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Breteuil (Eure)

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Breteuil
Breteuil (Eure)
La mairie de Breteuil, au style néogothique, construite en 1869 sur les fondations de l'ancienne chapelle Logo monument historique Inscrit MH (2001).
Blason de Breteuil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes Interco Normandie Sud Eure
Maire
Mandat
Gérard Cheron
2020-2026
Code postal 27160
Code commune 27112
Démographie
Gentilé Bretoliens
Population
municipale
4 287 hab. (2021)
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 13″ nord, 0° 54′ 53″ est
Altitude Min. 157 m
Max. 197 m
Superficie 55,05 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Breteuil
(ville isolée)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Breteuil (Eure)
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Breteuil
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Breteuil
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Breteuil
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Breteuil
Liens
Site web ville de Breteuil.fr

Breteuil, dite aussi Breteuil-sur-Iton, est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Avec le statut administratif de commune nouvelle, elle est issue le de la fusion des trois communes : l'ancienne commune Breteuil, Cintray et La Guéroulde[1]. La nouvelle entité administrative prend également le nom de Breteuil.

Géographie

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Cartographies de la commune
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
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Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
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  • 4Carte avec les communes environnantes

Elle est située au sud de l'Eure, dans la région Normandie. C'est le chef-lieu du canton de Breteuil. Elle appartient à la communauté de communes du canton de Breteuil-sur-Iton. La commune est située à environ 100 km à l'ouest de Paris, 80 km au sud de Rouen et à 80 km au nord-ouest de Chartres.

Le territoire de la commune est principalement composé de vastes plaines et de massifs forestiers.

Breteuil-sur-Iton est l'une des 88 communes du pays d'accueil touristique d'Avre, d'Eure et d'Iton.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,1 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 683 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1957 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records BRETEUIL (27) - alt : 168 m 48° 50′ 12″ N, 0° 54′ 24″ E
Records établis sur la période du 01-01-1957 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 0,4 2,3 3,5 7 9,8 12 11,8 9,1 6,9 3,4 1,3 5,7
Température moyenne (°C) 3,9 4,3 7,1 9,2 12,9 15,9 18,3 18,3 15,1 11,5 7,1 4,3 10,7
Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,2 11,8 14,9 18,7 22,1 24,7 24,7 21,1 16,1 10,7 7,4 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−18
06.01.1979
−18
24.02.1963
−14
08.03.1971
−5,5
11.04.03
−3
07.05.1957
0
06.06.1957
2
01.07.1960
1,2
28.08.1974
−1
25.09.03
−5,6
20.10.1969
−9,5
15.11.1965
−16,5
29.12.1964
−18
1979
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
27.01.03
21
27.02.19
25,4
31.03.21
29,5
20.04.18
31
25.05.10
37,5
29.06.19
41
25.07.19
41
10.08.03
35,1
15.09.20
29,5
01.10.11
22
01.11.15
17
19.12.15
41
2019
Précipitations (mm) 60,3 46,5 51,5 49 63,3 51,8 59,2 38,9 53,4 66,4 57,8 70,1 668,2
Source : « Fiche 27112001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Au , Breteuil est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Breteuil, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Le lieu est attesté sous les formes Britullum au XIe siècle (charte de Raoul de Conches) ; Bretoil 1050 - 1066[15] ; Britolium en 1060[16] ; Bretolium en 1081[16] ; Britholium en 1130 (charte de Henri Ier) ; Bristollium en 1160 (traité de Louis VII et de Henri II) ; Brittol en 1167[16] ; Brutuillum en 1193 (bulle de Célestin III) ; Bretholium au début du XIIIe siècle[16] ; Britulium en 1202 (cartulaire de Saint-Père de Chartres) ; Brithulium en 1258[16] ; Breteul en 1317 (lettres de Philippe le Long); Bretueil en 1336 (charte de Jean, duc de Normandie) ; Breteul au XIVe siècle[16] ; Bretuel en 1356[16] ; Britoille en 1359 (traité entre le roi Jean et Édouard III) ; Bretheuil en 1378[16] ; Brethueuil en 1403[16] ; Bretheueil en 1455 (archives nationales) ; Bretheieul et Brethueul en 1469[16] ; Bretheul en 1492[16] ; Bretheuil en 1586 (procés-verbal de réformation de la coustume); Bretheuil en 1689 (arrêt du parlement); Breteuil sur Iton en 1789 (procés-verbal de l’assemblée du clergé du diocèse de Rouen)[16].

