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Metropolys (Lille)

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Metropolys
Description de l'image Metropolys_2009.gif.
Présentation
Pays Drapeau de la France France
Siège social 9 rue Archimede
Villeneuve-d'Ascq
Slogan « Les Bonnes Ondes »
Langue français
Statut catégorie B
(locale commerciale privé)
Site web metropolys.com
Différents noms ROC FM (1993-2009)
Radio Metropolys (2009)
Metropolys (depuis 2009)
Historique
Création 1993
Dates clés 1991 : création de l'association Roc FM
2005 : passage en catégorie B
2010 : déménagement du siège de Roubaix à Tourcoing
Diffusion hertzienne
AM  Non
FM  Oui
RDS  Oui : METRO - POLYS
DAB+  Oui
Satellite  Oui
Diffusion câble et Internet
Câble  Non
IPTV  Oui
Streaming  Oui
Podcasting  Oui

Metropolys (précédemment ROC FM pour Radio œcuménique chrétienne) est une station de radio locale commerciale privée française basée à Villeneuve d'Ascq (Nord) et diffusée à Lille et dans une partie de la région Hauts-de-France.

La station de catégorie B propose une programmation basée sur des hits et golds des années 1980 à aujourd'hui, Hot AC (adulte contemporain)[1].

Les débuts

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À la suite d'un appel à candidatures lancé par le CSA pour l’attribution de fréquences dans la région, ROC FM pour « Radio œcuménique chrétienne », portée par l'association « Nord Gospel Groupe » créée deux ans plus tôt[2], obtient deux fréquences : à Lille au 97.6 FM et à Saint-Omer au 99.7 FM[3]. La station de catégorie A en 1993, soutenue par divers donateurs, commence la diffusion de ses programmes. Elle devient membre du groupement d'intérêt économique Les Indépendants (Les Indés Radios) notamment pour commercialiser certains espaces publicitaires[4]. Elle est aussi membre de la fédération française des radios chrétiennes (FFRC) et du syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes (SIRTI).

Dans le but attirer les 18-35 ans, ROC FM adopte un format musical similaire à celui d'NRJ ou de Mouv' de ces années 1990[4].

Pour toucher un public de tous horizons essentiellement constitué de non-chrétiens, ROC FM ne cherche pas imposer les références culturelles de l'Église, mais part du quotidien et des thèmes qui intéressent les auditeurs pour mieux les toucher, mais aussi pour briser les idées reçues[4].

Six chroniques ponctuent l'antenne : Objectif famille (sur la vie de famille et les valeurs qui s’y rattachent) ; Étincelles (versets de la Bible précédés d’un sketch introductif les mettant en situation) ; Bonne Nouvelle (la Parole de Dieu lue et commentée de façon simple par des chrétiens catholiques ou protestants) ; Guy Gilbert, vous pouvez tout lui dire ! (Réponse sans détours par le père Guy Gilbert à des questions des auditeurs) ; Toi et Foi (homme de foi, pasteur ou évêque commente à l’antenne un fait de l’actualité)[4].

ROC FM est partenaire, fait la promotion et diffuse des grands événements chrétiens nationaux ou régionaux, comme les Journées mondiales de la jeunesse, Expo-Bible, le Synode des Jeunes du diocèse de Lille ou le dimanche de Pentecôte[4]. Dans son air de diffusion la radio arrive à 3,1 % de part d'écoute quotidienne globale et attend 7,8 % chez les 18-35 ans selon l'institut Médiamétrie[4]. La station touche majoritairement un public non-chrétiens[4].

2000 : un nouveau format

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En 2000, ROC FM connait une évolution, à partir du elle choisit d’abandonner son format de station plus jeune Rn'B au profit d'une programmation adulte contemporain, golds en journée et disco house en soirée[5] accès sur les 25-45 ans avec les trentenaires pour cœur de cible[6]. Ce nouveau format lui profite deux ans plus tard en 2002 la station augmente en un an son auditoire de 50 % avec 23 500 auditeurs[7].

