SEOUL, 12 décembre (Xinhua) -- Les partis d'opposition sud-coréens ont déposé jeudi une deuxième motion de destitution contre le président Yoon Suk-yeol pour sa déclaration de loi martiale, selon plusieurs médias.
Le principal parti d'opposition libéral, le Parti démocrate, et cinq autres partis de plus petite taille, ont soumis la deuxième motion de destitution de M. Yoon après que la première a été abandonnée samedi dernier alors que les législateurs du Parti du pouvoir au peuple (PPP, au pouvoir) ont boycotté un vote.
Le bloc d'opposition avait prévu de présenter la motion à une session plénière de l'Assemblée nationale vendredi avant de la soumettre au vote à 17H00 heure locale (08H00 GMT) samedi.
En vertu de la Constitution, il faut obtenir au moins les deux tiers des 300 législateurs de l'Assemblée nationale pour qu'une motion de destitution soit adoptée.
Si la motion est adoptée, la Cour constitutionnelle en délibérera pendant une période pouvant aller jusqu'à 180 jours, au cours de laquelle le pouvoir présidentiel de M. Yoon sera suspendu.
M. Yoon a déclaré la loi martiale dans la nuit du 3 décembre, mais celle-ci a été révoquée par l'Assemblée nationale quelques heures plus tard.
Dans son discours prononcé à la nation plus tôt dans la journée, le président a justifié sa déclaration de loi martiale par la nécessité de protéger le pays contre la "dictature législative" de l'opposition majoritaire. Fin