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Villers-Bretonneux

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Villers-Bretonneux
Villers-Bretonneux
Colcher de l'église Saint-Jean-Baptiste de Villers-Bretonneux.
Blason de Villers-Bretonneux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Somme
Maire
Mandat
Didier Dinouard
2020-2026
Code postal 80800
Code commune 80799
Démographie
Gentilé Bretonvillois
Population
municipale
4 640 hab. (2021 en évolution de +5,77 % par rapport à 2015)
Densité 320 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 52′ 03″ nord, 2° 31′ 15″ est
Altitude Min. 45 m
Max. 107 m
Superficie 14,51 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Villers-Bretonneux
(ville isolée)
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Amiens-4
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Villers-Bretonneux
Géolocalisation sur la carte : France
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Villers-Bretonneux
Géolocalisation sur la carte : Somme
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Villers-Bretonneux
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Villers-Bretonneux
Liens
Site web www.villers-bretonneux.fr

Villers-Bretonneux est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France. Elle est connue pour la bataille du même nom, qui s'est déroulée durant la première guerre mondiale, en 1918.

Villers-Bretonneux a notamment une équipe de basket-ball nommé bbvb

Géographie

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Localisation

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Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
Panorama depuis la D 23 en venant de Fouilloy et Corbie.
Panorama depuis la D 23 en venant de Fouilloy et Corbie.
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes ; 5 : panorama de la commune
Borne de nivellement sur le mur de l'église - Altitude 104 m.

Villers-Bretonneux est une commune picarde située à l'est d'Amiens et au sud de Corbie, à la limite d'un paysage particulièrement plat vers l'est, qui peut être considéré comme la limite occidentale du plateau du Santerre et la limite orientale de l'Amiénois.

La ville est située au carrefour des routes départementales 1 029 (Amiens-Saint-Quentin et 23 (Fouilloy-Moreuil).

Communes limitrophes

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Nature du sol et du sous-sol

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Le sous-sol de la commune est crayeux avec des rognons de silex et des pyrites jaunes et blanches sous forme de globules arrondis de texture fibreuse, datant du Crétacé supérieur[1].

Le sol est couvert par le limon des plateaux.

Relief, paysage, végétation

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Le relief de la commune est celui d'un plateau, le plateau du Santerre. La végétation est constituée pour l'essentiel par des espaces boisés comme le bois d'Aquenne.

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Villers-Bretonneux[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Villers-Bretonneux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villers-Bretonneux[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,6 %), zones urbanisées (14,2 %), forêts (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villers-Bretonneux, modeste bourgade a connu un développement important grâce à l'implantation de l'industrie de la bonneterie au XIXe siècle. Après les destructions de la Première et de la Seconde Guerres mondiales, l'agglomération est reconstruite dans l'entre-deux-guerres. Le centre-ville concentre les bâtiments publics et l'essentiel des habitations.

La commune connaît aujourd'hui un nouveau développement grâce à la proximité de l'agglomération amiénoise et à une sortie de l'autoroute A 29 (Saint-Quentin - Le Havre). Des lotissements de maisons individuelles ont été construits.

Voies de communication et transports

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Le territoire de la commune est traversé par l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029), route parfaitement rectiligne épousant le tracé de l'ancienne voie romaine reliant Amiens à Saint-Quentin dans l'Aisne. L'agglomération est située au carrefour de la D 23 reliant Corbie à Moreuil.

La sortie Sortie 52 de l'autoroute A29 (Le Havre - Saint-Quentin) se trouve sur le territoire communal.

Villers-Bretonneux est également traversée par la route départementale 23 reliant Fouilloy à Moreuil.

La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 47)[14].

Villers-Bretonneux est située sur la ligne de chemin de fer d'Amiens à Laon via Tergnier. La gare de Villers-Bretonneux est desservie par le réseau TER Hauts-de-France.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Vellareia (1102) ; Villare le bretoneux (1123) ; Vilers (1140) ; Vilariæ (1220) ; Villers le bretonneux (1221) ; Villare bretonis (1225) ; Vileirs (1226) ; Vilers le bretonels (1242) ; Villare le Bretoneus (1224-1270) ; Villare Britonosum (1590) ; Villers (1348) ; Villiers (1322) ; Villers-Bretonneux (1507) ; Villers Bretonnel (1522.) ; Villerium (1507) ; Villers-Brethonneux (1557) ; Villiers bretonneux (1557) ; Villers bertoneu (1579) ; Villiers brethonneux (1657) ; Villers bretoneulx (1657) ; Villers-Berthonneux (17..) ; Villers bretonnaux (1753)[15].

