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Louisa May Alcott

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Louisa May Alcott
Portrait de Louisa May Alcott en 1870.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Louisa May AlcottVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
A. M. Barnard, Flora Fairfield, Flora Fairchild
Nationalité
Formation
Amos Bronson Alcott, Ralph Waldo Emerson, Henry David Thoreau.
Activité
Père
Mère
Fratrie
Anna Alcott Pratt (en)
Elizabeth Sewall Alcott (en)
Abigail May Alcott NierikerVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
William Alexander Alcott (en) (cousin au deuxième degré)
Louise May Nieriker (d) (fille adoptive et nièce par la sœur)
John Sewall Pratt (d) (fils adoptif et neveu par la sœur)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Mouvement
Genre artistique
Littérature pour les jeunes femmes, romans policiers
Site web
Distinction
Archives conservées par
Bibliothèques de l'université du Maryland (en)
Hesburgh Libraries Rare Books & Special Collections (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature de Louisa May Alcott
Signature

Louisa May Alcott, née le à Germantown dans l'État de la Pennsylvanie et morte le à Boston dans l'État du Massachusetts, est une romancière, nouvelliste, poète, diariste et épistolière américaine.

Louisa May Alcott est connue internationalement pour son roman Little Women traduit en français sous le titre de Les Quatre Filles du docteur March.

Jeunesse et formation

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Louisa May Alcott est la seconde des quatre filles d'Amos Bronson Alcott et d'Abby May Alcott. Ses sœurs sont Anna Bronson Alcott née en 1831 qui épouse John Pratt en 1860 et est connue sous le nom d'Anna Alcott Pratt (en), Elizabeth Sewall Alcott (en), née en 1835 et Abby May, née en 1840 qui épouse en 1878 Ernest Nieriker et est connue sous le nom de Abigail May Alcott Nieriker[1],[2].

Un père non conventionnel

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Une vieille famille anglaise
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Portait peint de John Winthrop.

Le nom du père de Louisa May Alcott, Amos Bronson Alcox, vient d'un nom saxon Alcock signifiant « petit Hal ». Ses ancêtres remontent à une famille de la gentry de Leicester ville de la région des Midlands de l'Est. Les archives citent un « Thomas Alcocke of Silbertoyh », dont le blason orné de trois coqs a pour devise « Semper Vigilans » (toujours vigilant). Thomas Alcocke et son frère rejoignent les rangs de dissidents calvinistes. En , pour fuir les persécutions, dans le cadre de la Puritan migration to New England (1620–1640) (en), ils s'embarquent avec une flotte dirigée par John Winthrop, celle-ci part du port de Plymouth dans le Devonshire pour débarquer à Dorchester en ville de la Nouvelle Angleterre. Les Alcocke rejoignent les autres dissidents calvinistes, les Puritains. Ils fondent des familles puis quittent Boston pour le Connecticut. En 1731, John Alcox, le grand père d'Amos Bronson Alcox s'installe à Spindle Hill à proximité de la ville de Wolcott. Il a trois enfants dont Joseph Chatfield Alcox, ce dernier épouse Anna Bronson. Le naît Amos Bronson Alcox, leur aîné[3],[4],[5].

La mère d'Amos Bronson Alcox lui apprend à lire et écrire. Sur la suggestion de sa mère il commence à écrire un journal intime dans lequel il écrit des définitions qu'il a lu dans des dictionnaires. Jusqu'à ses douze ans, chaque hiver, il suit des cours à l'école primaire du district. À treize ans il passe quelques mois chez son oncle, le révérend Tillotson Bronson où il suit des cours à la Cheshire Academy (en), puis il étudie avec le pasteur John Keys à Wolcott dans le Connecticut, où il se spécialise dans la grammaire et la composition littéraire[6].

Lyman Beecher
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Portrait de Lyman Beecher.

Le , John Keys présente le jeune Amos Bronson Alcox au pasteur Lyman Beecher. Alcox est immédiatement impressionné par ses sermons qui, bien que d'inspiration calviniste, n'en ont pas les côtés austères. Il rejoint la société épiscopale de Lyman Beecher et y est embauché pour faire des lectures publique de ses sermons et touche la somme de six dollars[note 1] par sermon. En 1816, il devient officiellement membre de l'église épiscopale de Waterbury[7].

