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Fleur de lys avec les couleurs des partis à l'Assemblée nationale
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Est Québécois qui veut l'être.
René Lévesque après sa victoire en 1976.
Introduction

Le Québec est une monarchie parlementaire dans le cadre du fédéralisme canadien.

Le chef d'État est le roi Charles III, représenté au Québec par un lieutenant-gouverneur. Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement composé d'une chambre unique, l'Assemblée nationale. Le pouvoir exécutif par le gouvernement avec à sa tête le premier ministre. La Cour d'appel est le plus haut tribunal de la province.

Les institutions parlementaires du Québec sont basées sur le système de Westminster. Elles sont héritées de celles du Bas-Canada qui datent de 1791, soit parmi les plus anciennes d'Amérique du Nord.

Lumière sur…

Le fédéralisme au Québec désigne l'idéologie qui prône que le Québec conserve son statut de province au sein de la fédération canadienne, plutôt que de devenir un pays souverain. Cette idéologie s'oppose donc au souverainisme québécois qui prône l'indépendance du Québec.

Le fédéralisme québécois désigne une idéologie générale. Au sein de ce mouvement, des opinions diverses peuvent être perçues. Certains fédéralistes sont partisans du statu quo alors que d'autres prônent une modification de la Constitution afin d'accorder plus de pouvoirs au Québec. Les partisans du fédéralisme au Québec sont appelés « fédéralistes ».

Bien qu'habituellement, le terme « fédéraliste » est simplement utilisé pour toute personne n'adhérant pas à l'idéologie souverainiste, il y a tout de même deux branches distinctes de fédéralisme québécois, celles-ci incluent fédéralisme nationaliste et fédéralisme du statu quo.

Les fédéralistes nationalistes défendent le concept du Québec demeurant au Canada, tout en revendiquant une plus grande autonomie au sein de la confédération canadienne, ainsi que la reconnaissance constitutionnelle du peuple québécois comme une société distincte. L'Union nationale sous Maurice Duplessis était nationaliste sans prôner explicitement l'indépendance du Québec avant l'arrivée de Daniel Johnson à la tête du parti. Le Parti libéral du Québec était un parti majeur du nationalisme fédéraliste aux époques de Jean Lesage et de Robert Bourassa. Toutefois, depuis l'échec des accords du lac Meech et de Charlottetown, ainsi que du référendum de 1995 au Québec sur la question de la souveraineté, le parti n'a aucun plan pour la reconnaissance nationale officielle. Robert Bourassa, Jean Lesage et Brian Mulroney furent des adhérents notables à cette idéologie. De 1994 à 2012, c'était l'Action démocratique du Québec, avec sa vision autonomiste du Québec, qui faisait entendre la voix des fédéralistes nationalistes québécois à l'Assemblée nationale du Québec.

La Loi modifiant diverses dispositions législatives concernant principalement les services de transport par taxi aussi nommé « Projet de loi n°100 » ou « PL100 », est un projet loi québécois déposé le par le Gouvernement Couillard à l'Assemblée nationale du Québec modifiant diverses dispositions législatives concernant principalement les services de transport par taxi.

Ce projet de loi déposé par le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports Jacques Daoust, réaffirme la position du gouvernement par rapport aux services de taxi et contraint, du même coup, la multinationale Uber à se plier aux lois québécoises du taxi.

En plus de réglementer, le taxi, le projet de loi 100 contient plusieurs dispositions visant à augmenter la sécurité des cyclistes. Il prévoit l'augmentation des amendes pour l'emportiérage, qui passerait de 30 $ à 60 $ à 200$ à 300$. Elle prévoit aussi de l’appliquer aux passagers du véhicules.

Le projet de loi prévoit aussi de modifier la manière de dépasser un vélo sur une même voie. Lorsqu'une automobile doit dépasser un vélo, il doit ralentir et tenir une distance de 1 m dans les zones de 50 km/h et moins et de 1,5 m quand la vitesse excède 50 km/h.

Personnalité du moment
Gabriel Nadeau-Dubois pendant un point de presse à la manifestation nationale du 22 juin 2012 à Québec
Gabriel Nadeau-Dubois pendant un point de presse à la manifestation nationale du 22 juin 2012 à Québec

Gabriel Nadeau-Dubois (né le à Montréal), est un militant étudiant, puis essayiste et chroniqueur québécois. Il s'est fait connaître durant la grève étudiante québécoise de 2012, alors qu'il agissait comme co-porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (CLASSE), une coalition d'associations étudiantes opposées à la hausse des frais de scolarité universitaires au Québec décrétée par le gouvernement de Jean Charest.

Né dans une famille d'activistes, Gabriel Nadeau-Dubois a été initié très tôt au militantisme. Écolier, il accompagnait son père dans des assemblées syndicales.

Après ses études au Collège Regina Assumpta, une école privée de Montréal, Gabriel Nadeau-Dubois se joint à l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) comme étudiant au Collège de Bois-de-Boulogne durant l'automne 2007.

En 2009, il commence un baccalauréat en histoire, culture et société à l'Université du Québec à Montréal.

Durant l'année 2010-2011, Nadeau-Dubois est élu membre du comité journal de l'ASSÉ et sera responsable de la coordination de la production du journal national de l'organisation. Il fera son entrée sur l'exécutif l'année suivante, en avril 2010, à titre de Secrétaire aux communications et porte-parole. En décembre 2011, il est confirmé dans ces fonctions de co-porte-parole de la CLASSE, avec Jeanne Reynolds.

Le 28 septembre 2016, il lance avec cinq autres personnalités ainsi que divers groupes militants de gauche l'initiative politique non partisane Faut qu'on se parle.

Le 9 mars 2017, il se lance en politique active sous la bannière de Québec solidaire en briguant l'investiture de la circonscription montréalaise de Gouin, ancienne circonscription de Françoise David.

Le saviez-vous ?

L'élection générale québécoise de 2018 est la 42e élection générale québécoise et se tient le . Il s'agit de la première élection à date fixe à se tenir au Québec.

L'élection fait suite au gouvernement libéral de Philippe Couillard au pouvoir depuis 2014. La Coalition avenir Québec (centre droit) dirigé par François Legault remporte la majorité absolue avec 74 sièges (sur 125) et 37,4 % des voix. Ce dernier est assuré de devenir premier ministre, remplaçant ainsi à ce poste, Philippe Couillard du Parti libéral (centre - centre droit), en fonction depuis 2014. Son parti a obtenu 31 sièges avec 24,8 % des voix. Derrière, le Parti québécois (centre gauche) a subi une défaite en obtenant son pire score historique et Québec solidaire (gauche) le meilleur de son histoire.

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