porter
Étymologie
modifier- Du latin portare.
Verbe
modifierporter \pɔʁ.te\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se porter)
- Soutenir quelque chose ou quelqu’un.
En 1937, 250 thoniers animaient le port dans un fourmillement d'activités hautes en couleurs. C'était de grands dundees à deux mâts qui portaient une superbe voilure allant du rose au brun.
— (Petit Futé Bretagne 2017)Porter un sac de blé, un ballot de livres. — Le cheval qui le portait. — Ce vaisseau porte cinq cents hommes d’équipage et des vivres pour six mois.
- Avoir sur soi ou tenir à la main.
Il ne porte jamais d’argent sur lui.
- Mettre sur soi, en parlant de l’habillement, de la parure, etc.
Elle portait une jupe de tweed et un cardigan en shetland.
— (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 87)Défiler en public sur un podium représente l'épreuve du feu pour une mannequin. Il faut savoir marcher, porter le vêtement, faire son cinéma... Personnellement, j'ai commencé à défiler très jeune.
— (Rebecca Ayoko, avec Carol Mann, Quand les étoiles deviennent noires : Des rues d'Abidjan aux podiums d'Yves Saint Laurent, éd. Jean-Claude Gawsewitch, 2012)L'air maussade, il portait un jean et un tee-shirt orné d'un vélociraptor qui montrait les crocs, à cheval sur un chat géant arborant lui-même un tee-shirt sur lequel était écrit « XPTDR ».
— (Chloe Neill, Les Vampires de Chicago, tome 7 : Permis de mordre, traduit de l'anglais (États-Unis) par Sophie Barthélémy, Paris : éditions Milady, 2013)— Hmm, a rétorqué Toby. Je croyais que c'était la nuque longue que tu portais en sixième ?
— (Robyn Schneider, Cœurs brisés, têtes coupées, traduit de l’américain par Nathalie Peronny, Gallimard Jeunesse, 2015, chapitre 13)
Cassidy a éclaté de rire.
— Il ment. Je n’ai jamais porté de nuque longue de ma vie. Mes cheveux sont farouchement contre.
- Tenir son corps, sa tête, ses bras, etc., et de tout ce qui regarde la contenance et le geste.
Il m’a salué à sa manière, en portant deux doigts à sa tête et en souriant d’un air bonasse.
— (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 133)Porter la tête haute.
- Porter le bras en écharpe.
- Transporter.
Le ministère anglais déclara que ses flottes avaient l'ordre de courir sus à tout vaisseau français qui porterait des renforts dans l’Amérique.
— (Théophile Lavallée, Histoire des Français, vol.3, chapitre 3 (1748-1763), Paris, Charpentier, 12e éd., 1858, page 503)On voit passer quantité de petites carrioles qui portent un jeune homme et une jeune fille ; […].
— (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol.2, 1866)Une autre voiture à deux roues, […], était là aussi un peu à l’écart. Cette voiture était destinée, […], à recevoir le corps après le supplice et à le porter au cimetière.
— (Ivan Tourgueniev, L'Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)- La première partie du chemin se fit à la raquette, et les bagages, les vivres et les munitions furent portés à force de bras sur des traîneaux sauvages appelés tabaganes. — (Joseph Marmette, Les Machabées de la Nouvelle-France: histoire d'une famille canadienne, 1641-1768, Québec : Imprimerie de Léger Brousseau, 1878, page 83)
- Pousser, étendre, élever, faire aller, conduire.
Il faut porter cette haie encore plus loin.
La tempête porta le navire contre un écueil.
- Asséner ; donner.
C’est ainsi que, le 21 adar 4996 (1236), un pêcheur chrétien étant mort des coups que lui avait portés un juif au cours d’une rixe, la foule envahit la juiverie vicomtale, avec l’intention de la mettre à sac.
— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Sens figuré) Être accablé d’un malheur, d’une souffrance, etc. ; supporter, souffrir, endurer.
Il porte patiemment sa disgrâce.
- (En particulier) Être chargé de travail.