Le colporteur
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Le , Amos Bronson Alcox s’embarque de New Haven pour joindre Norfolk dans l'État de Virginie où il espère obtenir un emploi d'enseignant. Finalement il en est réduit au métier de marchand ambulant, à vendre des bibelots et des almanachs[7].

En , ayant mis de côté la somme de 80 $[note 2], il retourne au Connecticut et donne ses économies à son père. En , il repart pour la Virginie en compagnie de son frère Chatfield. Tous deux font du colportage dans la ville de Norfolk et ses environs. Quand, en , Amos Bronson Alcox revient en Nouvelle-Angleterre, il a pu économiser la somme de 100 $[note 3]. Il lui faudra attendre des décennies pour mettre de l'argent de côté[8].

Changement de nom
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En , Amos Bronson Alcox s'embarque pour Charleston dans l'État de la Caroline du Sud, espérant encore une fois obtenir un emploi d'enseignant, en vain. Il retourne à la maison familiale à Spindle Hill, mais cette fois avec une dette de 270 $[note 4]. C'est lors de ce retour que lui et son cousin changent leur nom de « Alcox » en « Alcott ». Selon son biographe Odell Sheppard, ce changement de nom est justifié pour éviter des jeux de mots avec l'alcool et l'alcoolisme[9].

Faillite personnelle
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Amos Bronson Alcott

En , Amos Bronson Alcott se relance dans le colportage, il contracte un emprunt pour acheter un cheval et un chariot et de l'argent prêté par son père. Il repart pour la Virginie, accompagné par son frère Chatfield et son cousin Thomas. C'est un désastre, en il doit vendre son matériel, ses marchandises pour payer ses impôts et perd même son emploi d'écrivain public. Quand il retourne à la maison familiale en , c'est avec une dette de 600 $[note 5] qu'il doit à son père[10].

Influence des quakers
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Portrait de George Fox.

Ses pérégrinations l'ont conduit à la baie d'Albemarle dans la Caroline du Nord où il fait la connaissance de quakers, ces derniers lui donnent à lire le Journal[11] de George Fox , No Cross No Crown[12] de William Penn, le Journal[13] de John Woolman. Livres qu'il étudie et met en parallèle avec Le Voyage du pèlerin, son livre préféré durant son adolescence. À la suite de ces lectures, Amos Bronson Alcott commence à bâtir une conception de la vie en tant que progression morale. Selon lui, les différentes épreuves de la vie sont des leçons divines. En accord avec les quakers, seule compte la relation directe avec Dieu, qui supplante tout rites et cérémonies. Ces principes issus des quakers sont vus comme subversifs par la plupart des autres églises protestantes[14].

Première école
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Après des tentatives infructueuses, Amos Bronson Alcott ouvre sa première école dans la ville de Cheshire dans le Connecticut en . Sa principale innovation pédagogique est « tout enfant possède en lui-même les capacités et compétences nécessaires pour son instruction [...] la fonction principale de l'instruction est de faciliter son éveil et d’accompagner l'enfant dans ses progrès plutôt que de vouloir lui imposer un programme ». Par conséquent l'enseignant « doit aborder l'enfant pour déceler ce qu'il est capable de devenir ». Ainsi, l'enseignant doit être patient, bienveillant pour approcher l'enfant sans crainte. Amos Bronson Alcott est fermement convaincu que par la bienveillance les élèves travaillent mieux. Sa pédagogie est considérée comme inquiétante voire dangereuse pour l'époque imprégnée de discipline. Son salaire mensuel se monte à 18 $[note 6]. Les parents se méfient de lui, retirent leurs enfants, n'ayant plus qu'une trentaine d'élèves, il est dans l'obligation de fermer son école en [15].

Samuel Joseph May
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Photographie de Samuel J. May.