La station en s’implique, elle entend rappeler les valeurs qui constituent le socle de notre pays est ce qui nous animent. ROC FM incite ses auditeurs à participer massivement au second tour de élection présidentielle de 2002 en diffusant à l’antenne différents témoignages de personnalités du monde associatif, religieux, artistique, culturel et économique sur le « sens du vote »[8].

En les ressources issues de la publicité de l'association Nord gospel groupe pour l'exploitation de ROC FM dépassent à plus de 20 % son chiffre d'affaires[9] ce qui accélère sa demande auprès du CTR de Lille pour un passage en catégorie B[10]. Pour entrer dans cette catégorie la radio doit abandonner son statut d'association[11], la Sarl Ephata est donc créée dans ce but dès le mois de .

ROC FM confirme la position de son format lancé en 2000[6] l’audience croit de 56.6 % et bat une nouvelle fois son record avec 64 500 auditeurs quotidien pour la saison 2003-2004[12].

À la suite de l'appel aux candidatures lancé de par le CSA, le changement en catégorie B est définitivement validé par le conseil en [13]. Durant cette rentrée 2005 Julien Mano est nommé coordinateur d'antenne et anime la matinale de la radio. Dix mois plus tard en la station franchit pour la première fois le cap des 100 000 auditeurs pour 106 300 auditeurs quotidiens[14].

En la radio ouvre son antenne à deux soirées spéciales les 10 et 17 consacré aux élections municipales et cantonales dans la région. En direct de la préfecture du Nord la station diffuse les principaux résultats, ce dispositif est complété le lendemain par l'émission « 100 % Région » avec les premiers commentaires[15].

ROC FM lance deux webradio thématiques à partir du  : ROC FM 80' et ROC FM 90'[16]. La première avec le claim les années Métropolys est dédiée aux tubes des années 1980 à l'instar de la couleur musicale diffusée sur Métropolys en son temps. Cette webradio est développée par Bertrand Devetter le responsable de l'antenne et de la programmation de ROC FM et ancien animateur de Métropolys[16]. La seconde webradio développée par Julien Mano, coordinateur d'antenne et animateur de la matinale de ROC FM, diffuse des tubes pop-rock et dance des années 1990[16].

À la mi-2008 à la suite d'un appel du CSA dans le cadre d'un plan de fréquences dans la région Nord-Picardie[17],[18] ROC FM obtient trois nouvelles fréquences à Amiens, Arras et Saint-Quentin[19]

2009 : ROC FM devient Metropolys

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ROC FM est autorisée par le CSA à changer de nom pour Radio Métropolys[Passage contradictoire][20]. Cette décision est motivée par la direction pour éviter toute confusion engendrée par l'acronyme de ROC FM (pour Radio œcuménique chrétienne) qui laisse entendre qu'il s'agit d'une radio rock[20]. ROC FM éditée par la société Ephata[20] le à 8 heures devient officiellement Metropolys[pas clair][Passage contradictoire], du nom de la lointaine cousine de Metropolys dans les années 1980 devenue RTL2[1]. Le format, la programmation ainsi que l'identité chrétienne à travers les vingt-six chroniques hebdomadaire sur l'actualité chrétienne[21] de ROC FM reste identique, seul le nom change[1]. En référence à la radio Metropolys des années 1980, la station met à l'antenne des jungles et l'émission de mix « 3600 secondes » animée par Bertrand Devetter[21],[22].

La station profite de l'été 2010 pour déménager de Roubaix vers de nouveaux locaux avec du matériel neuf au pôle média de la Plaine Images à Tourcoing[23]

Après l’affaissement de son audience qui est en partie dû au changement de nom[23] en Metropolys repositionne sa stratégie, elle souhaite renforcer son image de radio locale à Lille et son agglomération, sa zone couverture historique[24]. La radio renforce la présence de ses journalistes sur le terrain dans le but de privilégier les actualités locales et régionales et l'instar d'autres radios locale elle poursuit la diffusion des rubriques job service, points route ou encore l'agenda du week-end[24].