Avoir plus de travail, plus d’affaires qu’on n’en peut porter. — Il porte tout le poids de ses affaires.
- (Sens figuré) Soutenir ; choisir ; élire.
Le mouvement pacifiste, au XXe siècle, a été très largement porté par les femmes, plus sensibles que les hommes à l’absurdité d’une puissance qui s’édifie en semant la mort, et qui appelle « champs d’honneur » les lieux des pires massacres.
— (Marie Gratton, Côté cour, côté jardin : Voyage intérieur en 365 jours, Montréal (Canada) : éd. Médiaspaul, 2001, page 492)Le but était de porter un gros festival médiéval pensé pour concurrencer celui de Provins.
— (Emma, « Dans le secteur associatif, les bons sentiments sont la porte ouverte à tous les abus », Le Monde. Mis en ligne le 10 novembre 2019)
- (En particulier) Mettre en avant quelqu’un comme candidat, dans une élection.
Il sera porté par la majorité de l’assemblée.
- (Sens figuré) Tenir son rang, sa dignité, son honneur, etc.
Il porte bien sa nouvelle dignité.
- (Sens figuré) Transporter, transmettre, pousser, étendre, élever.
Il a porté dans ces contrées quelques-uns des arts de l’Europe.
Il porta la guerre dans l’Asie.
Il a porté le fer et la flamme dans cette province.
- Inscrire ; enregistrer.
Porter un article sur un registre, sur un livre de comptes.
Je suis content d'y être. De faire partie des disparus. Je peux aller partout me faire porter disparu. À moins que je me porte pâle.
— (Dedans, Charles Pennequin, Al Dante, 1999.)
- Indiquer.
Un rapport et avis d'experts porte qu'il sera planté des bornes, pour limiter les fonds de Catherine Lambert et ceux des pères Jésuites.
— (Paul Saint-Olive, Notice sur le territoire de la Tête-d'Or, Lyon : Aimé Vingtrinier, 1860, page 17)Deux bois, l’un à son amorce, l’autre au mitan, chevauchent la longue articulation crayeuse qui porte le nom de plateau de Lorette.
— (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1915, page 205)Mais je m'écarte de l'histoire Hapley-Pawkins.
— (H. G. Wells, Le phalène, dans L'Ile de l'Æpyornis, traduit de l'anglais par Michel Laurent, Paris : Albin Michel, 1929, page 234)
Elle a commencé, il y a bien des années , à l'occasion d'un dénombrement, fait par Pawkins, des microlépidoptères (dont je ne veux rien dire), dans lequel il portait comme disparue une nouvelle espèce inventée par Hapley.
- (Droit) Soumettre à une juridiction, à un examen, à un jugement.
La cause sera portée à l’audience.
- Je porte à votre connaissance qu’une vacance s’est produite dans cette administration.
Tous les jours, elle sort à la même heure, disant qu'elle se rend au Louvre pour porter sa plainte au roi et implorer sa pitié.
— (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Induire ; exciter à quelque chose.
Les heures du soir portent à la mélancolie.
- (Vieilli) (Au passif avec la préposition pour [cf. Littré, “porté”, 5°]) Ludmilla n'était pas moins portée pour le sentiment, mais il faut vivre. — (Abel Hermant, Les fortunes de Ludmilla, « Débuts modestes » ; Ernest Flammarion éditeur, Paris, 1924, p. 9)
- Être en grossesse, en parlant des femmes ; être gravide en parlant des femelles des animaux.
Elles s’enfuient ensuite vers leur demeure inexpugnable, portant dans leurs seins les fruits d’unions brutales et sans volupté.
— (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- Produire, en parlant de la terre, des arbres, etc.
Un arbre qui porte de beaux fruits.
Cette somme porte intérêt.
- Causer, produire, amener.
Mais pour que le coup porte, encore faut-il savoir ménager l’effet de surprise puis mener promptement campagne en profitant de l’état de sidération des adversaires.