L'origine du nom de la commune a donné lieu à plusieurs hypothèses :
Le nom Villers viendrait du bas-latin villare et Bretonneux du dialecte picard berthonneux qui signifie qui murmure, qui marmonne[1]. Hypothèse jugée aujourd'hui peu crédible.

Une étude toponymique plus scientifique révèle que le nom de la commune serait vraisemblablement de formation germano-romane[16] De villare désignant une villa gallo-romaine, puis un village, auquel fut associé le terme, Bretonneux, qui ferait référence à l'installation d'une population venant de l'île de Bretagne au moment des Grandes Invasions des IVe et Ve siècles.

En l'état actuelle des connaissances, la première mention du nom de Villers-Bretonneux, Villaris Britanis[17] dans un document écrit date de 1123[1]. Ce ne fut qu'au XIIe siècle que fut ajouté le complément Bretoneux ou Bretonneux, dont l'origine laisse les historiens perplexes[18].

L'étymologie la plus exacte est que le mot serait dérivé du francique brestoineux qui signifie marécage. « Le Bretonneux », entouré de marécages issu du mot brestonneux (bret ou brai dans le sens « bourbier »), la localité domine le Marais d'Etinehem dans la vallée de la somme.

Préhistoire

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On a retrouvé sur le territoire de la commune des silex taillés et polis signes de la présence humaine sur le territoire dès la préhistoire[19].

On a retrouvé, sur le territoire communal, des monnaies romaines, des restes d'habitation et une meule en grès[1]. L'endroit était donc habité pendant l'époque gallo-romaine et dut servir d'étape sur la voie romaine reliant Samarobriva (Amiens) à Augusta Viromanduorum (Saint-Quentin).

En 1840, des fouilles archéologiques ont mis au jour des cercueils de pierre, des vases et des boucles datant de l'époque franque[1].

Villers-Bretonneux fut dotée d'une charte de franchises vers 1100, s'organisa autour d'un château féodal un siècle plus tard et fut pourvue d'un échevinage au XIIIe siècle[20].

En 1200, le seigneur de Villers-Bretonneux, Adams de Villers, était vassal de l'abbé de Corbie.

Au XIVe siècle, le village était protégé d'un mur d'enceinte haut de douze pieds et comptait 140 masures. Le château était entouré d'un mur de quinze pieds de haut[1].

En 1417, pendant la Guerre de Cent Ans, le bourg fut détruit par les Bourguignons[21].

Époque moderne

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Le , lors de la guerre de Trente Ans, les femmes de l'armée espagnole incendièrent, avec des allumettes et de l'étoupe, la localité ainsi que plusieurs autres des environs. Ce fut vraisemblablement lors de ces événements liés à la prise de Corbie que fut anéanti le château-fort puisque le dénombrement de 1681 mentionne alors sa ruine complète pour cause de guerres[22].

En 1700, la seigneurie de Villers-Bretonneux fut vendue à Pierre Dufresne, seigneur de Marcelcave[1].

Dès 1737, on mentionne le travail de la laine à Villers-Bretonneux[1].

En 1778, Pierre Dottin, originaire de Villers-Bretonneux, publia un mémoire sur la pomme de terre dans Les Affiches de la Picardie[1].

Époque contemporaine

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En 1838, un ouvrage[23] signale que la commune est l'une des plus riches et commerçantes du département et que des fabriques de bas de laine et de flanelles y sont implantées.

Guerre de 1870

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Le , Villers Bretonneux fut le théâtre d'une bataille de la Guerre franco-prussienne de 1870 pour la défense d'Amiens. Les Français furent défaits et la population dut verser un tribut de 100 000 francs à l'armée prussienne[1]. Villers-Bretonneux fut occupé pendant trois mois et une chapelle commémorative fut érigée[20],[24].

Première Guerre mondiale

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tranchée australienne. Deux soldats servent un mortier léger de tranchée.

Un aérodrome militaire français puis britannique fut aménagé entre Villers-Bretonneux et Marcelcave et fut utilisé en 1916-1917[25],[26],[27],[28],[29].

Villers-Bretonneux a été le point ultime de l'avancée allemande de 1918 au cours de la bataille du Kaiser. Des milliers de soldats australiens, qui étaient venus renforcer les effectifs de la British Army, stoppèrent, les 24, 25 et , l'offensive allemande qui tentait de prendre Amiens. Le , le premier combat de chars de l'histoire a lieu au bord de la RD168 entre Villers-Bretonneux et Cachy, et oppose trois mark IV britanniques et trois A7V allemands[30],[31],[32]. Un odonyme local (« rue du 25-Avril-1918 ») rappelle cet événement.

