caligny et Athis-Val de Rouvre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Athis-de-L'orne » (commune d'Athis-Val de Rouvre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Athis-de-L'orne » (commune d'Athis-Val de Rouvre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Caligny ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Flers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 544.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 84.
- « Les Échos - Sarkozy : des états généraux de l'industrie avant fin 2009 - Archives » (consulté le ).
- « GASO, la banque du blason - Caligny Orne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- « Daniel Cattelain élu maire à l'unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Gilles Rabache a été élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Caligny (61100) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – AS Caligny St Pierre » (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Caligny sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique de Caligny sur le site de l'Insee