Simone Boccanegra

noble italien du XIVe siècle, doge de Gênes

Simone Boccanegra est un homme politique génois du Moyen Âge, né en 1301 à Gênes (en république de Gênes), où il est mort empoisonné le . Il est élu le premier doge de Gênes, le , en remplacement des capitaines du peuple (Abbati).

Simone Boccanegra
Fonctions
Doge de Gênes
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Doge de Gênes
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Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Fratrie
Autres informations
Parti politique
Armoiries des Boccanegra

Son palais est visible sur la Via della Maddalena à Gênes.

Biographie

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Simone Boccanegra est issu des Boccanegra, une famille illustre mais roturière de Gênes qui donne à la ville son premier capitaine du peuple.

Il doit combattre les Doria, les Spinola, du parti gibelin comme lui, ainsi que les Grimaldi et les Fieschi, chefs du parti guelfe, qui constituent les quatre grandes familles nobles de la cité. Il est assiégé par eux dans Gênes et forcé de se démettre du pouvoir le  ; il se retire à Pise, d'où il revient bientôt pour armer son parti, et réussit en 1356 à reprendre le pouvoir.

Vers 1357, il vainc Charles Grimaldi, seigneur de Monaco et amiral de France. À la mort de ce dernier, Boccanegra et les Génois peuvent récupérer le rocher.

C'est sous son dogat que Gênes obtient la dédition des ambassadeurs de la révolte antiseigneuriale en Corse, dont fait partie Sambucucciu d'Alandu, au cours de l'année 1358[1].

Sous son administration, les Génois conquièrent l'île de Chios, et défont les Tartares qui avaient mis le siège devant Caffa.

Il meurt empoisonné en 1363.

Dans les arts

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Il est également célèbre grâce à l'opéra Simon Boccanegra de Giuseppe Verdi.

Sources

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  1. Philippe Colombani, Les Corses et la couronne d'Aragon: fin XIIIe-milieu XVe siècle: projets politiques et affrontement des légitimités, Éditions Alain Piazzola, (ISBN 978-2-36479-066-7)