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Saint-Julien-le-Pèlerin

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Saint-Julien-le-Pèlerin
Blason de Saint-Julien-le-Pèlerin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Tulle
Intercommunalité Communauté de communes Xaintrie Val'Dordogne
Maire
Mandat
Jean-François Gasquet
2020-2026
Code postal 19430
Code commune 19215
Démographie
Population
municipale
118 hab. (2021 en évolution de −8,53 % par rapport à 2015)
Densité 7,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 01′ 07″ nord, 2° 04′ 40″ est
Altitude Min. 316 m
Max. 624 m
Superficie 15,40 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Argentat-sur-Dordogne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Argentat-sur-Dordogne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Julien-le-Pèlerin
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Saint-Julien-le-Pèlerin

Saint-Julien-le-Pèlerin est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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La commune de Saint-Julien-le-Pèlerin, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Communes limitrophes

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La commune est limitrophe des départements du Cantal et du Lot.

Communes limitrophes de Saint-Julien-le-Pèlerin[1]
Sexcles Goulles
Camps-Saint-Mathurin-Léobazel Saint-Julien-le-Pèlerin[1]
Sousceyrac-en-Quercy
(Lot)
Siran
(Cantal)

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 329 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Camps-Saint-Mathurin-Léobazel à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 432,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Saint-Julien-le-Pèlerin est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argentat-sur-Dordogne, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,7 %), prairies (28 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Julien-le-Pèlerin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Julien-le-Pèlerin.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 2,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 92 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval du barrage de Saint-Étienne-Cantalès, un ouvrage de classe A[Note 2] disposant d'une retenue de 133 millions de mètres cubes[19]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[20].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Julien-le-Pèlerin est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[21].

Sous la Révolution française, pour suivre un décret de la Convention, la commune change de nom pour La Bruyère et Julien-la-Bruguière.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1983 mars 2001 Claudie Schmitz-Fraysse    
mars 2001 août 2011 Pierre Faure    
septembre 2011 mai 2020 Daniel Lagrave   Retraité
mai 2020 En cours Jean-François Gasquet   Agriculteur

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 118 habitants[Note 3], en évolution de −8,53 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
480417612556552562579652635
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
579516474509482451438408414
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
403419439343349304316300300
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
292256209197168133145143135
2015 2020 2021 - - - - - -
129119118------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Saint-Julien-le-Pèlerin Blason
D'argent à l'arbre arraché de sinople, au chef d'azur chargé d'un croissant d'argent accosté de deux étoiles d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[18].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Julien-le-Pèlerin et Camps-Saint-Mathurin-Léobazel », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Camps » (commune de Camps-Saint-Mathurin-Léobazel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Camps » (commune de Camps-Saint-Mathurin-Léobazel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Argentat-sur-Dordogne », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Julien-le-Pèlerin », sur Géorisques (consulté le )
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  17. « Risque de feu de forêt près de chez moi, sur la commune de Saint-Julien-le-Pèlerin », sur Géorisques (consulté le )
  18. Article R214-112 du code de l’environnement
  19. « barrage de Saint-Étienne-Cantalès », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  21. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.