Depuis le 17 septembre 2024, on connaît la composition de la Commission européenne proposée par Ursula von der Leyen pour les cinq prochaines années. Si, à l’heure d’écrire ces lignes, il faut encore attendre la confirmation du Parlement européen pour en avoir la version définitive, on peut d’ores et déjà en tirer un certain nombre d’enseignements concernant le futur de la stratégie numérique européenne.

Réélue le 18 juillet 2024 pour un second mandat à la tête de la Commission européenne, il aura fallu deux mois supplémentaires à Ursula von der Leyen pour composer sa nouvelle équipe, sur la base des candidatures proposées par les États membres [1]. Un exercice traditionnellement délicat, rendu cette fois encore plus difficile au regard des nouveaux équilibres politiques au sein du Parlement européen et des États membres (lesquels penchent résolument plus à droite, voire à l’extrême droite), ainsi que de la volonté d’Ursula von der Leyen de voir chaque État proposer deux candidatures – un homme et une femme –, ce que la grande majorité a refusé de faire (seule la Bulgarie a initialement joué le jeu).
Pour continuer la lecture, rendez-vous sur le site de la REM.
Photo : Wikimedia - © European Union, 2024, CC BY 4.0