Des milliers de soldats australiens firent le sacrifice de leur vie, lors de la bataille d'Amiens. L'armée australienne sous les ordres du général John Monash remporta une victoire décisive à Le Hamel. Cette victoire fut le prélude à la bataille d'Amiens, première étape de l'offensive des Cent-Jours.

Le bourg est considéré comme très largement détruit à la fin de la guerre[33] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [34].

Entre-deux-guerres

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Dans l'entre-deux-guerres, la ville de Melbourne en Australie fut la marraine de Villers-Bretonneux et participa à sa reconstruction ainsi que l'État de Victoria. Celui-ci finança notamment la reconstruction de l'école en 1920[35]

 : Inauguration du mémorial national australien de Villers-Bretonneux par les souverains britanniques, George VI, Elizabeth Bowes-Lyon et Albert Lebrun, président de la République française. Les noms de 11 000 combattants sans sépulture y sont gravés dans la pierre.

L'armée britannique libérant Villers-Bretonneux avec des chars Sherman, le .

Seconde Guerre mondiale

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De la fin mai au , lors de la Bataille de France, Villers-Bretonneux fut le théâtre de violents combats de la 4e division d'infanterie coloniale (4e D.I.C.) qui tenta de défendre Amiens face à la percée allemande.

Le , les résistants bretonvillois prêtèrent main-forte à l'armée britannique pour la libération de la ville. On compta dans leurs rangs plusieurs tués.

XXIe siècle

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En 2009, les écoliers de Villers-Bretonneux, se souvenant de l'aide australienne pour la reconstruction de leur ville, collectent 2 100 dollars australiens pour aider à la reconstruction d'une école australienne détruite dans de gigantesques incendies de forêt[35].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Corbie[36]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Villers-Bretonneaux a intégré le canton d'Amiens-4.

Intercommunalité

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La commune est membre fondateur de la communauté de communes du Val de Somme, créée par un arrêté préfectoral du [37], sous le nom de communauté de communes de Corbie et Villers-Bretonneux.

Tendances politiques et résultats

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Au second tour des élections municipales de 2020 dans la Somme marqué par une quadrangulaire et par le décès, entre les deux tours, du maire sortant Patrick Simon, la liste menée par Didier Dinouard devance, avec 41,47% des suffrages exprimés et 20 sièges sur 27, la liste du maire sortant conduite par sa première-adjointe, Brigitte Durand (27,9 %), celle menée par Éric Lavoisier (DVG, 24,15 %) et celle d'Anne Malarme (6,41 %), lors d'un scrutin où 56,88 % des électeurs se sont abstenus[38].

Liste des maires

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Liste des maires successifs de Villers-Bretonneux[39]
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 mars 1983 Claude Lemoine[42] PCF Technicien de laboratoire
Conseiller général de Corbie (1972 → 1985)
mars 1983 mars 2008 Hubert Lelieur DVD Médecin retraité
mars 2008 13 mai 2020[43] Patrick Simon DVD Chirurgien dentiste
Vice-président de la CC du Val de Somme (2014 → 2020)
Officier honoraire de l'ordre national d'Australie[44]
Décédé en fonction, victime de l'épidémie de Covid-19
juillet 2020[45] En cours
(au 8 octobre 2020)
Didier Dinouard DVD Ancien responsable développement pour l'entreprise de travaux publics Colas
Vice-président de la CC du Val de Somme (2020 → )

Villers-Bretonneux est jumelé avec :

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Bretonvillois[47].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].

En 2021, la commune comptait 4 640 habitants[Note 4], en évolution de +5,77 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2601 2531 5071 6792 1632 5082 7063 1253 284
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 3683 6014 2354 9595 3565 9115 9395 6255 173
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 9674 6364 4382 5333 5523 6313 3973 3043 326
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 3423 4743 4733 3473 6863 9524 0954 1164 210
2017 2021 - - - - - - -
4 4644 640-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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L'enseignement local est assuré par des écoles publiques aux niveaux maternelle et élémentaire et par un collège.

La première scolarisation des jeunes habitants s'effectue au sein de l'école maternelle Le Petit Prince[51].

L'école primaire publique élémentaire Saint-Exupéry et l'école Victoria, en zone B, dans l'académie d'Amiens, accueillent les élèves après la maternelle[52].

Le collège Jacques-Brel assure la suite de la scolarité et dispose d'une unité localisée pour l'inclusion scolaire[53].

