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particule

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.
Du latin particula (« petite partie, parcelle »), diminutif de pars, partis, « part ».
Singulier Pluriel
particule particules
\paʁ.ti.kyl\

particule \paʁ.ti.kyl\ féminin

  1. Petite partie.
    • Dans le mot 'filer', il y a la particule 'fil'.
    • Le soleil, la lune et les autres astres, qui se formaient par eux-mêmes, étaient ensuite enveloppés par le monde, ainsi évidemment que tout ce qu’il préserve, mais dès le début ils se façonnaient et s’accroissaient (de la même façon que la terre et la mer) grâce à des accrétions et des tournoiements de fines particules, […]. — (Épicure, Lettre à Pythoclès, traduction anonyme.)
    • Le sable ne produit qu'un effet physique : il divise les particules de chaux et empêche la matière de prendre trop de retrait en séchant, ce qui entraînerait des fendillements. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 48)
    • On peut ainsi obtenir un matériau autocicatrisant. C’est le cas, par exemple, de la stabilisation de certaines céramiques par l’inclusion de particules de zircone, oxyde de zirconium, un métal assez semblable au titane. — (Michel Duneau, Christian Janot, La magie des matériaux, 1995, page 207)
    • En 1975, G.SUSS de la Technische Hochschule de Darmstadt, a repris l’étude de l’influence de la taille des particules de filler sur la rhéologie des mélanges filler-liant. — (Georges Aussedat, Utilisation des ultrafines naturelles dans les enrobés fillerisés, CEBTP, février 1996)
  2. (Physique) Constituant élémentaire non continu de la matière.
    • Les particules dont les corps sont composés.
  3. (Grammaire) Mot-outil invariable très court qui ne se classe dans aucune catégorie lexicale majeure.
    • L’anglais to dans to walk « marcher » est une particule, car il est invariable et purement grammatical.
    • Quand la phrase comporte deux parties, la première de ces particules, qui est translittérée men, est toujours le deuxième mot de la première partie, et la seconde, qui est translittérée de, est toujours le deuxième mot de la seconde partie. — (Daniel Mendelsohn, L’Étreinte fugitive, 2018)
  4. (Grammaire) (Désuet) Mot-outil invariable très court, tel que la plupart des prépositions, conjonctions et interjections.
    • Et, ou, ni, mais, si, quand, que, etc. sont des particules.
  5. (Grammaire) (Désuet) Petit mot invariable qui ne peut point être employé seul et qui s’unit à un radical pour le modifier et former un seul mot avec lui.
    • Re- dans refaire, inter- dans interposer sont des particules, issues de préfixes.
  6. Préposition qui précède un nom de famille.
    • La particule n'a jamais été une preuve de noblesse ; au contraire, le plus souvent, elle indique la bourgeoisie propriétaire, qui a commencé par ceux que l'on appelait les gens de "franc-alleu". — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
    • Quand tous les invités furent partis, Mme Verdurin dit à son mari :
      « As-tu remarqué comme Swann a ri d’un rire niais quand nous avons parlé de Mme La Trémoïlle ? »
      Elle avait remarqué que devant ce nom Swann et Forcheville avaient plusieurs fois supprimé la particule. Ne doutant pas que ce fût pour montrer qu’ils n’étaient pas intimidés par les titres, elle souhaitait d’imiter leur fierté, mais n’avait pas bien saisi par quelle forme grammaticale elle se traduisait. Aussi sa vicieuse façon de parler l’emportant sur son intransigeance républicaine, elle disait encore les de La Trémoïlle ou plutôt par une abréviation en usage dans les paroles des chansons de café-concert et les légendes des caricaturistes et qui dissimulait le de, les d’La Trémoïlle, mais elle se rattrapait en disant : « Madame La Trémoïlle. »
      — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, pages 102-103)
    • Il est encore un cas où l'on peut « majusculiser », si j'ose dire, la particule, c'est quand elle redouble la préposition de; on peut écrire : « le discours de De Gaulle », mais il est préférable d'écrire, ne serait-ce que pour éviter le redoublement de la préposition : « le discours du général de Gaulle », la courtoisie et l'élégance du style y gagneront. — (Vie et Langage, no 166 à 177, Larousse, 1966, page 113)

Apparentés étymologiques

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Prononciation

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Références

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