— (Françoise Fressoz, « En continuant de “disrupter”, Macron semble défier toutes les lois dont ont été victimes ses prédécesseurs », Le Monde. Mis en ligne le 8 février 2019)Les clochers aigus [...] retentissent encore de ce bruit des cloches qui portait une douce mélancolie dans l'âme de Rousseau...
— (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Manifester, montrer, en parlant de l’esprit, du caractère.
Il porte en toutes choses un grand esprit de justice.
Mais j'avoue que l'amour que j'avais pour cet homme surpassait l'affection que je portais à mes parents.
— (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Avoir, présenter, offrir.
Il porte la tristesse peinte sur son visage.
Il porte en lui le germe des plus heureuses qualités.
Ce monument porte telle inscription.
- (Héraldique) Afficher.
Il porte d’azur au lion d’argent.
- Déclarer, dire ou exprimer, en parlant d’actes publics, de lettres et d’autres écrits.
Le Recueil authentique des anciennes ordonnances de Lorraine, par François de Neufchâteau (Nancy, C. S. Lamort. 1784. In-4°), mentionne, à la page 77, une ordonnance ducale du 27 octobre 1599, qui a dû être imprimée par Blaise Andréa. Elle porte défense aux papetiers de s'expatrier, et, à toutes personnes, d’exporter les drapeaux, frapouilles, drilles, etc.
— (M. Beaupré, « Nouvelles recherches de bibliographie lorraine : 1550-1600 » dans les Mémoires de l'Académie de Stanislas, année 1853, Nancy : chez Grimblot & Veuve Brabois, 1854, note 1 page 285)L’ordonnance porte que…. — L’arrêt porte condamnation. — Il est porté par le contrat que… — Les peines portées par la loi.
- Poser, être soutenu.
Une poutre qui porte sur la muraille.
- Tout l’édifice porte sur ces colonnes.
- (Sens figuré) Peser.
- La perte dans ce combat a porté principalement sur ce corps d’armée, c’est lui qui a principalement souffert, et qui a perdu le plus de soldats.
- (Sens figuré) Concerner, avoir pour objet.
Cette observation, cette critique, cette objection porte sur telle chose, etc.
Cet examen porte sur la géographie.
Ces tests, qui portaient sur leurs compétences en français et en mathématiques, ont servi de référence pour la nouvelle édition de ces évaluations réalisée en septembre 2024.
— (Le Figaro, 9/10/2024)
- (Marine) Se diriger vers.
Porter au sud. — Porter au large, porter à terre.
- Atteindre ; en parlant des armes à feu et des armes de jet, ainsi que de leurs projectiles.
Les gros obusiers allemands portaient à douze kilomètres ; ainsi ils se tenaient à peu près hors d’atteinte ; il fallait une très bonne oreille pour entendre leur coup de départ.
— (Alain, Souvenirs de guerre, page 95, Hartmann, 1937)
- (Sens figuré) Faire impression ; être décisif, atteindre son but.
- Son discours a porté. — Cette objection ne porte pas.
- Parcourir une distance, en parlant du son, du regard, du vent, etc.
Le bruit de la fusillade portait à deux kilomètres.
Quand le vent porte, le bruit des cloches du village voisin vient jusqu’ici.
Il avait une voix forte, passionnée, qui portait loin ; et lorsqu’il attaqua l’assistance d’une seule phrase véhémente et martelée : « Mes frères, vous êtes dans le malheur ; mes frères, vous l’avez mérité », un remous parcourut l’assistance jusqu’au parvis.
— (Albert Camus, La Peste, Éditions Gallimard, 1947)
- (Pétanque) Lancer très haut de sorte qu’elle s’immobilise rapidement après sa retombée au sol, en parlant d’une boule.
Porter une boule demande une grande maitrise.
- (Informatique) Faire fonctionner un logiciel, ou une fonctionnalité d’un logiciel, dans un autre contexte que le contexte initial (par exemple, sur un autre type de machine).
Cette fonctionnalité devra être portée sur notre SAAS, qui devra à terme remplacer l’application de bureau existante.
Ce programme n’a pas encore été porté pour Windows 64 bits.
