Publication du premier numéro de la revue Le 14 juillet dirigée par Jean Schuster et Dionys Mascolo, sceptique à l'égard de la politique algérienne et mettant en garde contre le retour au pouvoir de de Gaulle présenté comme l'homme providentiel. André Breton y publie un article Trop de nous ?[2]
Á Düsseldorf, exposition rétrospective Dada organisée par Ewald Rathke et Hannah Höch. Réhabilitation de Dada en Allemagne après les années noires[7]
À Bruxelles, parution du premier numéro de la revue Edda sous-titrée Cahiers internationaux de documentation sur la poésie et l'art d'avant-garde que dirige Jacques Lacomblez[8].
Où est Carthage ?, collage avec deux cartes de jeu : l'une sur papier, la seconde, sur un carton d'invitation au vernissage de Charles Henri Ford(en), titrées à l'encre noire[10]
À l'animal noir, écrit : « La salamandre brûle. Lame bue sur les cendres, acier, tu crachotes à l'intérieur du gouffre où ton ambition vient de te plonger. À présent, tu dois connaître les pouvoirs qui t'étaient offerts. Sans mesure tu t'y donnes. L'air visqueux recouvre ton visage d'une pellicule assez opaque pour te cacher l'environ déjà presque imperceptible au fond de ce cratère. »[11]
↑Collection André Breton jusqu'à sa dispersion en 2003. [1].
↑Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN2-13-037280-5), p. 362.