En , Amos Bronson Alcott reçoit une lettre du pasteur Samuel J. May (en). Ce dernier a entendu parler des innovations pédagogiques d'Amos Bronson Alcott et l'invite à venir dans sa ferme à Brooklyn qui alors est un village. Quand il arrive à Brooklyn le , Amos Bronson Alcott découvre l'église de Samuel J. May. Celle-ci fut abandonnée par les calvinistes en 1817, elle alors reprise pour devenir une église unitarienne, sous la houlette de Samuel J. May. C'est pendant ce séjour qu'Amos Bronson Alcott fait la connaissance de Abby May la sœur de Samuel J. May, entre eux commence un badinage. Quand il retourne à Cheshire, il écrit dans son journal intime qu'il a fait la connaissance d'« une femme intéressante » . Abba May, elle aussi, est attirée par Amos Bronson Alcott, notamment pour son idéalisme[16].

Abigail "Abba", "Abby" May

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Une famille unitarienne
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Photographie d'Abby May Alcott prise vers 1860.

Abba May est issue d'une famille honorable de Boston qui s'est installée en 1640 dans la colonie de la baie du Massachusett. Elle est la fille du colonel Joseph May qui a gagné ses galons lors de la guerre d'indépendance et de Dorothy Sewal la fille du diacre Sawall de l'Old South Church de Boston. Joseph May et Dorothy Sewal se marient en 1784, ils ont douze enfants, Abigail dite Abba est la cadette, elle est née le . Joseph May et Dorothy Sewal sont des fidèles de la King's Chapel, une église unitarienne de Boston[17],[18].

Une jeune femme cultivée
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Élevée à Boston, malgré les restrictions d'accès à l'instruction imposées aux femmes de son temps, grâce à son père, homme de culture, elle entre dans une « Dame school » où elle apprend à lire, écrire et compter ; adolescente elle reçoit des leçons particulières par des précepteurs, elle étudie le français, le latin, l'histoire, la botanique, l'astronomie, la géométrie, la musique[17]...

Son père l'encourage également à lire des auteurs tels que David Hume et Samuel Johnson. Elle est fière de son père qui est à l'origine de la construction du Massachusetts General Hospital. Abigail May décide de consacrer sa vie à l'étude, elle envisage de devenir une enseignante[17],[19].

Les épreuves de deuils successifs
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Six de ses frères et sœurs meurent lors de leur jeunesse. Alors qu'Abby May est âgée de quinze ans, sa sœur aînée Catherine décède, suivi de la mort de son autre sœur Elizabeth, l'une comme l'autre laissent des orphelins. En 1825, sa mère meurt, son père se remarie après une année de veuvage avec Mary Ann Cary May, une femme âgée de 39 ans, veuve du pasteur Cary de la King's Chapel. Les tensions entre Abby May et Mary Ann Cary May sont plus que tendues, elle ne sent plus chez elle. Attristée, elle écrit à son frère Sam pour lui faire part de son désarroi. Celui-ci l'invite à séjourner dans sa résidence du Connecticut avec son épouse Lucretia et son fils nouveau-né John. Un beau jour de l'été 1827, Abby May ouvre la porte à Amos Bronson Alcott[20].

Le couple Alcott

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Portrait de F. W. P. Greenwood peint par Joshua Henshaw Hayward.
Photographie de la Kings Chapel de Boston, prise en 2009.

À partir de 1828, Amos Bronson Alcott et Abby May commencent à se voir régulièrement et entretiennent une correspondance suivie. Ils se portent l'un à l'autre estime et admiration. Le , ils se promettent l'un à l'autre. Mais si Abby May est sûre de ses sentiments, en revanche Amos Bronson Alcott est rongé par des incertitudes, il se demande si elle l'aime pour ce qu'il est et non pour ce qu'il représente pour elle. Leurs nombreux rendrez-vous effacent ses doutes. Ils partagent leurs vues, et finalement Amos Bronson Alcott et Abby May se marient le à la King's Chapel de Boston, la cérémonie est présidée par le pasteur unitarien F. W. P. Greenwood (en)[21],[22].

De l'unitarisme au transcendantalisme
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Portrait de William Ellery Channing par Washington Allston.
Daguerréotype de Henry David Thoreau.

