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Vol-V

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Vol-V
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés (vente de Vol-V Biomasse)
Fondateurs Cédric de Saint-Jouan, Arnaud Guyot et François Bouffard
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Drapeau de la France France
Actionnaires Dirigeants fondateurs, Mirova
Activité Production d'énergie renouvelable
Produits Centrales électriques et électricité
Effectif 35
SIREN 512686064Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web vol-v.com

Chiffre d'affaires 17 millions d'euros (2015)

Vol-V est une société française spécialisée dans les installations de production d'énergie renouvelable : centrales solaires photovoltaïques et éoliennes, anciennement des méthaniseurs.

L'entreprise est fondée en 2005[2] par Cédric de Saint-Jouan, Arnaud Guyot et François Bouffard[3]. Le nom est choisi en référence à la formation en V adoptée par des oiseaux pour limiter leur consommation d'énergie[4].

En 2015, son chiffre d'affaires est de 17 millions d'euros[5]. En 2009 et 2016, elle vend des installations éoliennes et solaires pour financer de nouveaux investissements[3],[5]. En 2010, elle reçoit 15 millions d'euros du fonds d'investissement Eurofideme 2, géré par Natixis[4].

En , 10 ans après sa création, la filiale biométhane du groupe Vol-V est cédée à Engie, alors qu'elle compte sept sites en exploitation et trois en construction[6],[7].

Vol-V construit et exploite des centrales électriques à partir de différentes ressources renouvelables : le solaire, le biogaz depuis 2010[5] et l'éolien[3]. Elle a aussi une activité sur le domaine de l'autoconsommation énergétique, équipant ainsi ses centrales de méthanisation de panneaux solaires pour réduire le coût du biogaz produit[8],[9]. Son ancienne filiale Vol-V Biomasse produit notamment du biométhane injecté sur le réseau GRTgaz ou GRDF à partir de déchets agricoles et agro-industriels variés[2],[10].

Vol-V est basé à Montpellier et développe des projets sur le territoire français[11], avec une présence à l'étranger[12]. Elle compte 35 employés en 2015[3] et quatre unités de méthanisation fonctionnelles en 2018[8].

Notes et références

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  1. Sirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a et b Loïc L'Haridon, « Méthanisation. L'usine de Vol-V met les gaz à Châteaulin », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  3. a b c et d Anne Feitz, « Gaz vert  : les grandes ambitions du français Vol-V », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  4. a et b Anne-Isabelle Six, « Vol-V lève 15 millions d'euros auprès d'Eurofideme 2 », sur latribune.fr, (consulté le ).
  5. a b et c Dominique Pialot, « Vol V se donne les moyens de ses ambitions dans le biométhane », sur latribune.fr, (consulté le ).
  6. Communication Vol-V, « Après 10 ans le Groupe Vol-V passe la main à ENGIE pour ses activités de biométhane », sur vol-v.com, (consulté le ).
  7. Frédéric de Monicault, « Engie rachète le leader français du biométhane », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  8. a et b Pauline Compan, « Vol-V se lance sur le marché de l'autoconsommation énergétique », sur latribune.fr, (consulté le ).
  9. Sylvie Brouillet, « Le solaire à l'aide du biométhane », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
  10. « À Marboué, l'usine de méthanisation inaugurée aujourd'hui produit gaz et engrais », sur lechorepublicain.fr, (consulté le ).
  11. Pierre Gicquel, « Biogaz : la centrale Vol-V de Montauban inaugurée », sur lejournaldesentreprises.com, (consulté le ).
  12. « Vol-V pose un premier pied à l'étranger », sur objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr, (consulté le ).