Banana Yoshimoto
Naissance | |
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Nom de naissance |
Mahoko Yoshimoto |
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Père | |
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Yoiko Haruno (d) |
Genre artistique | |
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Site web |
(ja + en) www.yoshimotobanana.com |
Distinction |
prix Kaien 1987 prix Kyōka Izumi 1988 prix Shūgorō Yamamoto (en) 1989 prix Murasaki Shikibu 1995 prix Bunkamura des Deux Magots 2000 |
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Banana Yoshimoto (吉本 ばなな, Yoshimoto Banana ), née le à Tokyo, de son vrai nom Mahoko Yoshimoto, est une écrivaine japonaise.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance et formation
[modifier | modifier le code]Née en 1964, elle est la fille de Takaaki Yoshimoto[1],[2].
Elle étudie à l'université Nihon ou elle commence à écrire des nouvelles[3].
Carrière
[modifier | modifier le code]En , elle publie une nouvelle intitulée Moonlight Shadow.
En , elle est récompensée par le prix Kaien (Kaien Magazine New Writer Prize, un prix soutenant les nouveaux écrivains) pour le roman Kitchen (prépublié en 1987 dans ce même magazine Kaien, puis sorti en en livre)[4],[note 1]. Le roman est vendu à plusieurs millions d'exemplaires au Japon, aux États-Unis et en Italie[1],[2],[5],[6]. Il parle de la perte, du deuil[1],[2],[3],[6].
En , elle reçoit le prix Kyōka Izumi pour sa nouvelle Moonlight Shadow.
En , elle sort le roman Tugumi (ja).
Le Dernier Jour, un recueil de plusieurs nouvelles, reçoit le prix Bunkamura des Deux Magots, un prix japonais, en 2001[2].
Plusieurs de ses œuvres portées à l'écran, comme en 1990 par deux réalisateurs japonais, Yoshimitsu Morita (Kitchen) et Jun Ishikawa (Tugumi)[3].
Style
[modifier | modifier le code]Elle est considérée par Jean-Baptiste Harang comme faisant partie d'une nouvelle génération d'écrivains japonais comme Yōko Ogawa[1],[5], un peu plus individualistes par cette façon de tout traiter à la première personne. Mais elle reste très poétique, grâce à ce phrasé caractéristique que l'on retrouve au fil de ses écrits. Yoshimoto a un univers, touchant et drôle à la fois. Les thèmes sont parfois d'une simplicité extrême, comme un shōjo manga, mais ce qui l'intéresse est surtout cet univers personnel, et rêveur qu'elle instaure. Ses personnages sont confrontés à une décomposition des institutions traditionnelles et à une recherche de nouvelles valeurs[1],[3],[6]. Les jeunes femmes japonaises se sont beaucoup reconnues dans ses œuvres[6].
Liste des œuvres traduites en français
[modifier | modifier le code]- 1988 : Kitchen (キッチン), suivi de Moonlight Shadow (ムーンライト・シャドウ), roman court et nouvelle traduits par Dominique Palmé et Kyôkô Satô, Gallimard, coll. « Du monde entier », 1994 ; rééd. Gallimard, coll. « Folio » no 2815, 1996.
- 1990 : N.P. (N・P), roman traduit par Dominique Palmé et Kyôkô Satô, Rivages, 1997 ; rééd. Rivages poche, 1999.
- 1993 : Lézard (とかげ), six nouvelles (Les Jeunes mariés ; Lézard ; La Spirale ; Rêve de Kinchi ; Du sang et de l'eau ; Histoire curieuse des bords de la rivière) traduites par Dominique Palmé et Kyôkô Satô, Rivages, 1999 ; rééd. Rivages poche, 2001.
- 1999 : Dur, dur (ハードボイルド/ハードラック), deux contes (Peau dure ; Coup dur) traduits par Dominique Palmé et Kyôkô Satô, Rivages, 2001 ; rééd. Rivages poche, 2003.
- 2000 : Le Dernier Jour (不倫と南米), nouvelles traduites par Elisabeth Suetsugu, Éditions Philippe Picquier, 2001
- 2006 : Le Petit Génie tutélaire (ざしきわらし), dans Meet no 11 (Tokyo/Luanda, p. 17-25), nouvelle traduite par Elisabeth Suetsugu, Editions Meet, .
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- traduction française en 1994
Références
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Harang, « Trois femmes de la nouvelle génération, une éducation exquise, ce qui n'exclut de leurs écrits ni cruauté ni crudité. Les japonaises en première ligne. Banana n'est pas pimbêche. Les livres de Banana Yoshimoto se vendent par millions, sont adaptés au cinéma, ce qui ne l'empêche de rester une jeune fille toute simple qui raconte des choses compliquées », Libération, (lire en ligne)
- Fukagawa Akiko, « Yoshimoto Banana (Yoshimoto Mahoko, dite) [Tokyo 1964] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 4665-4666
- « Yoshimoto Banana (1964- ) », sur Encyclopedia Universalis
- Mehdi de Graincourt, « Le charme fou de Banana Yoshimoto », Al Bayane, , p. 6
- André Clavel, « La relève des romancières japonaises », L'Express, (lire en ligne)
- « Une drôle de Japonaise », Le Monde, (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Yoko Ono, « Listen to Me : Influence of Shojo manga on contemporary Japanese women’s writing », dans Writing and Seeing : Essays on Word and Image, Brill, (ISBN 978-9-401-20160-5).
- (en) Kawasaki Kenko (trad. Tomoko Aoyama & Barbara Hartley), « The climate of the girl in Yoshimoto Banana : ♥?♥!♥!? », dans Girl Reading Girl in Japan, Routledge, (ISBN 978-0-203-86906-2).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Banana Yoshimoto sur YoshimotoBanana.com (site officiel anglais/japonais)
- (ja + en) Site officiel
- Ressources relatives à la littérature :
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :