Violence et histoire dans les séries télévisées : Introduction
Résumés
À partir de l’analyse de quatre séries, le dossier s’intéresse à la manière dont la violence dans et de l’histoire y est mise en scène à travers différentes figures qui représentent diverses populations ayant subi des violences physiques ou sociales, aggravées en violence symbolique par le fait que les versions dominantes de l'histoire tendent à ignorer ou minorer leur rôle ou les souffrances et injustices qu'elles ont subies : femmes impliquées dans le tumulte de l’histoire récente de la France (Isabelle Veyrat-Masson sur Maria Vandamme et Sonia Suvélor sur Les Combattantes), victimes de l’histoire et de l’ordre social américains (Martin Shuster sur Yellowstone), civils Hutus réfugiés au Congo (Sylvie Allouche sur Black Earth Rising). Nous espérons ainsi proposer aux lecteurs et lectrices une approche originale sur la façon dont les séries parlent des violences de l’histoire, et plus généralement leur permettre de mieux comprendre les enjeux sociaux et politiques des séries historiques.
Entrées d’index
Haut de pageTexte intégral
1L’histoire est omniprésente dans le domaine audiovisuel, et les Cahiers d’histoire en ont pris acte depuis longtemps en proposant régulièrement des critiques de films, fictionnels et documentaires, comme on peut le constater ne serait-ce qu’en consultant les archives de la revue disponibles en ligne. C’est ainsi que dans le n° 84 paru en 2001, on trouve une rubrique « Films » dans laquelle l’historienne Claire Fredj présente une critique de La Chambre des officiers. La rubrique se trouve ensuite régulièrement alimentée jusqu’à être remplacée à partir du n° 122 en 2014 par une rubrique intitulée « Un certain regard » inaugurée par une critique de Chloé Maurel du film Free Angela and all political prisoners. Si, au sein de cette rubrique, les critiques de films sont longtemps restées dominantes, les séries télévisées ont peu à peu trouvé leur place, avec un premier article en 2015 de la même autrice au sujet de la série 24 heures chrono (n° 126, 2015), et surtout à partir de 2020, puisqu’environ la moitié des numéros depuis cette date proposent des articles sur les séries, lesquels, à l’exception de l’article généraliste d’Anne-Marie Bidaud sur les séries allemandes (n° 146, 2020), portent à chaque fois sur une œuvre en particulier : Jérémy Léger sur La Valla, L’Autre côté (n° 153, 2022), Chloé Maurel, à nouveau, sur Borgen (n° 155, 2022), Sonia Suvélor sur The Crown (n° 148, 2021), The Underground Railroad (n° 151, 2021) et Oussekine (n° 157, 2023) ; auxquels on peut ajouter les articles de Thierry Pastorello et de Jacqueline Lalouette qui portent respectivement sur Le Temps des ouvriers (n°147, 2020) et Jésus et l’islam (n° 150, 2021) qui sont des séries documentaires.
- 1 Counterpart est une série étatsunienne diffusée sur la chaîne Starz de 2017 à 2019 qui se passe à B (...)
2Il semble par conséquent assez naturel que les Cahiers d’histoire consacrent un dossier spécifique à l’histoire dans les séries télévisées, résultat d’une collaboration avec l’ERC DEMOSERIES, projet hébergé par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Sandra Laugier, qui rassemble des chercheur·e·s issu·e·s de diverses disciplines dans le but d’explorer un corpus de séries télévisées fictionnelles définies comme « sécuritaires ». Ce qualificatif désigne les séries qui traitent d’un sujet devenu dramatiquement vif ces derniers mois, les activités qu'un État conduit au nom de la sécurité publique ; l’attention se portant en particulier sur la façon dont ce type de séries rend visibles pour les citoyens des États démocratiques les actions, effectuées en leur nom, qui restent normalement dans l'ombre. Les séries qui sont au cœur du projet traitent donc d’espionnage et de terrorisme, mais sont aussi incluses dans le périmètre des séries américaines comme Counterpart et Chernobyl ou la série française OVNI(s)1.
- 2 Cette série de la chaîne Fox a été initialement diffusée à partir de 2001 aux États-Unis et 2002 en (...)