C'est pendant ses séjours à Boston qu'Amos Bronson Alcott écoute les sermons du pasteur unitarien William Ellery Channing donnés à la Federal Street Church (Boston) (en), il est considéré à l'époque le maître incontesté de l'unitarisme. Il rend même visite au maître. Il trouve dans l'unitarisme une théologie proche des ses principes pédagogiques. Des controverses internes amènent Ralph Waldo Emerson, George Ripley (transcendentalisme) (en), James Freeman Clarke (en), Theodore Parker, Convers Francis (en), Frederic Henry Hedge (en) à quitter l'unitarisme pour former le transcendantalisme. Il y a également Henry David Thoreau, un ami d'Amos Bronson Alcott qui rejoint le mouvement. Il se met à lire la revue The Dial (magazine) (en) éditée par Ralph Waldo Emerson et Margaret Fuller. Il se retrouve pleinement dans les idées du transcendantalisme qui coïncident avec sa pédagogie. Il fait également la connaissance de William LLoyd Garrison à qui il donne son soutien dans ses actions abolitionnistes. Grâce à ce mouvement il se rapproche de personnes qui comme lui veulent réformer la pédagogie scolaire comme l'écossais William Russell (pédagogue) (en), Karl Follen, Elizabeth Peabody. Amos Bronson Alcott envoie un article traitant de son expérience pédagogique de Cheshire à William Russel, ce dernier le publie dans sa revue Journal Education[23],[24].

La vie familiale à Boston
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Après leur mariage, Amos Bronson Alcott et Abby May Alcott passent une lune de miel passionnée durant l'été 1830. Joseph May leur verse un don de 2 000 $[note 7]. Pendant cet été 1830, Amos Bronson Alcott rédige un essai Observations on the Principles and Methods of Infant Instruction[25]dans lequel il expose une pédagogie centrée sur l'enfant et par l'étude la psychologie de l'enfant, l'essai est publié à l'automne 1830. De retour de leur lune de miel, les époux Alcott habitent dans une pension de famille située dans la Franklin Street (Boston) (en) a proximité de l’école d'Amos Bronson Alcott. Pendant qu'Amos Bronson Alcott enseigne, Abby May Alcott n'a rien d'autre à faire que d'entretenir leur chambre la reléguant aux rôles convenus des femmes de son époque comme cela est exposés par le magazine Godey's Lady's Book. Et comme cela est fréquent Abby May Alcott devient neurasthénique et d'une santé fragile[26],[27].

Le départ pour Philadelphie
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Portait de Robert Vaux.

Roberts Vaux (en) et de Reuben Haines III (en), deux quakers fortunés de Philadelphie, proposent à Amos Bronson Alcott de sponsoriser son école s'il accepte de s'installer à Philadelphie plus précisément à Germantown dans la banlieue de Philadelphie. Le , Amos Bronson Alcott et Abby May Alcott, enceinte, s'embarquent à bord d'un bateau à vapeur pour faire le voyage de Boston à Philadelphie[28],[29].

L'école de Germantown

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Amos Bronson Alcott commence à enseigner en . Il applique sa pédagogie comme à Cheshire, les élèves surpris se défient et montent aucune volonté à s'impliquer dans sa pédagogie. Un de ses anciens élèves, Charles Godfrey Leland écrit à son sujet « c'est l'homme le plus excentrique que je n'ai jamais vu prétendre enseigner et former de jeunes esprits [...] il n'enseignait pas au sens courant du terme [...] il avait toujours sa conception d'un monde idéal à la bouche. Toutes les nouvelles théories, spéculations, fadaises formulées par le clergé de l'unitarisme trouvaient un écho dans sa cervelle rêveuse et s'empressait de les diffuser auprès de ses élèves ». Il ne comprend pas ses élèves et se plaint comme continue Charles Leland « Son imagination nourrie par des contes, des romances et autres récits épiques a pris le contrôle de son intelligence prête à adopter les pires fadaises. Il se plaint de ne pouvoir transmettre ses conceptions éthiques et esthétiques à ses élèves... Il ne pouvait les comprendre »[30].

