1448 en santé et médecine

événements liés à la santé et la médecine en 1448

Cet article présente les faits marquants de l'année 1448 en santé et médecine.

Chronologies
1445 1446 1447  1448  1449 1450 1451
Décennies :
1410 1420 1430  1440  1450 1460 1470
Siècles :
XIIIe XIVe  XVe  XVIe XVIIe
Millénaires :
-Ier Ier  IIe  IIIe
Chronologies thématiques
Calendriers
Années de la santé et de la médecine :
1445 - 1446 - 1447 - 1448 - 1449 - 1450 - 1451
Décennies de la santé et de la médecine :
1410 - 1420 - 1430 - 1440 - 1450 - 1460 - 1470

Événements

modifier
  • Fondation par la municipalité d'Augsbourg, ville libre du Saint-Empire, de deux hospices (Siechenhaüser) placés sous le patronage des saints Sébastien et Wolfgang, et voués à l'assistance des indigents atteints d'infirmité ou de maladie chronique[1].
  • Pour faire face à une épidémie de peste, la seigneurie de Florence confie la responsabilité de la prise en charge des malades à la direction de l'hôpital Santa Maria Nuova et lève des fonds pour rémunérer quatre médecins, quatre barbiers et soixante infirmières[2].
  • Deux maîtres en médecine sont agrégés à l'université d'Avignon, « où la faculté de médecine n'existait encore que de nom, plus de cent ans après la fondation[3] ».
  • À Isle-sous-Ramerupt en Champagne, l'exercice de son métier est interdit à l'accoucheuse Adeline Joffrin, pour avoir baptisé un enfant mort-né[4].
  • Aharon de Sacerdotu, de Geraci, obtient la licence en médecine et en pharmacie, seul cas connu au XVe siècle en Sicile où le droit d'exercer la pharmacie est accordé à un médecin, et seul cas également où il l'est à un Juif[5],[6].
  • 1448-1449 : fondation par Philippe le Bon à Ath, dans le comté de Hainaut, de l'hôpital de la Madeleine[7], « pour recevoir et panser charitablement les pauvres malades[8] ».

Naissance

modifier

Décès

modifier
  • Hugo Bentius (né à une date inconnue), professeur de médecine à Ferrare et à Parme, auteur d'un traité sur les Aphorismes d'Hippocrate et les Commentaires de Galien imprimé pour la première fois à Ferrare en 1493, et de divers autres ouvrages, tous imprimés à Venise[10].
  • 1445 ou 1448 : Antonius Guainerius (né à une date inconnue), médecin de Padoue, professeur à Pavie, auteur d'ouvrages sur les « fièvres », les « maladies propres aux femmes », les « maladies de la tête[11],[12] ».
  • Vers 1447-1448[13] : Giovanni de Concoregio (né vers 1380), professeur de médecine à Milan et Pavie et probablement à Bologne et Florence[14].

Références

modifier
  1. (en) Thomas Max Safley, Charity and Economy in the Orphanages of Early Modern Augsburg, Boston, Humanities Press International, coll. « Studies in Central European Histories » (no 8), , 350 p. (ISBN 0-391-03983-0, lire en ligne), p. 28.
  2. (en) John Henderson (en), Piety and Charity in Late Medieval Florence, Chicago et Londres, The University of Chicago Press, (1re éd. 1994), 534 p. (ISBN 0-226-32688-8, lire en ligne), p. 362.
  3. Ernest Wickersheimer, La Médecine et les Médecins en France à l'époque de la Renaissance, Paris, A. Maloine, (lire en ligne), p. 94.
  4. Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Adeline Joffrin », p. 12.
  5. (en) Ignazio Vecchio, Stefano Di Mauro, Cristina Tornali et al., « Jewish Medicine and Surgery in Sicily Before 1492 », Acta Medica Mediterranea, vol. 28,‎ , p. 79 et 81 (lire en ligne).
  6. (it) Domenico Ventura, « Medici Ebrei a Catania », dans Mario Alberghina (dir.), Medici e Medicina a Catania dal Quattrocento ai primi del Novecento, Catane, Giuseppe Maimone, coll. « Universitates Saggi Storia Arte Folklore », , 228 p. (lire en ligne).
  7. Edmond Reusens (en) et al., Analectes pour servir à l'histoire ecclésiastique de la Belgique, vol. 11, Louvain, Ch. Peeters, , 510 p. (lire en ligne), p. 16.
  8. Gilles-Joseph de Boussu, Histoire de la ville d'Ath contenant tout ce qui s'est passé de plus curieux depuis son origine […], Mons, J. B. J. Varret, , 423 p. (lire en ligne), p. 231 et suiv..
  9. (it) Angelo Romano, « De Ferrariis, Antonio », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 33, Treccani, (lire en ligne).
  10. Louis Moréri, Le Grand Dictionnaire historique ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, t. 5 : Lettres I-L, Amsterdam, P. Brunel, , 18e éd., 320 p. (lire en ligne).
  11. « Guaynerius, Antonius (14..?-1445?) », BNF 13485408.
  12. Marie-Henriette Jullien de Pommerol, « La Bibliothèque de l'université de médecine de Montpellier en 1506 », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 141, no 2,‎ , p. 348 (lire en ligne).
  13. (it) Federico Di Trocchio, « Concoregio, Giovanni de », dans Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 27, Treccani, (lire en ligne).
  14. Jean-Eugène Dezeimeris, Charles-Prosper Ollivier et Jacques Raige-Delorme, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne ou Précis de l'histoire générale, technologique et littéraire de la médecine […], vol. 1, 2e partie, Paris, Béchet jeune, , 902 p. (lire en ligne), « Concoregio (Jean de) », p. 856.