3L’histoire en tant que telle est en effet un thème central pour DEMOSERIES. Elle apparaît dans la façon dont les séries sécuritaires produisent un discours sur les histoires particulières et l’histoire en général, et contribuent ainsi à développer la culture historique des spectateurs. Mais ces séries, comme toute série qui traite d’histoire, véhiculent aussi des interprétations des événements relatés, qui s’exposent au risque d’être accusées d’être de la propagande, comme en témoignent la réaction en Russie à la série Chernobyl évoquée ci-dessus et la création d’une série russe en réponse. Parmi les questions à prendre en considération, il y a celle des décalages qu’introduisent les auteurs de fiction avec les événements réels : c’est par exemple le cas encore de Chernobyl qui concatène plusieurs personnes ayant réellement existé en un seul personnage. De façon générale, la réflexion politique et morale conduite dans DEMOSERIES est indissociable de l’histoire, dans la mesure où l’un des principes méthodologiques du projet est de prendre en compte dans l’évaluation morale les situations particulières, ce qui suppose préalablement de déterminer ce qui s’est passé, et donc de faire de l’histoire. Si on prend l’exemple du « Cyprus recording » dans la série étatsunienne 24 heures chrono2, il s’agit bien de reconstituer une histoire, même si elle est ici fictionnelle, et ce faisant de mettre en lumière ce qu’on peut appeler une « éthique de l’enquête ».
4La question du lien que tissent les séries entre la grande histoire et les histoires singulières est également au cœur de la réflexion. On pourrait même formuler l’hypothèse que la fiction est un moyen privilégié de réconcilier histoire des grands événements et histoire sociale, histoire des « grands hommes » et histoire des personnes ordinaires, en montrant comment le niveau macro et le niveau micro s’interpénètrent, comme on le voit, par exemple, dans The Wire (Sur écoute) qui montre de façon magistrale la façon dont s’articulent le (dys)fonctionnement des institutions et la violence liée à la misère et aux trafics de stupéfiants que subissent les habitants des quartiers défavorisés de Baltimore ; on retrouve le même phénomène avec une série proprement historique comme Rome ou, si l’on se restreint au corpus des séries sécuritaires, avec The Americans ou No Man’s Land.
- 3 <https://demoseries.pantheonsorbonne.fr/publications>.
- 4 Le livre publié en 2005 aux Edinburgh University Press n’a pas connu de traduction en français.
- 5 Sarah Sepulchre, Décoder les séries télévisées, Bruxelles, De Boeck, 2011, rééd. 2017 ; Sandra Laug (...)
5Les publications sur les séries télévisées se sont multipliées ces dernières années. Outre celles du projet DEMOSERIES3 et divers articles ou monographies, existent désormais nombre d’études qui abordent les séries en général, surtout en anglais pour les plus anciens, comme The Contemporary Television Series [Les séries télévisées contemporaines] dirigé par Michael Hammond, spécialiste d’histoire du cinéma à l’université de Southampton, et Lucy Mazdon, de la même université4. En français, on dispose du livre dirigé par une collègue de Louvain, Sarah Sepulchre, Décoder les séries télévisées, livre de 2011, réédité en 2017, ainsi que de celui de Sandra Laugier, Nos vies en séries5. Certaines publications s’intéressent plus précisément à l’histoire des séries télé avec une largeur de champ variable, comme Historia de las series de Toni de la Torre (Rocaeditorial, 2016), Pioneers of “B” Television, Independent Producers, Series and Pilots of the 1950s de Richard Irvin (McFarland, 2022) ou Histoire sexuelle des séries américaines. Des années 1990 à nos jours (LettMotif, 2024) par le spécialiste des séries Benjamin Campion.
- 6 Justine Breton, Un Moyen Âge en clair-obscur. Le médiévalisme dans les séries télévisées, Tours, Pr (...)
