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STX France

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STX France
logo de STX France
Logotype de STX France

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés 1976-2006 Alstom actionnaire principal
2006 : rachat par Aker Yards
2008 : rachat d'Aker Yards par STX
2018 : Nationalisation provisoire : STX France devient les Chantiers de l'Atlantique
Disparition 2018 : Chantiers de l'Atlantique
Forme juridique société anonyme à conseil d'administration
Siège social Saint-Nazaire
Drapeau de la France France
Direction Laurent Castaing
Actionnaires STX Europe (66,66 %)
Bpifrance (État français) (33,34 %)
Activité construction navale
Produits navires
Société mère STX Europe (STX Offshore & Shipbuilding)
Effectif 2 660 employés
SIREN 493466148Voir et modifier les données sur Wikidata

Société précédente Alstom Marine
Société suivante Chantiers de l'Atlantique
Kership Lorient

STX France (précédemment Alstom Marine, jusqu'en , puis Aker Yards) était une société de construction navale de la branche française de STX Europe, filiale du groupe sud-coréen STX Offshore & Shipbuilding.

La société regroupait les chantiers de Leroux Naval à Lorient qui ont été vendus en , et les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire qui appartiennent désormais à plus de 84% à l'État français. Le , STX France devient les Chantiers de l'Atlantique[1]. Les chantiers Leroux Naval de Lorient, alors STX Lorient, sont rachetés par Kership, coentreprise entre Piriou et Naval Group[2].

Le groupe industriel français Alstom et les Chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire fusionnent en pour devenir Alstom-Atlantique[3]. Le groupe Alsthom qui devient Alstom en 1998 constitue la division Alstom marine autour des Chantiers de l'Atlantique et d'Alstom Leroux Naval, chantier naval situé à Lorient.

Le plus gros yacht construit par Alstom Marine est le Kogo (72 mètres de long — mis à l'eau en 2006) et le plus gros navire de croisière est l'Harmony of the Seas (362 mètres de long - mis à l'eau en ).

La branche est vendue en 2006 aux chantiers navals norvégiens Aker Yards[4]. En 2008, Aker Yards est racheté par le coréen STX Offshore & Shipbuilding devenant STX Europe, et en 2010 les 16 % de parts qu'Alstom détient encore sont cédées à STX Europe[5].

En , le groupe STX annonce envisager la cession de ses chantiers, dont STX France, dans le cadre d'un plan de désendettement qui le conduirait à se retirer de sa participation en France, en Finlande et en Chine[6].

Le , le Sud-Coréen STX annonce vendre les chantiers STX Europe (donc Saint-Nazaire, Lorient et Turku) au mois de [7].

En 2016 la compagnie de croisière MSC annonce la commande de 4 navires à STX France, pour une somme totale de 4 milliards d'euros.

En , la maison-mère STX Offshore and Shipbuilding est placée en redressement judiciaire, et STX France est officiellement mis en vente le par la justice sud-coréenne qui lance un appel d'offres international devant se clore début .

Les chantiers de Lorient sont vendus en à Kership (filiale de Piriou et de DCNS)[8].

Le ministère de l'industrie français essaie de constituer un tour de table français pour racheter la société STX France sans succès et se tourne vers l'italien Fincantieri, leader mondial de la construction navale civile et militaire. Un accord est alors conclu en 2016 avec Fincantieri pour la reprise des 66 % du capital de STX France, participation détenue par le conglomérat sud-coréen STX Offshore.

Le , le tribunal de commerce du district central de Séoul désigne le groupe italien Fincantieri, leader mondial du secteur, pour reprendre les chantiers français, qui appartenaient jusqu’à présent au conglomérat sud-coréen STX[9]. Il est à noter que pour les Européens, le leadership dans le secteur de la construction de paquebot doit être maintenu pour des raisons stratégiques et l'État, actionnaire, est peu enclin à céder à la Chine un pan de cette économie européenne - Fincantieri ayant créé une filiale en Chine avec China State Shipbuilding[9].

Après son élection à la présidence de la République, Emmanuel Macron remet cependant en cause l'accord signé par son prédécesseur. Cela conduit, en , le gouvernement français à annoncer une nationalisation temporaire de STX France afin de « défendre les intérêts stratégiques de la France » après l'échec des discussions avec le groupe italien Fincantieri[10],[11].

Le , un compromis est finalement trouvé entre la France et l'Italie, Fincantieri devient propriétaire de 50 % des parts détenus par STX Europe, + 1 % "prêté" par l’État Français sur une durée de 12 ans[12]. Naval Group entre au capital avec l'objectif d'entamer les négociations pour une alliance avec Fincantieri[13].

Le , la nationalisation par le gouvernement français prend effet. Naval Group, la COFIPME (entreprises locales) et les salariés entrent au capital. STX France devient les Chantiers de l'Atlantique[14].

STX Europe est présent en France à travers STX France composé de :

Références

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  1. « STX France redevient officiellement "Chantiers de l'Atlantique" », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  2. « Kership (DCNS/Piriou) rachète le site de STX Lorient », sur latribune.fr (consulté le ).
  3. « Les années 80 : le retour des paquebots » [archive du ], sur stxeurope.com.
  4. « Aker Yards et Alstom Marine concluent la transaction »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  5. ALSTOM vend à STX sa participation à Saint-Nazaire, Capital, .
  6. « Chantier naval de Saint-Nazaire : le coréen STX envisage de se retirer » dans lesechos.fr le 3/5/2013.
  7. Agance Yonha, « La KDB achèvera la vente de STX Europe en juin prochain », sur Yonhap, .
  8. « STX Lorient sous pavillon Kership dès le 1er octobre » (consulté le ).
  9. a et b Denis Cosnard, « Les chantiers de Saint-Nazaire repris par l’italien Fincantieri », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  10. Denis Cosnard et Cédric Pietralunga, « Bruno Le Maire annonce la nationalisation des chantiers navals STX de Saint-Nazaire », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  11. avec AFP, « Bruno Le Maire annonce la nationalisation de STX », Le Figaro.fr,‎ (lire en ligne).
  12. Denis Cosnard, « Le montage subtil de l’Elysée pour céder le contrôle des chantiers STX à Fincantieri », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  13. Europe 1
  14. « STX France redevient officiellement "Chantiers de l'Atlantique" », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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