Une petite équipe est en train de porter cette application sur linux.
- (Pronominal) Aller ; se transporter.
Le général Suchet, averti, s'est porté à Rozan, a réuni ses troupes, et a fait reconnaître et observer l'ennemi, qui prit position en avant du camp de Borki, et jeta sa cavalerie dans la plaine.
— (Comte Mathieu Dumas, Précis des événemens militaires, ou Essais historiques sur les campagnes de 1800 à 1807, tome 5, Paris : chez Treuttel & Wurtz & Hambourg : chez Perthès & Besser, 1826, page 329)En effet, à l’appel du gong, Habib se porta rapidement à la rencontre du Suédois et le bombarda sans arrêt de swings si vigoureux à la poitrine que l’autre s’écroula.
— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)[…] , ainsi que l'a observé très justement le premier juge, l’appelant qui dépassait une file de voitures avant d'arriver à hauteur de celle de l’intimé, n'aurait pas manqué d'apercevoir si ce dernier, […], s'était porté à gauche suffisamment à temps ainsi que le prévoit le code de la route; […].
— (Revue juridique du Congo, Société d'études juridiques du Katanga, page 270)La foule se porte à tel endroit.
Cette pièce réussit, la foule s’y porte, on s’y porte en foule.
- (Pronominal) (Familier) Affluer, se diriger, en parlant de diverses choses.
Le sang s’est porté à la tête. — Tout le poids se porte de ce côté.
La curiosité, l’intérêt se portait principalement sur lui.
On l'a cherché partout et un instant les soupçons se sont portés sur lui.
— (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre IX, Gallimard, 1937)
- (Pronominal) (Vieilli) En parlant de la disposition de l’esprit, de l’inclination, de la pente qu’on a à faire quelque chose.
C’est un jeune homme qui se porte au bien.
Il s’est porté à cela de lui-même.
Il se porte avec ardeur à tout ce qu’il fait.
Il se porte au mal.
- (Pronominal) (Vieilli) Se présenter comme candidat à un poste électif.
Il se porte dans le premier arrondissement.
- (Pronominal) (Droit) Se présenter en justice.
- Se porter partie civile contre quelqu’un.
- Se porter héritier, pour héritier.
- (Pronominal) (Médecine) Être dans quelque état de santé.
[…]; elle est bien frêle et sèche, mais à peine nerveuse et, en dépit du laconisme de ses repas, elle se porte très bien, n’est même jamais souffrante ; […].
— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)L'état physique du malade était des plus piteux : […]. Le malade vint en septembre 1915, sur le conseil d'un de mes clients. À partir de ce moment, les progrès ont été très rapides et actuellement (1925), ce monsieur se porte parfaitement bien. C'est une vraie résurrection.
— (Émile Coué, La Maîtrise de Soi-même par l'autosuggestion consciente, 1922, éd. 1935, page 40)Vrai, il y a des gens qui ont de la veine, et ce T.S.F. là, tout malade qu'il est, m'a l'air de se porter un peu mieux que nous.
— (Paul Chack, Sur les bancs de Flandre, 1927, page 97)- (Sens figuré) — Ses affaires ne s’en portent pas plus mal.
- (Pronominal) Être objet de mode, comme vêtement ou comme parure.
Cette étoffe ne se porte plus.
Les pendants d’oreille se portent moins aujourd’hui qu’autrefois.
- Dans le langage des tailleurs, côté duquel un homme dispose ses organes génitaux dans le pantalon.
– Le tailleur : « De quel côté portez-vous ? » – Le client : « À gauche. »
- Avoir un port, un maintien plus ou moins réussi.
Cette habitude de marcher seules leur donne une franchise, une élégance et une liberté d’allures que n’ont pas nos femmes, toujours suspendues à quelque bras. Comme disent les peintres, elles portent parfaitement.
— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
Dérivés
modifier- à bout portant
- apporteur
- aéroporter
- apporter
- bien-portant
- cerf-volant porte antenne
- ciste porte-laudanum
- concombre porte bornes
- concombre porte-bornes
- contre-porter
- déportation
- déporter
- emportement
- emporter
- être porté à
- être porté sur
- export
- exportateur
- exportation
- exporter
- faire porter le chapeau
- héliporter
- import
- importateur
- importance
- important
- importation
- importer
- insupportable
- insupporter
- laisser porter
- le porter haut
- musique à porter le diable en terre
- natice porte-chaine (orthographe rectifiée de 1990)
- natice porte-chaîne
- panais porte-épines
- port
- portable
- portage
- portance
- portant
- porte-à-faux, porte à faux
- porte-adresse
- porte-aéronef (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-aéronefs
- porte-affiche
- porte-affiches
- porte-aigle
- porte-aiguille
- porte-aiguilles
- porte-aiguillon (Insecte)
- porte-allume
- porte-allumette (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-allumettes
- porte-arquebuse
- porte-assiette
- porte-aune
- porte-auto (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-autos
- porte-avion (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-avions
- porte-bagage (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-bagages
- porte-baguette
- porte-baïonnette
- porte-balai
- porte-balance
- porte-balle
- porte-bannière
- porte-barette
- porte-barge (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-barges
- porte-barre (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-barres
- porte-bébé
- porte-bec
- porte-besace
- porte-biffeton (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-biffetons
- porte-billet (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-billets
- porte-bobèche
- porte-bloc
- porte-bobine
- porte-bonheur
- porte-bonnet
- porte-bossoir
- porte-bouchoir
- porte-bougie
- porte-bouquet
- porte-bourse
- porte-bouteille (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-bouteilles
- porte-bouture
- porte-bracelet (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-bracelets
- porte-brassard
- porte-briquet
- porte-broche
- porte-brosses à dents
- porte-canne (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-cannes
- porte-carnier
- porte-carte (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-cartes
- porte-caustique
- porte-chaise
- porte-chaleil
- porte-chance
- porte-chandelier
- porte-chandelle
- porte-chapeau
- porte-char
- porte-choux
- porte-charbon
- porte-châsse
- porte-chaussette (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-chaussettes
- porte-cierge
- porte-cigare (petit tube où l’on place un cigare pour le fumer)
- porte-cigare (orthographe rectifiée de 1990) (petit tube ou étui)
- porte-cigares (étui contenant des cigares)
- porte-cigarette (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-cigarettes
- porte-clapet
- porte-clefs
- porte-clés
- porte-collier
- porte-conteneur (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-conteneurs
- porte-copie
- porte-Coran
- porte-cordeau
- porte-coton
- porte-couleurs
- porte-couteau
- porte-craie
- porte-crayon
- porte-crête
- porte-croix
- porte-crosse
- porte-cure-dent
- porte-dais
- porte-document (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-documents
- porte-drapeau
- porte-drone sous-marin d’où PDS
- porte-écharpe
- porte-écu-jaune
- porte-écuelle
- porte-engin (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-engins
- porte-enseigne
- porte-épaulettes
- porte-épée
- porte-éperon
- porte-éponge
- porte-équipement (Astronautique)
- porte-étendard
- porte-étiquette
- porte-étrier (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-étriers
- porte-étrivière (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-étrivières
- porte-éventail