6Notre propos dans ce dossier est cependant d’approfondir une dimension spécifique : les formes de présence de l’histoire dans les séries, suivant la piste ouverte par plusieurs publications récentes, telles que l’ouvrage History by HBO. Televising the American Past de Rebecca Weeks (University Press of Kentucky, 2022). Ce livre analyse la vision de l’histoire des États-Unis telle qu’elle est diffusée à travers les séries de la grande chaîne de télévision HBO (Home Box office), première chaîne payante du monde, fondée en 1972, et grande réussite, aujourd’hui propriété de Warner Bros. En France aussi, on s’intéresse au rôle des séries dans la diffusion des représentations du passé : le professeur d’histoire-géographie et animateur de blog, Mickaël Bertrand, a ainsi publié L’histoire racontée par les séries (L’Étudiant, 2022) ; et le Moyen Âge, grand pourvoyeur de toiles de fond d’aventures a été le cœur de la réflexion de Justine Breton, spécialiste de littérature médiévale, dans son livre Un Moyen Âge en clair-obscur. Le médiévalisme dans les séries télévisées6. Mais en dépit de ces ouvrages et de quelques autres, le terrain à explorer, y compris par les séries elles-mêmes, est encore très vaste. L’angle spécifique de l’ensemble des articles réunis dans ce dossier, au-delà de la relative variété des périodes historiques (du 19e au 21e siècle) et des aires géographiques (France, États-Unis, Afrique centrale) abordées, est de s’interroger sur la façon dont les séries étudiées invitent les spectateurs à s’intéresser aux victimes de l’histoire, à savoir diverses populations qui ont subi des violences physiques ou sociales, aggravées en violence symbolique par le fait que les versions dominantes de l’histoire tendent à ignorer ou minorer leur rôle ou les souffrances et injustices qu'elles ont subies : femmes impliquées dans le tumulte de l’histoire récente de la France (articles d’Isabelle Veyrat-Masson sur Maria Vandamme et de Sonia Suvélor sur Les Combattantes), victimes de l’histoire et de l’ordre social américains (article de Martin Shuster sur Yellowstone), civils Hutus réfugiés au Congo (article de Sylvie Allouche sur Black Earth Rising).
7Ce faisant, les articles rencontrent naturellement la question centrale du rapport qu’entretiennent les fictions avec la vérité, et dans notre cas spécifique les fictions historiques avec l’histoire. Si les séries se donnent en effet avant tout comme des fictions, contrairement aux nombreux documentaires historiques que l’on trouve aussi à la télévision, elles véhiculent également une certaine vision du moment historique dont elles traitent, et parfois de l’histoire en général. En témoignent par exemple les propos d’Iris Bucher, productrice de la série Les Combattantes, qui met en scène quatre femmes socialement très différentes, mais plongées dans les mêmes contraintes et horreurs de la guerre en 1914, dans un article du Parisien de 2021 :
- 7 Carine Didier, « Au cœur du tournage des “Combattantes”, la prochaine fresque historique de TF 1 av (...)
« On s'attaque à un monument et on ne veut pas être irrévérencieux, précise la productrice qui a pris les conseils d’historiens. Nous mettons tout en œuvre pour être justes, même si nous prenons quelques libertés avec la réalité historique car il ne s'agit pas d’un documentaire. »7
8De même, dans un entretien sur Europe 1, le jour de la sortie en 2022, la productrice précise que la série porte sur :
- 8 « “Les Combattantes” : Sofia Essaïdi et Iris Bucher sont les invitées de Culture médias », Europe 1(...)
« ces femmes qui ont beaucoup œuvré pour la France, qui sont mortes pour la France et dont on parle très peu, à qui on a très très rarement rendu hommage, et on essaie de combler cette lacune avec Les Combattantes. (…) Pour moi, c’était important de parler de toutes ces femmes, elles étaient des millions, et on n’en parle jamais, ce que je disais tout à l’heure, on a 30 000 monuments aux morts en France, et en tout et pour tout, d’après ce qu’on m’a dit, 14 noms de femmes inscrits sur ces monuments. »8
9À partir de là, deux grands ensembles de questions émergent : l’un par rapport à la vérité historique, l’autre par rapport au questionnement moral qu’engage en général la forme fictionnelle. Pour le premier versant de ces questions se dégage l’obsédante interrogation : dans quelle mesure est-il possible de reprocher à une fiction de ne pas rendre compte correctement de la vérité historique ? Faut-il se féliciter de la façon dont les séries éduquent les spectateurs par le biais du divertissement à des problématiques historiques auxquelles ils ne se seraient peut-être jamais intéressés autrement ? Dans les cas précis qui nous occupent, faut-il se réjouir de la façon dont certaines de ces productions prétendent rendre justice à certain·e·s laissé·e·s pour compte de l’histoire ? Autrement dit, faut-il se féliciter des révisions historiques auxquelles elles invitent ? Ou faut-il au contraire s’inquiéter des erreurs ou des idéologies qu’elles véhiculent ? Par conséquent, faudrait-il distinguer entre les bonnes et les mauvaises séries historiques ?