La naissance d'Anna Bronson Alcott

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Le , naît Anna Bronson Alcott la première enfant du couple Alcott. Si pour Abby May Alcott la maternité est un moyen de sortir d'une vie de recluse, pour Amos Bronson Alcott cette naissance est un objet d'étude, il va pouvoir appliquer les principes de son livre Observations on the Principles and Methods of Infant Instruction édité en 1830, un an avant la naissance de sa fille aînée. Il met sa fille dans des situations expérimentales pour étudier ses réactions émotionnelles. Conjointement, il développe des théories plus ou moins extravagantes sur la maternité. Si avec le temps Anna Bronson Alcott admire son père et devient sa fille préférée, en revanche Abby May Alcott s'oppose à l'éducation de ses enfants selon les méthodes de son mari[31].

Naissance de Louisa May Alcott

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À la fin de l'année 1831, Reuben Haines meurt soudainement, avec sa disparition c'est également la fin de son soutien financier à l’école de Germantown qui doit fermer ses portes. La famille Alcott connait une période de précarité comme l'écrit Abby May Alcott à son frère Sam « nous arrivions à peine de quoi acheter du pain et le beurre ». Pendant cette période, Abby May Alcott est enceinte, elle accouche le de Louisa May Alcott sa seconde fille[32],[33],[34],[35].

Départ pour Boston

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Photographie de Sarah Grimké.

Le , Amos Bronson Alcott ouvre une nouvelle école à Philadelphie pour une quinzaine d'élèves. Dès que la jeune Louisa May Alcott fait ses premiers pas, sa mère la confie une garderie d'enfants. Elle commence à assister à des réunions organisées par les quakers, elle y fait la connaissance de Lucretia Mott qui devient son amie, et adhère à la jeune Philadelphia Female Anti-Slavery Society (en)[36] où elle rencontre Sarah et Angelina Grimké, par leurs témoignages, elle devient une fervente abolitionniste pendant que son mari et ses étudiants débattent autour de Platon, Aristote, Bacon et Kant. N'ayant plus l'appui financier de Robert Vaux, Amos Bronson Alcott, ferme son école en et décide partir pour Boston, ville selon lui plus réceptive à sa pédagogie. La famille Alcott s'embarque pour Boston dans des conditions difficiles Abby May Alcott est enceinte et leurs deux filles sont malades[37],[38],[39].

La Temple School

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Portrait photographique de Elizabeth Peabody.

La famille Alcott loge sur la Bedford Street de Boston, à proximité. Sur la Temple Place se dresse un temple maçonnique. Amos Bronson Alcott, avec l'aide d'Elizabeth Peabody, une de ses correspondantes, est autorisé à établir dans les sous-sols la Temple School (Boston) (en). Grâce à Elizabeth Peabody et une de ses amies, Elizabeth Lewis, des parents de montrent intéressés par le fonctionnement de cette nouvelle école, qui le peut commencer ses cours avec quatre jeunes filles comme élèves. Au bout d'une année, en enseignant cinq heures par jour, Amos Bronson Alcott s'assure un revenu annuel de 1 800 $[note 8]. En , Amos Bronson Alcott et Elizabeth Peabody publient The Record of a School qui est un compte rendu des activités et des résultats obtenus à Temple School, cet ouvrage attire l'attention de personnes appartenant au transcendantalisme qui viennent visiter cet établissement et sont en admiration en écoutant les longs débats autour de thèmes éthiques[40],[41].

Années de formation

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John Hancock.
Ralph Waldo Emerson.
Une famille maternelle illustre
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La formation de Louisa May Alcott ne suit pas un parcours ordinaire, dans un premier temps, elle suit des cours par intermittence à la Temple School, un jour, Ralph Waldo Emerson se présente à l'école, elle est marquée par sa personnalité. Sa mère lui inculque, comme à ses autres filles, trois principes : maîtrise-toi, aime ton prochain et garde l'espoir et occupe-toi. Dès ses quatre ans, la jeune Louisa May Alcott suit ces principes. Dès ses sept ans, comme sa mère, elle apprend à partager avec les enfants plus pauvres qu'elle. À la différence de ses sœurs, par son côté aventureux elle est réputée comme étant un garçon manqué. Sa mère lui fait découvrir ses parents comme le colonel Joseph May. Lors d'une visite chez sa grand-tante maternelle, Dorothy Hancock, elle apprend que cette dernière eut pour époux John Hancock, l'un des signataires de la Déclaration d'indépendance des États-Unis et qu'il fut le premier gouverneur de l’État du Massachusetts. Louisa May Alcott est impressionnée par cette maîtresse femme dont elle garde un souvenir durable[42].