L'Association Sportive de VIllers-Bretonneux dispose d'une équipe de football évoluant en D1[Quand ?], échelon départemental le plus élevé[réf. nécessaire].

Commémoration

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Cérémonie de l'Anzac Day de 2008.

Anzac Day : Chaque année, le 25 avril, The Dawn service (la cérémonie de l'aube) se déroule à h au mémorial national australien de Villers-Bretonneux en présence des autorités australiennes et françaises et de plusieurs milliers d'Australiens. Cette cérémonie se déroule en mémoire de la victoire des Australiens sur les forces austro-hongroises la nuit du 24 au .

Activités économiques et de services

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Aujourd'hui, ce sont les services qui constituent l'essentiel de l'activité économique de la commune, commerce de détail, banque et artisanat en centre-ville et commerce et artisanat de moyenne surface, sur la zone d'activité à proximité de la sortie d'autoroute A 29, le « parc d'activités du Val de Somme ».

La communauté de communes du Val de Somme a créé en 2018 un village d'entreprises et sa pépinière, situés dans le parc d'activités du Val de Somme et comprenant dix cellules, des espaces communs et de coworking[54],[55]...

Les services de santé sont représentés par la présence d'une maison de retraite et d'un établissement de convalescence et de rééducation fonctionnelle du Val d'Aquenne en plus des professionnels libéraux : médecins généralistes, infirmières, kinésithérapeutes etc.

L'augmentation de la population de la commune fut liée au XIXe siècle au développement de la bonneterie. Cette activité commença à décliner à partir des années 1880. Le déclin se poursuivit après les deux guerres mondiales jusqu'à disparaître totalement à l'aube du XXIe siècle.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Hôtel de ville

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L'hôtel de ville, surmonté d'un clocheton central, fut reconstruit sur les plans de l'architecte Albert Guilbert[56], après la Première Guerre mondiale à l'emplacement du château de M. Dieu, industriel, qui avait racheté l'ancien château à la Révolution française et l'avait fait reconstruire au milieu du XIXe siècle. Ce château fut détruit lors de la bataille du . Le précédent hôtel de ville avait été bâti à la place du marché couvert actuel[57].

Parc Vendeville

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Ce jardin public a été aménagé dans l'ancien parc du château de M. Dieu. Il est composé d'un espace arboré et d'une pièce d'eau avec colonnade en demi-cercle et une statue féminine et un bas-relief masculin en pierre qui se font face, seuls éléments subsistant de l'ancien domaine.

Marché couvert

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Le marché couvert construit sur les plans de l'architecte Godefroy Teisseire[58], sert également de salle des fêtes.

Église de la Nativité-de-Saint-Jean-Baptiste

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L'église provisoire, située à l'arrière de l'église actuelle.

La première église paroissiale datait du Moyen Âge, de style roman, était située à l'emplacement actuel du monument aux morts. Elle existait déjà en 1219[59].

L'église qui fut détruite en 1918 lors de la bataille de Villers-Bretonneux[60],[61],[62],[63], construite en 1844-1859 pour répondre à l'accroissement de la population lié au développement économique de la commune, inspirée de l'abbatiale Saint-Pierre de Corbie et de style néo-gothique[64],[65],[66], abritait une Vierge en bois de l'école de Blasset[67].

Une église provisoire en briques est construite au début de la reconstruction de la ville et sert aux offices religieux de 1920 à 1931.

L'église actuelle, de style Art déco a été construite à partir de 1927 sur les plans de l'architecte Albert Guilbert et consacrée en 1931[68]. Le monument est composé d'une nef à cinq travées avec bas-côtés, d'un chevet polygonal et d'un narthex en façade, surmonté d'un clocher avec un toit en forme de dôme prolongé d'une flèche.. Elle contient une statue de la Vierge à l'enfant en bois bruni du XVIIe siècle[69].

Musée franco-australien

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Le musée franco-australien de Villers-Bretonneux est un hommage rendu au sacrifice des soldats australiens dans le musée du Soldat australien qui a été installé au premier étage de l'école communale. Dans la cour, un simple calicot rappelle chaque jour aux visiteurs et aux élèves : « Don't forget Australia ! ». La reconstruction de cette école, dans les années 1920, a été financée pour 500 000 $ par les écoliers et habitants de l'État de Victoria. Cette école s'appelle donc logiquement « école Victoria[70],[71] ».

