Exposition à la Galerie de l'Étoile scellée du peintre Pierre Molinier. André Breton écrit la préface du catalogue[1] : « La vertu de son art, qui se veut délibérément magique, est d'enfreindre la loi qui veut que toute image peinte, si évocatrice soit-elle, demeure malgré tout objet d'illusion consciente, n'accède pas au plan de l'intervention active dans la vie. »[2]
André Breton signe une déclaration appelant les écrivains invités à la vente annuelle du Comité national des écrivains au Vel' d'hiv' à boycotter l'événement par solidarité avec le peuple hongrois : « Conjurons les écrivains et les vedettes dès maintenant annoncées comme participant à la vente du CNE, de s'abstenir d'y participer de manière à ôter tout lustre à une manifestation dont les instigateurs restent aux ordres des bourreaux du peuple hongrois, des fossoyeurs de la liberté. »[6]
Discours d'André Breton au cours d'un meeting Pour la défense de la liberté. Le texte est reproduit dans la revue Le Surréalisme même[9].
Première exposition du sculpteur Augustin Cardenas à la galerie L'Étoile scellée à Paris[10].
Au tour des livrées sanglantes, tract collectif des surréalistes adjurant les « camarades communistes » de contraindre leurs dirigeants à entreprendre la déstalinisation dans le parti et à imposer la réhabilitation « du compagnon inséparable de Lénine, de l'organisateur de l'Armée rouge, du théoricien de la révolution permanente, le camarade Léon Trotsky. »[11]
Les Insolites, poèmes : « J'ai tué mon père et ma mère avec une petite fourchette - avec une petite fourchette - les ayant pris pour des oiseaux le long des arbres. J'ai tué mes parents avec la pince à sucre du grand-père : la chère idole n'a pas dit un mot à qui je lance chaque matin un respectueux coup de chapeau. Le chat de ma voisine m'a pris sous sa garde. Il est venue s'asseoir à côté de moi me surveillant sans cesse - sa crinière en peau de lapin fameusement bien brossée par-derrière, et ses yeux en œufs de cigogne. »[18]
Anthologie de l'amour sublime, recueil de textes de toutes époques, des Arabes d'Andalousie à Léo Ferré. Dans sa préface, Péret s'attache à retracer l'histoire de ce « sentiment qui comble toute la vie du sujet reconnaissant dans l'être aimé l'unique source de bonheur. »
↑Ainsi que les Carajà, Mehinato, Kalapalos et Kamayurás. En 2017, texte et photographies inédites sont publiés sous le titre Les Arts primitifs et populaires du Brésil aux Èditions du Sandre, Paris. Le Monde diplomatique no 769, avril 2018, p. 26.
↑José Pierre, Tracts surréalistes, tome II, 1982, Paris, Le Terrain vague, p. XXII et Franca Franchi (dir.), Les Portes du rêve : 1924-2024, le surréalisme à travers ses revues, 2024, éditions Skira (ISBN978-2-37074-258-2), p. 219 pour la date et l'éditeur.
↑Jules Romains, Henri Mondor, David Rousset, Hervé Bazin, Armand Lanoux et André Breton, Déclaration des intellectuels et universitaires français dans Combat du 6 novembre.
↑50 × 65 cm. Reproduction dans Beaux Arts Magazine no 82, septembre 1990, p. 123.
↑Reproduction dans André Breton, Le Surréalisme et la Peinture, Gallimard, 1928-1965, p. 390.
↑Reproduction dans Surréalisme un siècle d'avance, Télérama, HS no 249, septembre 2024, p. 20.
↑108 × 84[cm. Collection particulière, États-Unis. Reproduction dans Colvile, p. 269.
↑50 × 50 × 4 cm. Collection Mony Vibescu. Reproduction dans (fr + en) Alix Agret (dir.) et Dominique Païni (dir.), Surréalisme au féminin ? (catalogue de l'exposition présentée du 31 mars au 10 septembre 2023 au Musée de Montmartre-Jardins Renoir), In fine/Musée de Montmartre, (ISBN978-2-38203-116-2), p. 101.