- 9 Sylvie Allouche, « La série 24 heures chrono a-t-elle le pouvoir de nous rendre meilleurs ? », dans (...)
10En effet, et c’est le deuxième point, comme j’ai pu le défendre dans divers articles, les séries en tant que fictions sont de part en part traversées par le questionnement moral9. À tout moment, le spectateur est engagé à s’interroger, de façon implicite et parfois tout à fait explicite, sur la validité morale des décisions et des actions des personnages, et ce, quel que soit le discours apparent que la série développe. Si les meilleures fictions sont souvent celles qui dépeignent des personnages complexes qui mettent notamment en tension l’affection que nous développons pour eux et notre jugement moral à leur égard (Better Call Saul, Game of Thrones, Succession, Vikings), il ne s’agit pas pour autant de valoriser la confusion ou le relativisme moral, et c’est au contraire l’un des plaisirs procurés par les séries que de donner l’occasion d’échanger inlassablement avec ses proches et ses collègues sur les jugements moraux que l’on porte sur tel ou tel personnage (comprend-on ses décisions ? Les approuve-t-on ? Si non, aimons-nous ce personnage malgré tout ? Pensons-nous que nous aurions fait de même ? Qu’aurait-il pu faire d’autre ?) ; et en général sur les séries et les discours qu’elles véhiculent de façon plus ou moins explicite.
11Les quatre contributions réunies sont bien entendu loin d’épuiser la question de la violence dans l’histoire et de l’histoire, les victimes étant innombrables, et, qui plus est, souvent dans l’impossibilité de se faire entendre aujourd’hui, parce qu’elles ont été décimées ou déportées, qu’elles n’ont pas eu accès aux moyens d’expression pérennes sur lesquels repose l’enquête historique, ou que les archives, si elles existaient, ont été détruites : civilisation punique en Afrique du Nord, peuple guanche aux Canaries, populations précolombiennes en Amérique, etc. Nous espérons cependant que ce dossier permettra aux lecteurs d’envisager une réflexion originale sur cette question centrale pour les études historiques, et plus largement de mieux comprendre ce qui se joue dans la création et le visionnage de séries historiques.
12Les deux premiers articles laissent la part belle aux femmes. Dans le premier, Isabelle Veyrat-Masson développe une réflexion sur la question de la sécurité à partir de la série Maria Vandamme, diffusée à la télévision française en 1989, qui reprend le traditionnel tableau de la misère du peuple au 19e siècle, dont l’héroïne éponyme tente de s’extraire. Bien que la fiction ne porte aucun discours politique explicite, la figure de femme à la fois victime (de la violence des hommes, de la misère de sa condition) et rebelle se trouve au cœur de l’intrigue, construite autour de la thématique de la rédemption individuelle. Le deuxième article, rédigé par Sonia Suvélor, montre de quelle manière la mini-série Les Combattantes ambitionne de restituer un rôle que l’historiographie a démontré depuis longtemps, celui des femmes dans la Première Guerre mondiale, mais qui pouvait continuer à passer au second plan des représentations populaires, dominées par celle du Poilu dans les tranchées.
13Sylvie Allouche décrypte l’arrière-plan historique et l’accueil critique contrasté d’une série qui s’attaque à un tout autre type de crise : le génocide de 1994 au Rwanda. La série Black Earth Rising choisit un regard décentré qui revient non seulement sur le génocide des Tutsis lui-même, mais aussi sur les violences dont ont été victimes un grand nombre de réfugiés Hutus dans des camps situés en République démocratique du Congo – un choix considéré comme courageux et au service d’une vérité plus équilibrée, ou critiqué frontalement comme révisionniste. Sylvie Allouche montre que, sans prétendre se substituer à la justice internationale ni à l’œuvre des historiens, la série et ses concepteurs entendent apporter une vision nuancée et toucher un public large, y compris sur un sujet incandescent.
14Le dernier article, rédigé par Martin Shuster, s’attaque à un mythe national, le western, à partir de l’exemple de la série encore en cours de développement Yellowstone. Il montre comment, d’une interrogation traditionnelle sur les conditions de l’usage de la violence et de son inscription dans l’histoire nationale (violence contre les populations indigènes, esclavage, règlements de compte et criminalité), le genre du western a évolué vers le portrait d’un monde dépourvu de normes morales ou sociales. La série, genre populaire par excellence, par-delà la variété des productions, permettrait ainsi de porter à la disposition du public le plus large une interrogation politique, philosophique et morale incontournable.
Notes
1 Counterpart est une série étatsunienne diffusée sur la chaîne Starz de 2017 à 2019 qui se passe à Berlin et dans laquelle le héros découvre une réalité monstrueuse liée à la guerre froide. Chernobyl est une mini-série HBO de 2019 qui traite de la catastrophe nucléaire de 1986. OVNI(s) est une série française de Canal+, pleine d’humour, qui revient sur la chasse aux extraterrestres des années 1970.
2 Cette série de la chaîne Fox a été initialement diffusée à partir de 2001 aux États-Unis et 2002 en France. Les droits de diffusion ont été rachetés par Netflix en 2021.
3 <https://demoseries.pantheonsorbonne.fr/publications>.
4 Le livre publié en 2005 aux Edinburgh University Press n’a pas connu de traduction en français.
5 Sarah Sepulchre, Décoder les séries télévisées, Bruxelles, De Boeck, 2011, rééd. 2017 ; Sandra Laugier, Nos vies en séries : philosophie et morale d’une culture populaire, Paris, Climat, 2019.
6 Justine Breton, Un Moyen Âge en clair-obscur. Le médiévalisme dans les séries télévisées, Tours, Presses universitaires François Rabelais, 2023.
7 Carine Didier, « Au cœur du tournage des “Combattantes”, la prochaine fresque historique de TF 1 avec Audrey Fleurot », dans Le Parisien, 13 juin 2021. En ligne : <https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/series/au-coeur-du-tournage-des-combattantes-la-prochaine-fresque-historique-de-tf-1-avec-audrey-fleurot-13-06-2021-HDTMPPAO2BDFPLT67OGUX6KJUE.php>.
8 « “Les Combattantes” : Sofia Essaïdi et Iris Bucher sont les invitées de Culture médias », Europe 1, 19 septembre 2022, <https://www.youtube.com/watch?v=voTyoBL3CNk>. Iris Bucher est la productrice de la série, Sofia Essaïdi, une des actrices. Le réalisateur est Alexandre Laurent.
9 Sylvie Allouche, « La série 24 heures chrono a-t-elle le pouvoir de nous rendre meilleurs ? », dans Sylvie Allouche (dir.), “24 heures chrono”, naissance du genre sécuritaire ?, Paris, Vrin, coll. « Philoséries », 2022, <https://doi.org/10.53984/philoseries03606> et « Jack Bauer, Kant, Œdipe roi : quel rôle accorder à l’anticipation des conséquences dans nos décisions morales ? », dans Revue Internationale de Philosophie : « Les séries télévisées pensent-elles ? », 2022/3 (n° 301), p. 47-67, <https://shs.cairn.info/revue-internationale-de-philosophie-2022-3-page-47?lang=fr>.
Haut de pageTable des illustrations
URL | http://journals.openedition.org/chrhc/docannexe/image/24453/img-1.png |
---|---|
Fichier | image/png, 138k |
Pour citer cet article
Référence papier
Sylvie Allouche, « Violence et histoire dans les séries télévisées : Introduction », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, 161 | 2024, 13-20.
Référence électronique
Sylvie Allouche, « Violence et histoire dans les séries télévisées : Introduction », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique [En ligne], 161 | 2024, mis en ligne le 01 janvier 2025, consulté le 12 janvier 2025. URL : http://journals.openedition.org/chrhc/24453 ; DOI : https://doi.org/10.4000/1322b
Haut de pageDroits d’auteur
Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Haut de page