Monuments aux morts

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Monument de la Guerre de 1870
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Le monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870, érigé en 1878, est situé dans le cimetière communal. Y est gravée cette dédicace : « Aux Français morts pour la patrie dans la journée du  », avec cette autre dédicace gravée au revers : « Aux héros courageux qui reposent à l'ombre de cette croix » , et l'ossuaire, situé juste devant le monument, matérialisé par une allée engazonnée.

Monuments de la Première Guerre mondiale
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  • Un monument aux morts de la Première Guerre mondiale est situé dans le cimetière communal à côté de celui de la Guerre de 1870.
  • Un second monument est situé dans la parc près de la mairie. L'architecte Godefroy Teisseire assura la direction des travaux réceptionnés en 1928. Le monument est composé d'une haute stèle en granit rouge dont le socle est en granit bleu. Une statue, allégorie du deuil, représente une femme éplorée tenant dans sa main droite une couronne et dans sa main gauche une palme se dresse devant la stèle. En pierre de Villetaneuse, elle est due au ciseau du sculpteur parisien Herant-Bender Mariene[72],[73]. Le cartouche en pierre qui orne le revers du monument est l'œuvre d'André Del Debbio, sculpteur parisien, d'origine italienne[74].
Monument de la Seconde Guerre mondiale
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Ce monument à la mémoire des FFI, fusillés et déportés politiques morts pour la France, 1939-1945 est situé sur la route d'Amiens.

Mémorial national australien et cimetières militaires

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Un imposant mémorial a été dressé sur le territoire de la commune de Fouilloy (sur le côté est de la route départementale 23 menant de Villers-Bretonneux à Fouilloy sur un site en légère pente regroupant 2 143 stèles funéraires blanches, auxquelles on accède par un très large escalier flanqué de part et d'autre par un pavillon de pierre. Le haut de cet escalier est occupé par un gros parallélépipède de pierre indiquant très sobrement « Their name liveth for evermore. », appelé « pierre du Souvenir »[75].
Au-delà des tombes et de la haute croix blanche (croix du Sacrifice) s'élève la tour qui domine les environs. De hauts murs, sur lesquels sont gravés les noms d'une multitude de soldats, la relient à droite et à gauche très symétriquement à deux autres pavillons, pour constituer une sorte de cour intérieure délimitée par deux ailes de pierre blanche. Les angles de ces deux pavillons et ceux du sommet de la tour sont décorés de drapeaux. Le corps de celle-ci est parcouru par un escalier permettant d'accéder au sommet, sur une plate-forme ornée de colonnes, abritant une table d'orientation et offrant un panorama sur le cimetière militaire en contrebas, sur Corbie et les environs.
Le mémorial et la croix du cimetière portent encore des traces d'impacts, subis lors des combats de la Seconde Guerre mondiale, qui imposèrent la nécessité d'une restauration du site.
Le 25 avril de chaque année, le « mémorial national australien » est le lieu principal des cérémonies commémoratives de la Journée de l'ANZAC day. Des personnalités officielles australiennes et néo-zélandaises font alors le déplacement, ainsi que des membres des familles des soldats tués ou disparus lors de la Première Guerre mondiale. Ceux-ci témoignent de leur visite en fixant un coquelicot de papier ou de tissu sur la tombe ou à défaut sur le monument collectif, à côté du nom gravé.
Le 16 avril 2018 voit l'ouverture du centre Sir John Monash derrière le mémorial. Ce bâtiment est un centre d'interprétation qui commémore l'engagement Australien et Néo-zélandais. Il rend hommage aux hommes de l'Australian and New-Zeland Army Corps (ANZAC). Il s'agit d'un centre multimédia interactif et proposant des expériences immersives.
Depuis les quelques marches à l'angle d'un mur signalant le Cimetière Adélaïde, on aperçoit la croix de pierre au bout du sentier.
  • Cimetières militaires britanniques
    • Crucifix Corner Cemetery : situé sur la route de Démuin, il rassemble 803 corps dont 287 Britanniques, 76 Canadiens, 296 Australiens, 142 français et 2 Russes. Une stèle avec l'inscription : « aux héros morts pour la défense de Villers-Bretonneux, 24-, les habitants reconnaissants » a été érigée à l'intérieur du cimetière par la population.
    • Cimetière militaire Adelaïde Cemetery
      De surface plus réduite que le site du « mémorial australien », il se trouve juste à la sortie de la bourgade, en direction d'Amiens. On y accède par un sentier en pente légère, signalé par un mur visible de la route, long de quelques dizaines de mètres et débouchant sur un portillon derrière lequel se dresse la traditionnelle haute croix de pierre blanche.