- porte-faix
- porte-falot
- porte-fanion
- porte-fer
- porte-feu
- porte-filière
- porte-flambeau
- porte-fleurs
- porte-flingue
- porte-folio
- porte-foret
- porte-fort
- porte-foudre
- porte-fusée
- porte-fusible
- porte-giberne
- porte-glaive
- porte-gobelet
- porte-graine
- porte-greffe
- porte-guidon
- porte-hache
- porte-hauban (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-haubans
- porte-hélicoptère (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-hélicoptères
- porte-huile
- porte-jarretelle (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-jarretelles
- porte-jarretière
- porte-jupe
- porte-lacs
- porte-lame
- porte-lance
- porte-lanterne
- porte-lettre (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-lettres
- porte-liqueur (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-liqueurs
- porte-lof
- porte-lorgnon
- porte-lyre
- porte-maillot
- porte-malheur
- porte-manchon
- porte-mangues
- porte-manteau
- porte-masse
- porte-mèche
- porte-mesure
- porte-mine
- porte-miroirs
- porte-monnaie
- porte-montre
- porte-montres
- porte-mors
- porte-mouchettes
- porte-mousqueton
- porte-moxa
- porte-musc
- porte-musique
- porte-nitrate
- porte-nœud
- porte-objet
- porte-œufs
- porte-or
- porte-original
- porte-page
- porte-pain
- porte-panier
- porte-papier
- porte-parapluie
- porte-parasol
- porte-parole
- porte-pèze
- porte-photo (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-photos
- porte-pièce
- porte-pierre
- porte-pipe
- porte-plat
- porte-plume
- porte-plumet
- porte-poisse
- porte-pompon
- porte-poux
- porte-queue
- porte-rame
- porte-râteau
- porte-remède
- porte-respect
- porte-rosée
- porte-sandale (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-sandales
- porte-savon
- porte-sceptre
- porte-selle
- porte-soie
- porte-sonnette
- porte-scie
- porte-serviette (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-serviettes
- porte-silence
- porte-singe
- porte-sonde
- porte-sonnette
- porte-spencer
- porte-suif
- porte-talbin (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-talbins
- porte-tapisserie
- porte-taraud
- porte-tolet (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-tolets
- porte-torche
- porte-traine (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-traîne
- porte-trait
- porte-vélo (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-vélos
- porte-vent
- porte-verge
- porte-vis
- porte-voiture (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-voitures
- porte-voix
- porte-vue (orthographe rectifiée de 1990)
- porte-vues
- portechape
- portechoux
- portefaix
- portefeuille
- portemanteau
- portement
- porter à confusion
- porter à croire
- porter à cru
- porter à faux
- porter à fond
- porter à l’écran
- porter à la tête
- porter au cœur
- porter abonde
- porter affection
- porter amitié
- porter assistance
- porter atteinte
- porter attention
- porter au pinacle
- porter aux nues
- porter bateau
- porter beau
- porter bien la voile
- porter bonheur
- porter chance
- porter coup
- porter dans son cœur
- porter de l’eau à la rivière
- porter de la toile
- porter des cornes
- porter des coups
- porter des œillères
- porter des paroles
- porter en terre
- porter en triomphe
- porter envie
- porter fruit
- porter haut la tête
- porter jugement
- porter l’épée
- porter l’estocade
- porter l’œil
- porter la culotte
- porter la folle enchère
- porter la hache
- porter la livrée
- porter la maffre (Midi de la France)
- porter la main
- porter la parole
- porter la peine
- porter la plume dans la plaie
- porter la poisse
- porter la robe
- porter la santé
- porter la soutane
- porter la tiare
- porter la vie
- porter le chapeau
- porter le coup
- porter le deuil
- porter le diable en terre
- porter le doule
- porter le fer
- porter le fer dans la plaie
- porter le joug
- porter le motif
- porter le nez au vent