L'abolitionniste précoce
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À ses sept ans, Louisa May Alcott est marquée par un épisode, une personne frappe à la porte de la cuisine, elle ouvre et découvre un visage noir au regard apeuré, vite elle referme la porte après l'avoir fait entrer et avertit sa mère. Cette dernière lui explique qu'il s'agit d'un esclave qui a fui une plantation du Sud et qui demande un abri avant de reprendre la route vers le Canada où il sera libre. Sa mère fait ce qu'il faut pour répondre à l'urgence de cet homme et demande à sa fille de ne rien dire à ce sujet, car elle risquerait des poursuites judiciaires. Cet événement fait naître en elle un fort sentiment d'abolitionnisme, renforcé par des échanges avec son père[43].

La vie à Concord
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Margaret Fuller.
Abigail May Alcott Nieriker.

En , grâce à l'appui de Ralph Waldo Emerson, Amos Bronson Alcott peut louer auprès de Edmund Hosmer un cottage dans la ville de Concord, à une trentaine de kilomètres de Boston, pour un loyer annuel de 52 $[note 9]. Selon Louisa May Alcott, la vie à Concord fait partie de ses meilleurs moments de bonheur. Alors qu'elle n'est âgée que de sept ans et demi, elle commence à rédiger un cahier de souvenirs. La vie à Concord est différente de la vie industrieuse et bruyante de Boston. C'est une bourgade campagnarde à proximité de la rivière Concord. Le cottage où habite la famille Alcott est doté d'un jardin, de quatre grandes pièces et surtout donne sur de grands espaces où la jeune Louisa May Alcott peut courir, s'ébattre et musarder à son aise. Les filles Alcott se font rapidement des camarades de jeu, plus spécialement avec la fille de leur propriétaire Lydia Hosmer. Louisa May Alcott a également pour camarade le fils d'Edmund Hosner, Cy Hosner, ce dernier lui lance régulièrement des défis qu'elle relève et réussit, d'où elle se fait une réputation de garçon manqué. Parmi les personnalités qui se rendent à Concord, il y a la venue de Margaret Fuller, écrivaine et directrice de la revue littéraire The Dial (en), de cette rencontre Louisa May Alcott retient que les femmes peuvent être indépendantes et libres d'exprimer leurs pensées[44],[45],[46].

Le naît sa sœur Abigail May Alcott connue sous le nom de Abigail May Alcott Nieriker[47],[48].

Louisa May Alcott à ses huit ans, écrit son premier poème To the First Robin[49],[50].

Premières leçons scolaires
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Louisa May Alcott ne suit pas une scolarité ordinaire. C'est son père qui lui apprend à lire et écrire, puis elle bénéficie d'une préceptrice, Miss Russel, une disciple de Ralph Waldo Emerson, Puis de leçons données ponctuellement par Henry David Thoreau lors de promenades dans la nature environnante[51].

La communauté de Fruitlands
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En quête d'un nouvel Eden
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La maison de la famille Alcott à Fruitlands

En , Amos Bronson Alcott est invité à se rendre au Royaume-Uni où une école porte son nom « The Alcott House », son ami Ralph Waldo Emerson lui paye les frais du voyage. Après six mois en Angleterre, il retourne aux États-Unis accompagné de trois britanniques Charles Lane (transcendentalist) (en) de son fils William Lane et de Henry Wright, ce groupe a l'intention de fonder une communauté autarcique où chaque membre en plus du travail agricole étudierait les grands philosophes, se purifierait le corps par un régime végétarien. Ils commencent à appliquer ces règles de vie sur les enfants d'Amos Bronson Alcott, ils doivent se nourrir de pommes, de pain, de pommes de terre crues et d’eau. De son côté Charles Lane s'occupe de l'éducation des filles Alcott et restreignent leur temps libre. Louisa May Alcott écrit dans son journal intime « je suis presque au bord de la suffocation, par cette atmosphère de restriction et de redressement ». Dans quête de ce qu'Amos Bronson Alcott et Charles Lane nomment un « nouvel Eden » ils trouvent l'endroit qui leur convient, ils achètent une ferme avec une terre d'une surface de 100 acres[note 10] à proximité de la ville de Harvard dans le Massachusetts. Le , les familles Alcott et Lane quittent Concord pour cette ferme rebaptisée « Fruitlands » par Amos Bronson Alcott[52],[53].