Identité visuelle (logo)

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  • En 1993 à  : « La Bonne nouvelle »
  • Du au  : « Le Tempo du Nord[5] »
  • Du à 2008 : « Les Bonnes ondes[25] »
  • Depuis  : « L’Essentiel de hits », « La Radio du grand Lille »
  • Depuis le  : « Pop Dance Radio »

En 2009, la radio est diffusée à Amiens (90,0 FM), Lille (97,6 FM), Saint-Omer (99.7 FM), Arras (97.6 FM) et Saint-Quentin (90,0 FM)[25]. En 2015, elle active un nouvel émetteur à Douai (102,4 FM). Elle est aussi disponible en numérique via son site Internet, les applications Android et iPhone mobiles ou encore par l'ADSL via la Freebox. En , la radio est disponible sur la RNT à Lille[26].

Organisation

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Président/Gérant
Vice Président/Directeur général
Directeur de l'antenne
  • Laurent Hongne  : de 2000[7] à 2005
  • Bertrand Devetter  : depuis 2005[16]
Directeur des programmes
  • 1993 à  : Philippe Schemberg
  • Depuis 2000 : Bertrand Devetter Philippe Schemberg

Initialement implanté au 78 bis, boulevard Général-Leclerc à Roubaix jusqu'en 2010, puis le siège de Metropolys était situé à la Plaine Images au 101, boulevard Constantin-Descat à Tourcoing depuis [23]. Actuellement la radio diffuse depuis un tout nouveau bâtiment (qu'elle partage avec BFM Grand Lille et Melody) situé dans la Rue Archimede 9 à Villeneuve-d'Ascq

Nombre d'auditeurs quotidiens :

Auditeurs quotidiens à Lille Auditeurs quotidiens globale
2001 11 800[7] 11 800[7]
2002 23 500[7] 23 500[7]
2003 -- 41 200[12]
2004 33 600[28] 64 500[12]
2005 40 200[29] 80 900[14]
2006 53 300[29] 106 300[14]
2009 48 700[30] 102 700[31]
2010 -- 86 000[32]
2011 48 000[24] 85 000[33]
2012 57 000[34] 102 000[34]

