Prè Rup
Prè Rup | ||
La dernière plateforme et le site de crémation | ||
Présentation | ||
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Culte | Hindouisme | |
Type | Temple-montagne | |
Début de la construction | Xe siècle | |
Géographie | ||
Pays | Cambodge | |
Région | Province de Siem Reap | |
Ville | Siem Reap | |
Coordonnées | 13° 26′ 07,7″ nord, 103° 55′ 13,63″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Cambodge
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Prè Rup (plus communément « Pre Rup »[1]) est le temple d'État de Rajendravarman II, construit vers 961 au sud du baray oriental sur le site d'Angkor au Cambodge.
Il était consacré à Shiva et le lingam personnel du roi, Rājendreśvara, y était vénéré.
Ce roi installe à nouveau la capitale à Angkor en succédant en 944 à Jayavarman IV qui régnait depuis Koh Ker à partir de 928.
Le Prè Rup est d'un plan proche de celui du Mébon oriental édifié un peu plus tôt (953) par le même roi et de dimensions comparables : un plan carré de 120 m.
Le mur d'enceinte est construit en latérite. Les éléments des ouvertures sont en grès et décorés. Les murs élevés en briques ont reçu une décoration sculptée. Elle était recouverte d'un enduit, ce dont témoignent les trous percés dans la brique afin d'en favoriser l'accroche. Les enduits de stucs étaient eux-mêmes sculptés. Tandis que les tours en briques sont érigées au sommet d'une terrasse à cinq degrés très escarpés.
Le nom de Prè Rup est rapporté à un rite funéraire homonyme avec les cendres du défunt, qui signifie « changer la forme » en khmer. Un bassin rectangulaire en grès, situé au bas de l'escalier principal, aurait servi pour ces crémations. Cependant, il s'agit plus certainement d'une évolution du terme sanskrit Viśvarūpa (« ayant diverses formes ») qui est à la fois une épithète de Vishnou et le nom d'un brahmane, lointain ancêtre de Rajendravarman II.
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Devata. Relief. Décor extérieur (stuc sur brique ?)[2]
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Relief. Décor extérieur d'un mur en brique (l'enduit ayant disparu)
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Relief. Décor d'architrave en grès
Références
[modifier | modifier le code]- Pou, Saveros. 1991, p. 213, emploie cette forme « Prè », accentuée. Plus récemment, Dagens, 2003, dans Les Khmers (Les Belles Lettres, 2003) ou Pierre Baptiste et Thierry Zéphir, dans L'art khmer dans les collections du musée Guimet, (Réunion des Musées Nationaux, 2008) ne posent pas d'accent.
- Dagens, 2003, p. 241
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bruno Dagens, Les Khmers, les Belles lettres, coll. « Guide Belles lettres des civilisations », , 335 p., 21 cm (ISBN 2-251-41020-1 et 978-2-251-41020-3)
- Saveros Pou, « Les noms de monuments khmers », BEFEO (Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient), t. 78, , p. 203-226 (lire en ligne, consulté le ).