Ce type toponymique est représenté ailleurs dans la toponymie du nord de la France, puisqu'on y trouve Breteuil (Oise, Brituogilum VIe siècle), Breteil (Ille-et-Vilaine), Brethel (Orne) et Bretel (Oise, Saint-Germer-de-Fly)[15].

Albert Dauzat et Charles Rostaing[17] proposent, pour le premier élément, le nom d'homme gaulois *Brittos, conjectural, selon François de Beaurepaire[15]. En réalité, il est bien attesté selon Xavier Delamarre[18], mais sous les formes Brittus, Britus, Brittius, Britto.

Le second élément -euil est bien identifié : il résulte de l'évolution phonétique de l'appellatif gaulois ialon « terrain défriché », puis « village » (cf. gallois tir ial « terrain défriché ») [19], qui explique la plupart des terminaisons -euil ou -ueil des noms de lieux anciens.

La base Britu- de la plus ancienne attestation de Breteuil (Oise) semble montrer qu'il s'agit du gaulois britu- « jugement », « pensée »[18], le sens serait alors celui de « clairière ou village, où l'on rend les jugements », voire « clairière de Mars », puisqu'il s'agit d'une des épithètes du Mars gaulois Britouius. Mais les Breteuil remontent à un *Britto-ialon, ce qui explique la conservation de [t].

Une confusion a pu se produire plus tard avec la dénomination latine des Bretons : Britto, Brittones[18].

L'histoire de la commune est la synthèse des informations contenues dans les articles des communes Breteuil, Cintray et La Guéroulde.

Politique et administration

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Jusqu'aux prochaines élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de tous les conseillers municipaux issus des conseils des anciennes communes. Le maire de chacune d'entre elles devient maire délégué[1].


Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Breteuil
(siège)
27112 CC Interco Normandie Sud Eure 27,46 3 221 (2013) 117


Cintray 27159 Communauté de communes Normandie Sud Eure 16,27 467 (2013) 29
La Guéroulde 27305 Communauté de communes Normandie Sud Eure 11,32 846 (2013) 75

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
12 janvier 2016 En cours Gérard Chéron[20] LR puis DVD Artisan
Conseiller départemental (depuis 2004)

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 4 287 habitants[Note 4], en évolution de −6,32 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2018 2021
4 3534 287
(Sources : Insee à partir de 2014[21].)

Enseignement

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Équipements sportifs

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Louis-Émile Décorchemont, Monument à Théodule Ribot (1893).

Les lieux et monuments de la nouvelle commune sont ceux des communes fusionnées.

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A & J Picard, , 224 p. (ISBN 978-2-7084-0067-2)
  • Xavier Delamarre (préf. Pierre-Yves Lambert), Dictionnaire de la langue gauloise : Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, coll. « Hespérides », (réimpr. 2008), 2e éd. (1re éd. 2001), 440 p. (ISBN 978-2-87772-369-5)
  • Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, French & European Publications Inc., , 2e éd. (1re éd. 1978), 751 p. (ISBN 978-2-85023-076-9)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b « recueil des actes administratifs de l'Eure, voir page 23 » (consulté le ).
  2. « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  9. « Fiche du Poste 27112001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Breteuil », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. a b et c de Beaurepaire 1981, p. 77.
  16. a b c d e f g h i j k et l Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 35.
  17. Dauzat et Rostaing 1996, p. 114.
  18. a b et c Delamarre 2003, p. 88.
  19. Delamarre 2003, p. 185.
  20. « Breteuil-sur-Iton : Gérard Chéron annonce des travaux pour 2016 », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne).
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.