Notes et références

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  1. a b et c Thibault Leroi, « Roc FM : la station va devenir Radio Métropolys », sur radioactu.com,
  2. Thibault Leroi, « ROC FM : passage en catégorie B à Lille », sur radioactu.com,
  3. Journal Officiel de la République Française, « décision n° 93-374 du 8 juin 1993 », sur legifrance.gouv.fr,
  4. a b c d e f et g Thibault Leroi, « ROC FM - Metropolys : histoire », sur schoop.fr
  5. a et b Thibault Leroi, « ROC FM : un format bi-thématique le 4 septembre », sur radioactu.com,
  6. a et b Thibault Leroi, « ROC FM : la progression continue à Lille », sur radioactu.com,
  7. a b c d e et f Médiamétrie Médialocales, Thibault Leroi, « ROC FM : record d'audience à Lille », sur radioactu.com,
  8. Thibault Leroi, « ROC FM : le "Sens du vote" », sur radioactu.com,
  9. Lettre du Conseil supérieur de l'audiovisuel n° 153, « non-reconduction de ROC FM en catégorie A », sur csa.fr,
  10. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel, « CSA - Candidats admis à concourir à Lille », sur CSA,
  11. Thibault Leroi, « ROC FM : Candidate à la catégorie B », sur radioactu.com,
  12. a b et c Médiamétrie Médialocales, Eléa Vidal, « ROC FM : record d'audience dans le Nord », sur radioactu.com,
  13. Assemblée plénière Conseil supérieur de l'audiovisuel du 27 septembre 2005, « Lille : 2 radios autorisées », sur csa.fr,
  14. a b et c Médiamétrie Médialocales, Thibault Leroi, « ROC FM : plus de 100 000 auditeurs quotidiens », sur radioactu.com,
  15. Thibault Leroi, « ROC FM : les élections dans le Nord - Pas-de-Calais », sur csa.fr,
  16. a b c et d Thibault Leroi, « ROC FM lance deux webradios thématiques », sur csa.fr,
  17. Assemblée plénière du 6 février 2007, « Consultation publique en vue du lancement d'un appel aux candidatures radio dans les régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie », sur csa.fr,
  18. Communiqué du vendredi 06 juin 2008, « Radios FM en Nord-Pas-de-Calais et en Picardie : présélection des candidats », sur csa.fr,
  19. Lettre du Conseil supérieur de l'audiovisuel n° 217, « Radios FM en Nord-Pas-de-Calais et en Picardie : présélection des candidats », sur csa.fr,
  20. a b et c Journal Officiel de la République Française-CSA, « décision n° 2009-395 du 21 avril 2009 », sur legifrance.gouv.fr,
  21. a et b Thibault Leroi, « Nouvelle identité et poursuite du développement », sur radioactu.com,
  22. Sur les ondes de ROC FM/Metropolys, Animateur : « Une évolution dans la continuée puisque seul le nom est modifié (…) Ce nouveau non « Metropolys » n'est pas si nouveau que cela, vous vous souvenez peut-être de la radio Metropolys qui a animé largement le Nord de la France dans les années 80, mais aujourd'hui il ne s'agit pas faire renaître cette radio là. Bruno Lecluse était à l'époque le PDG de Metropolys et il est aussi cofondateur de ROC FM, pour nous il fait bien la part des choses »
    Bruno Lecluse : « Cette radio existait, c'était il y a maintenant -quand même- plus de 15 ans et donc il n'est pas du tout dans l'idée de vouloir refaire cette radio, de vouloir la faire revivre. Il est vraiment dans l'idée de dire utilisons cette belle marque, c'est une belle marque, et puis peut-être quelque clin d'œil effectivement à la radio historique. Mais non, c'est ROC FM qui se poursuit qui utilise marque plus performante »
    Roc FM devient Metropolys », sur schoop.fr,
  23. a b c et d Thibault Leroi, « La station a emménagé à Tourcoing », sur radioactu.com,
  24. a b et c Thibault Leroi, « Une nouvelle signature pour « revendiquer sa vocation de proximité » », sur radioactu.com,
  25. a b et c Thibault Leroi, « ROC FM : les « bonnes ondes » communiquent », sur radioactu.com,
  26. « Le DAB+ à Lille », sur www.radiodigi.fr (consulté le ).
  27. a et b Lettre du Conseil supérieur de l'audiovisuel n° 122, « Modification du bureau de ROC FM », sur csa.fr,
  28. Médiamétrie Médialocales, Thibault Leroi, « ROC FM : progression continue à Lille », sur radioactu.com,
  29. a et b Médiamétrie Médialocales, Thibault Leroi, « ROC FM : plus de 13 000 nouveaux auditeurs », sur radioactu.com,
  30. Médiamétrie Médialocales, Thibault Leroi, « ROC FM : forte progression sur la métropole lilloise », sur radioactu.com,
  31. Médiamétrie Médialocales, radioactu, « ROC FM : 1re station indépendante dans l'agglomération lilloise », sur radioactu.com,
  32. Médiamétrie Médialocales, Thibault Leroi, « En direct du Kinépolis Lomme avec Dany Boon », sur radioactu.com,
  33. Médiamétrie Médialocales, radioactu, « Brandy : nouvel habillage de Métropolys (audio) », sur radioactu.com,
  34. a et b Médiamétrie Médialocales, radioactu, « Métropolys lance « Les Talents Métropolys » », sur radioactu.com,

Articles connexes

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Liens externes

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