- porter le pet
- porter le petit collet
- porter le froc
- porter les armes
- porter les couleurs
- porter mal la voile
- porter malheur
- porter ombrage
- porter ombre
- porter plainte
- porter plein
- porter préjudice
- porter remède à
- porter sa croix
- porter sa tête sur l’échafaud
- porter sa vue
- porter sa vue bien loin
- porter secours
- porter ses fruits
- porter ses os
- porter ses pas
- porter ses regards
- porter ses vues bien haut
- porter son excuse avec soi
- porter son ombre
- porter son regard
- porter sur l’oreille
- porter sur les fonts baptismaux
- porter sur les nerfs
- porter témoignage
- porter un coup
- porter un jugement
- porter un toast
- porter une santé
- porteur et ses dérivés
- porteuse
- prêt-à-porter
- rapporter
- rapporteur
- reporter
- se laisser porter
- supportable
- supporter
- téléporter
- transport
- transporter
- transporteur
- se faire porter pâle
- se porter à la dernière extrémité
- se porter aux dernières extrémités
- se porter à des extrémités
- se porter comme le pont Neuf
- se porter comme le Pont-Neuf
- se porter comme un charme
- se porter fort
- se porter garant
- tige porte-sérum
- tube porte-amorce (TPA)
Vocabulaire apparenté par le sens
modifierProverbes et phrases toutes faites
modifier- cela est vrai comme les Suisses portent la hallebarde
- il arrive que le diable porte pierre
- la nuit porte conseil
- le diable porte pierre
- qui n’a pas d’armes porte un lion (Héraldique)
- tout soldat porte dans sa giberne le bâton de maréchal
Traductions
modifier- Allemand : tragen (de)
- Anglais : carry (en), bear (en), support (en)
- Arabe : حَمَلَ (ar)
- Catalan : portar (ca), dur (ca)
- Coréen : 나르다 (ko) nareuda, 운반하다 (ko) (運搬하다) unbanhada
- Damar de l’Est : ṇvuˈar (*)
- Espagnol : portar (es)
- Espéranto : havi (eo) (7), porti (eo)
- Francique ripuaire : aanhan (*)
- Grec ancien : φέρω (*)
- Hébreu ancien : נשׂא (*), סבל (*), יכל (*) masculin et féminin identiques
- Hmong blanc : nqa (*)
- Ido : portar (io)
- Indonésien : bawa (id), membawa (id)
- Japonais : 運ぶ (ja) hakobu, 運搬する (ja) unpansuru
- Kotava : buré (*)
- Nǀu : ǃ’ao (*)
- Occitan : portar (oc), aduire (oc), condusir (oc)
- Oirata : ahaure (*), ahau (*)
- Pirahã : xigi (*)
- Polonais : nosić (pl)
- Portugais : carregar (pt)
- Roumain : purta (ro)
- Russe : носить (ru)
- Same du Nord : doalvut (*) (11-13), fievrridit (*) (11-13), guoddit (*) (11-13)
- Tchèque : nosit (cs)
- Ukrainien : носити (uk)
Soutenir quelque chose ou quelqu’un (1)
- Allemand : tragen (de)
- Anglais : carry (en)
- Danois : bære (da), bringe (da), medføre (da), nære (da)
- Espagnol : llevar (es)
- Grec ancien : βαστάζω (*) bastadzô
- Kotava : buré (*)
- Lepcha : ᰀᰦᰓᰪ (*), ᰓᰪ (*), ᰓᰪᰰ (*), ᰜᰧ (*)
- Norvégien (bokmål) : bære (no)
- Same du Nord : guoddit (*)
- Shingazidja : ≈ (sur la tête ou sur le dos) : urwawa (*), urwaya (*)
- Solrésol : famisi (*)
- Vieux norrois : bera (*)
Mettre sur soi, en parlant de l’habillement, de la parure... (8)
- Allemand : tragen (de)
- Anglais : put on (en), wear (en)
- Arabe : يلبس (ar)
- Danois : gå med (da), have på (da)
- Espagnol : llevar (es)
- Grec ancien : δύομαι (*) duomai, ἀμφιέννυμι (*) amphiénumi
- Italien : portare (it), indossare (it)
- Japonais : 身に付ける (ja) mi ni tsukeru
- Kazakh : кию (kk) kiyüw
- Kotava : diskí (*)
- Latin : induere (la)
- Néerlandais : dragen (nl)
- Norvégien (bokmål) : ha på seg (no)
- Oirata : utu (*)
- Polonais : nosić (pl)
- Portugais : vestir (pt)
- Russe : носить (ru), надеть (ru)
- Shindzuani : huvaa (*)
- Shingazidja : uvaya (*)
- Swahili : kuvaa (sw)
- Ukrainien : носити (uk), одягнути (uk), вдягнути (uk)
- Vietnamien : mặc (vi)
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
porter | porters |
\pɔʁ.tœʁ\ |
porter \pɔʁ.tœʁ\ féminin ou masculin (l’usage hésite)
- (Bière) Type de bière anglaise de couleur noire opaque.
