École d'avocature
École d'avocature | |
Entrée d'Uni Mail, siège de la faculté de droit et de l'école d'avocature | |
Lieu | Suisse |
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Direction | Université de Genève |
Sélection | |
Diplômes ou concours requis | Baccalauréat universitaire en droit délivré par une université suisse |
Diplôme | |
Durée de la formation | un semestre |
Reconnu | Seulement en Suisse |
Débouchés | |
Professions accessibles | Avocat |
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L'École d'avocature (ECAV), fondée en 2011, est une école d'avocats rattachée à la faculté de droit de l'université de Genève. Elle est située dans les bâtiments d'Uni Mail[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Fondée en 2011, l'école dispense la formation d'avocat et l'examen qui la valide, l’examen final sanctionné par l'obtention du brevet d’avocat, l’épreuve d’aptitude et les vérifications des compétences professionnelles des avocats des Etats membres de l’Union européenne ou de l’Association européenne de libre-échange désirant être inscrits au barreau de Genève. L'objectif de l'École d'avocature est double d'une part mieux préparer à la pratique du métier d'avocat en amont du stage et d'autre part éviter les échecs en fin du parcours d'étude[2],[3]. En 2011, plus de 300 élèves sont inscrits à l'École d'avocature[4].
Le diplôme ou brevet remis par l'école n'est pas reconnu dans le cadre du processus de Bologne. Un stage dans un cabinet d'avocat est obligatoire pour l'obtention d'un brevet[5]. Ce stage d’avocat est d’une durée variable selon le niveau de l'étudiant : 18 mois dans une étude quand il a déjà réussi l’examen approfondi et à défaut la durée est de 24 mois[3].
Un an après sa création, le taux de réussite au brevet a baissé de 80% à 55%[6].
En 2023, son haut taux d'échec est décrit par un député du Grand Conseil du Canton de Genève à hauteur de 70 % et comme un numerus clausus occulte[7]. En 2024, un projet de loi déposé par un député du Grand Conseil du Canton de Genève propose de supprimer l'École d'avocature. Yvan Jeanneret, président de l'École, infirme les chiffres avancés. Ainsi, en 2023, le taux d'échec définitif est d'environ 25 % et non 70 %[5],[8].
En 2024, 30% des élèves de l'École d'avocature de Genève ont pour origine d'autres cantons suisses[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Adélita Genoud, « Ecole d’avocature: toutes les raisons de la colère », GHI, (lire en ligne, consulté le )
- « École d'avocature », sur Université de Genève (consulté le )
- Hadrien Mangeat, « Le brevet d'avocat à Genève : 10 ans d'école d'avocature », Anwaltsrevue-Revue de l'avocat, no 9, , p. 387-391 (lire en ligne, consulté le )
- « Création de la première école d’avocature de Suisse à l’UNIGE », sur Étudiants.ch (consulté le )
- Daniella Gorbunova, « Un projet de loi pour supprimer l’École d’avocature a été déposé à Genève », Blick, (lire en ligne, consulté le )
- Henri Della Casa, « L'Ecole d'avocats accusée d'avoir serré la vis », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le )
- François Baertschi, « Question écrite urgente : Les échecs de l’école d’avocature » [PDF], sur Grand Conseil du Canton de Genève, (consulté le )
- Vincent Ulrich, « Le président de l'ECAV se dit «extrêmement choqué» de la proposition du MCG », sur Léman bleu, (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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