Bâtiments industriels anciens

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  • Usine de Bonneterie Tiberghein Frères[76] ;
  • Usine de bonneterie Valton Joseph[77] ;
  • Briqueterie Tattegrain[78] ;
  • Tissage Rinet Frères[79] ;

Monument détruit

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Le château Delacour[80] ou « red château » pour les Australiens et Néo-Zélandais, qui servit de logement pour les généraux durant la bataille de la Somme (Foch y séjourna)[81],[82].
Détruit pendant la Première Guerre mondiale, il fut laissé à l'abandon après 1918 et devint une ruine assez impressionnante, qui intrigua nombre d'automobilistes. Malheureusement les ruines furent abattues en 2004 par décision de la municipalité malgré un projet d'aménagement proposé par les Australiens.
Les ruines du château ont été immortalisées par Delphine Gleize dans son film Carnages en 2002.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Villers-Bretonneux Blason
D'argent à trois lionceaux de sable à la fleur de lys au pied nourri du même en cœur.[85].
Détails
  • Support : une branche de laurier et une branche de chêne, accompagnées d'un ruban d'or où est inscrite la devise et portant les ornements extérieurs.
  • Devise : « Gueux et glorieux. »
  • Cri : « Don't forget Australia ! »[86]

Ornement extérieur :

  • Croix de guerre 1914-1918 avec palme ; citation à l'ordre de l'armée du 28 octobre 1920 : « Vaillante cité, située sur la ligne de feu à partir de 1918, qui a été en grande partie détruite, tant par les bombardements journaliers que par les combats acharnés dont elle a été l'enjeu. A fait preuve, malgré les souffrances endurées, d'un magnifique courage et d'une patriotique fermeté. A bien mérité du pays ».
  • Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent ; citation à l'ordre du régiment du 11 novembre 1948 : « Courageuse et vaillante commune qui a servi de base de départ pour les attaques de fin mai 1940, menée sur Corbie par la 4e D.I.C., tenue en point d'appui le 5 juin 1940 par cette grande unité. Durement éprouvée, n'en a pas moins continué la lutte clandestine. Deux de ses fils fusillés, quarante cinq autres déportés dont treize morts dans les camps d'internement »[87].

    La commune a relevé, en 1972, les armes de la famille de Villers seigneur de la commune au XIVe siècle[87].