En quelque endroit qu’un Anglais se trouve, il vit exactement comme s’il était à Londres ; il lui faut son thé, ses rumpsteaks, ses tartes de rhubarbe, son porter et son sherry s’il se porte bien, et son calomel s’il se porte mal.
— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)[Il] étancha sa soif avec le porter, cette bière noire qui sent le jus de réglisse dépouillé de sucre.
— (Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884)On y but la bière brune, la bière blanche, la double bière, le lambic, le faro, le pale-ale, le scoth-ale, le porter et le stout, sans oublier la cervoise; […].
— (Charles Deulin, « Cambrinus », dans Cambrinus et autres contes, Paris : chez Guy Le Prat, s.d., page 22)Tu sais, il y aura une pinte de porter et même deux pour toi, si tu nous embauches.
— (Jean Ray, Harry Dickson, L’Étrange Lueur verte, 1932)Mais la mode pour les “pale ales” (bières blondes légères) de Burton-upon-Trent mit fin à la popularité de la porter au milieu du 19è.
— (site www.visitbritain.fr)
Vocabulaire apparenté par le sens
modifier- porter figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : bière (boisson).
- stout
Traductions
modifierPrononciation
modifier- France : écouter « porter [pɔʁ.te] »
- (Région à préciser) : écouter « porter [pɔʁ.te] »
- (Région à préciser) : écouter « porter [Prononciation ?] »
- (Région à préciser) : écouter « porter [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « porter [Prononciation ?] »
- France (Vosges) : écouter « porter [Prononciation ?] »
- France (Cesseras) : écouter « porter [Prononciation ?] »
- canton du Valais (Suisse) : écouter « porter [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « porter [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- porter sur Wikipédia
Étymologie
modifierVerbe
modifierporter *\Prononciation ?\
- Porter.
- Porter (un enfant).
Quant Deus ne lait home engendrer
— (Wace, La Conception de Notre Dame, f. 5 , vers la fin de la 3e colonne)
Ne a fame enfant porter- Quand Dieu ne permet à l’homme de procréer
Ni à la femme de porter un enfant
- Quand Dieu ne permet à l’homme de procréer
Dérivés dans d’autres langues
modifier- Français : porter
Références
modifier- « porter », dans Dictionnaire du moyen français (1330-1500), 2010, 4e édition → consulter cet ouvrage
- Walther von Wartburg, Französisches Etymologisches Wörterbuch. Eine darstellung des galloromanischen sprachschatzes, Bonn, 1928
- WACE, Vie de sainte Marguerite, Conception de Nostre Dame et Vie de Saint Nicolas, édition bilingue, Publication, traduction, présentation et notes par Françoise Le Saux et Nathalie Bragantini-Maillard, édition Honoré Champion, Paris, 2019, p. 378-379.
Étymologie
modifier- Du moyen français porteour (« porteur »).
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
porter \ˈpɔɹ.tɚ\ ou \ˈpɔː.tə\ |
porters \ˈpɔɹ.tɚz\ ou \ˈpɔː.təz\ |
porter \ˈpɔɹ.tɚ\ (Royaume-Uni), \ˈpɔː.tə\ (Royaume-Uni)
- Porteur, bagagiste (métier).
Oh, Mr Porter! What shall I do?
— (George Le Brunn, Oh Mr Porter, chanson de 1893 (chanté par Marie Lloyd).)
I want to go to Birmingham, and they're taking me on to Crewe.
Take me back to London, as quickly as you can,
Oh, Mr Porter! What a silly girl I am!
- (Bière) Un type d’ale, ainsi appelé parce qu’il était bu par les porteurs.
Vocabulaire apparenté par le sens
modifierPrononciation
modifier- Sud de l'Angleterre (Royaume-Uni) : écouter « porter [Prononciation ?] »
- Texas (États-Unis) : écouter « porter [Prononciation ?] »
Étymologie
modifier- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun
modifierporter \Prononciation ?\ masculin
Prononciation
modifier- El Prat de Llobregat (Espagne) : écouter « porter [Prononciation ?] »