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • J. Bonhomme, Histoire de Villers-Bretonneux, 1906 réédition, Le Livre d'histoire Lorisse, 1988 (ISBN 2 904 951 423), (ISBN 978- 2 904 951 428)
  • Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu en 1911 ; Paris, Res Universis, 1993 (ISBN 2-87 760-989-8), pp. 165–169.
  • Anne Duménil et Philippe Nivet (sous la direction de), Les Reconstructions en Picardie, Amiens, Encrage Édition, 2003 (ISBN 2-911576-39-X).
  • Jean-Michel Hareux, Villers-Bretonneux, tome 1 et tome 2, SERHAM (ISBN 978-2951322097)
  • Daniel Pillon et Catherine Roussel, Mémoire de pierre, mémoire des hommes du canton de Corbie, Association « Villers-Bretonneux Mémoire », Villers-Bretonneux, 2010 (ISBN 2 - 9 525 411 - 6 - 7).
  • Yves Taté et Jean-Pierre Coutiez, Mémoire en Images, Villers-Bretonneux, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2007 (ISBN 978 - 2 - 84 910 - 586 - 3)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Villers-Bretonneux » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d e f g h i et j Notice géographique et historique sur la commune de Villers-Bretonneux, rédigée par M. Corbin, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Villers-Bretonneux et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  6. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Villers-Bretonneux ».
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  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  16. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, Paris, P.U.F., 1969 p. 71
  17. Père Daire, Histoire civile, ecclésiastique et littéraire du doyenné de Fouilloy, repris, corrigé et annoté par Alcius Ledieu en 1911 ; Paris, Res Universis, 1993 (ISBN 2-87 760-989-8), pp. 165-169
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  23. Guide pittoresque du voyageur en France, in « La Somme », éd. du Bastion, reprint 1994 - page 40
  24. « Cartes postales : A) Statue Notre-Dame de l'Espérance par M. Biébuyck - B) La chapelle de Notre-Dame de l'Espérance, élevée sur le champ de bataille de Villers-Bretonneux (Somme). - A. Deroy, del. - E. Deschamps, sc. - [Voir la description dans "Les sanctuaires de la Sainte Vierge dans le diocèse d'Amiens", 1891] », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  25. « Villers-Bretonneux », sur anciens-aerodromes.com, (consulté le ).
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  27. Section photographique de l'armée, « Photo : Villers-Bretonneux (près). Camp d'aviation. Avion RL », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 6, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  28. Section photographique de l'armée, « Photo : Villers-Bretonneux. Parc d'aviation de la 10e armée », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 6, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  29. Section photographique de l'armée, « Photo : Villers-Bretonneux. Près de la route de Lamotte-en-Santerre. Poste de D.C.A. Canons de 47 contre avions », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 6, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  30. Alain Pouteau, « Monument au premier combat de chars », Monuments collectifs ⟩ Villers-Bretonneux, sur picardie1418.com, (consulté le ).
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  33. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  34. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 17349.
  35. a et b « Centre d'interprétation: premier coup de pioche en terre franco-australienne : Les secrétaires d'État français et australien ont donné hier le coup d'envoi des travaux du futur centre John-Monash. Dès 2018, il accueillera des dizaines de milliers de touristes », Le Courrier picard,‎ 18/1/8/2016 (lire en ligne, consulté le ).
  36. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. « CC du Val de Somme (N° SIREN : 248000499) », Fiche signalétique BANATIC, Ministère de l'intérieur- DGCL, (consulté le ).
  38. Fabrice Julien, « Une campagne qui laissera des traces à Villers-Bretonneux : L'ancien élu de la majorité, Didier Dinouard, va succéder à l'ancien maire, Patrick Simon, décédé du coronavirus au mois de mai et dont la liste n'arrive qu'en deuxième position. Le nouveau maire s'installe dans un contexte difficile, au terme d'une campagne marquée par l'émotion, mais également par des tensions qui devraient laisser des traces », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Les maires de Villers-Bretonneux », sur francegenweb.org (consulté le ).
  40. « Chronique électorale », Le Temps, no 7424,‎ (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica « Dans la 2e circonscription d'Amiens, le député sortant, M. le baron de Septenville, est bonapartiste; c'est un personnage absolument muet et obscur à la Chambre, qui ne révèle son existence dans son département que par la publication de chansons soi-disant populaires destinées à ,glorifier le régime du 2 décembre. Les républicains ont choisi pour candidat MM. Ernest Dieu, maire de Villers-Bretonneux conseiller général pour le canton de Corbie, qui très probablement l'emportera sur M. de Septenville. ».
  41. « Ernest Dieu (1842 - ? ) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  42. Julien Cahon, « LEMOINE Claude, Julien : Né le 13 janvier 1939 à Fouilloy (Somme), mort le 1er mai 2007 à Amiens (Somme) ; technicien de laboratoire ; militant communiste dans la Somme ; secrétaire fédéral permanent (1968-1985), directeur du Travailleur de la Somme ; maire (1971-1983) puis conseiller municipal (1983-1989, 1995-2001) de Villers-Bretonneux, conseiller général (1972-1985) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  43. « Le maire de Villers-Bretonneux Patrick Simon est décédé du Covid-19 : Le maire, atteint du covid-19, était en réanimation depuis la fin du mois de mars. Son pronostic vital était engagé depuis la semaine dernière. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L'élu âgé de 64 ans, candidat à sa propre succession aux dernières municipales, avait été admis dans un service de réanimation au cours du mois de mars (...) Après deux mandats de conseiller, puis deux autres en tant qu'adjoint, Patrick Simon, dentiste, avait décidé de briguer le fauteuil de maire en 2008. Il avait alors succédé à Hubert Lelieur. Réélu en 2014, il avait hésité à se représenter en 2020, mais s'était finalement lancé alors qu'il avait pris sa retraite à l'été 2019 ».
  44. « Le maire investi officier honoraire de l'ordre national d'Australie : L'édile, Patrick Simon, a été décoré par l'ambassadeur et le Premier ministre d'Australie, Tony Abbott, dimanche », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. Thierry Griois, « Didier Dinouard élu maire de Villers-Bretonneux dans une ambiance tendue : Le nouveau maire a pris ses fonctions samedi 4 juillet au matin lors d‘un conseil municipal animé », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. « Jumelage avec ROBINVALE (AUSTRALIE) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Un regard sur la ville, sur villers-bretonneux.com (consulté le ).
  47. Habitants.fr, « Nom des habitants des communes françaises » (consulté le ).
  48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  51. L'école maternelle sur le site de l'éducation nationale.
  52. L'école sur le site de l'éducation nationale.
  53. Le collège sur le site de l'éducation nationale.
  54. « Le village d'entreprises de Villers-Bretonneux ouvre ses portes : Jeudi, le village d'entreprises et sa pépinière situés dans le parc d'activités du Val de Somme, ont été dévoilés », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. « Les feux sont verts sur la zone d'activités de Villers-Bretonneux : Cinq des six cellules de la zone d'activités sont désormais occupées par des artisans. Et après l'installation de deux sociétés en 2018, deux permis de construire ont aussi été déposés », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. https://inventaire.hautsdefrance.fr/dossier/hotel-de-ville-de-villers-bretonneux/620e0fb6-e423-4956-b946-a0e6af073cee
  57. Panneau d'informations du Val de Somme sur le côté de l'hôtel de ville.
  58. https://inventaire.hautsdefrance.fr/dossier/marche-couvert-et-salle-des-fetes-de-villers-bretonneux/53e4a998-0497-4cc9-8c7b-e7e8145acdea
  59. Oswald Macqueron, « Dessin : Église de Villers-Bretonneux », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, (consulté le ).
  60. La page "villages / Villers-Bretonneux" du site perso de Marie-France et Jean-Pierre Gourdain propose une vue de l'ancienne église, ainsi que d'autres reproductions de cartes postales d'avant et après 1914-18.
  61. Section photographique de l'armée, « Photo : Villers-Bretonneux. L'église », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 6, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  62. Section photographique de l'armée, « Photo : Villers-Bretonneux. L'église : intérieur », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 6, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  63. Section photographique de l'armée, « Photo : Villers-Bretonneux. L'église », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 6, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  64. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Villers-Bretonneux (canton de Corbie), d'après nature », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, (consulté le ).
  65. « Cartes postales : A) Villers-Bretonneux. L'église. - [Carte postale] L. Caron, phot.-édit., Amiens, n°296. B) Villers-Bretonneux. Chapelle. - [Carte postale] Amiens, Imp. Yvert et Tellier. Cliché C.B., n°77. C) Villers-Bretonneux. - [Carte postale] Amiens, Imp. Yvert et Tellier. Cliché C.B., n°76. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  66. « Cartes postales : A) Villers-Bretonneux. Intérieur de l'ancienne église. - [Carte postale] Duchaussoy éditeur. B) Villers-Bretonneux. L'église. - [Carte postale] Duchaussoy éditeur. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  67. Hector Josse, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, tome II, Cantons de Corbie, page 99 (1912, reprint Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979)
  68. Panneau explicatif placé sur le parvis de l'église.
  69. « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM80002167, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  70. Thierry Griois, « Un chèque de 13 700 € pour l'Australie », Le Courrier picard, édition région d'Amiens,‎ , p. 12.
  71. En souvenir de ce geste, et en solidarité avec les victimes des incendies meurtriers de dans l'État de Victoria, les écoliers et la municipalité de Villers-Bretonneux ont contribué pour 13 700  à la reconstruction de la bibliothèque de l'école de Strathewan, au nord de Melbourne
  72. « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 », notice no IA80000062, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. « statue : allégorie du deuil », notice no IM80000067, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  74. https://inventaire.hautsdefrance.fr/dossier/monument-aux-morts-de-villers-bretonneux/67466967-b190-4f88-a864-21e9a2d38cf7
  75. « Jardin public dit parc du musée australien », notice no IA80000702, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  76. « Usine de bonneterie Tiberghein Frères, puis Sté Française de Coordination Textile », notice no IA00076462, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  77. « Usine de bonneterie Valton Joseph, puis Valton Delacour », notice no IA00076463, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  78. « Briqueterie Tattegrain », notice no IA00076517, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  79. « Tissage Rinet Frères », notice no IA00076558, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  80. Section photographique de l'armée, « Photo : Villers-Bretonneux. Château de monsieur Delcourt », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 6, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  81. Section photographique de l'armée, « Photo : Villers-Bretonneux. Une rue : monsieur Clémenceau et le général Foch », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 6, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  82. Section photographique de l'armée, « Photo : Villers-Bretonneux. Quartier général du général Foch. Au premier plan, monsieur Clémenceau et le général Foch », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 6, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  83. G. de Witasse et L. Ledieu - « Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie », Tome I, Canton de Conty, pages 352-353 (1909, reprint Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979)
  84. L. Ledieu - « Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie », Tome I, Cantons d'Amiens, page 158 (1909, reprint Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979)
  85. Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme), Armorial du département et des Communes de la Somme, Abbeville, imprimerie F. Paillart, 1972.
  86. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
  87. a et b Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer), Armorial du Département et des Communes de la Somme, Abbeville, F. Paillart, .