La vie à Fruitlands
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Les règles de vie de la communauté de Fruitlands.
Charles Lane.

La communauté de Fruitlands (transcendental center) (en) ou « Consociate Brotherhood », « Consociate Family » compte 16 membres qui suivent un régime alimentaire strictement végétarien prohibant en plus de la viande, les produits laitiers et les œufs. La seule boisson autorisée est l'eau, même le thé et le café sont interdits. Ces règles s'appliquent également aux vêtements, le coton qui vient du travail des esclaves, la laine qui vient des moutons, la soie produite par des vers sont proscrits, seul le lin est autorisé[54],[55],[56].

Les membres de la communauté sont astreints à un emploi du temps strict qui commence dès le petit matin par un bain d'eau froide[57].

Selon son journal intime, Louisa May Alcott n'apprécie guère l'enseignement donné à Fruitland. Elle profite du moindre de ses temps libres soit pour gambader dans les champs alentour, soit pour lire, à ses dix ans elle lit des nouvelles de Charles Dickens et Le Vicaire de Wakefield d'Oliver Goldsmith[58]. Pour le reste, elle s'accommode des excentricités de son père et des membres de la communauté[57],[59].

Crise et fin de Fruitlands
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Dès le mois d', des tensions touchent la famille Alcott. Abby May Alcott a le sentiment de sacrifier ses filles et leur avenir sur l'autel des règles édictées par Charles Lane et ne se prive plus d'exprimer ses désaccords auprès de son mari Amos Bronson Alcott. Pour résoudre ce conflit, Charles Lane exhorte Amos Bronson Alcott de quitter sa famille et rejoindre avec lui une communauté de Shakers proche de Fruitlands. Amos Bronson Alcott se rend à cette communauté, Louisa May Alcott et ses sœurs sont affligées par la perspective d'une séparation. En , Abby May Alcott met son mari face à un choix, soit partir avec Charles Lane, soit rester avec sa famille, il choisit sa famille. En , Charles et William Lane quittent Fruitlands pour rejoindre les Shakers, pendant que la famille Alcott fait ses bagages pour s'installer dans une communauté à Still River, Massachusetts (en)[60],[61],[62].

La vie à Hillside
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La résidence Hillside à Concord
William Ellery Channing.

Grâce à l'héritage du père d'Abby May Alcott d'un montant de 1 000 $[note 11] et d'un don de Ralph Waldo Emerson d'un montant de 500 $, les Alcott peuvent acheter une maison à Concord à proximité de la résidence de Ralph Waldo Emerson. Aidés par le poète William Ellery Channing, ils y emménagent le et baptise leur nouvelle demeure « Hillside ». Louisa May Alcott réalise un rêve, elle possède une chambre personnelle. Amos Bronson Alcott, Ralph Waldo Emerson et William Ellery Channing, ont le projet de faire de Concord, un centre intellectuel[63],[64],[65].

Adolescence et les débuts d'écriture
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Louisa May Alcott et Ellen Emerson, la fille de Ralph Waldo Emerson, deviennent des amies, elles improvisent des histoires et des contes ayant pour cadre les fleurs et les oiseaux et inspirés par leur lectures des récits de Henry David Thoreau. Pendant son adolescence, Louisa May Alcott a pour livres préférés Consuelo de George Sand, Oliver Twist de Charles Dickens et Le Voyage du pèlerin de John Bunyan mais aussi les livres de Walter Scott, de Fennimore Cooper, de Nathaniel Hawthorne et le théâtre de Shakespeare ; grâce à Ralph Waldo Emerson elle se passionne pour l'œuvre de Goethe et la littérature romantique allemand. Elle écrit des poèmes, des nouvelles, des pièces de théâtre et à ses 17 ans, elle rédige son premier roman The Inheritance, que l'on croyait perdu, on ne sait s'il a été publié de son vivant mais son manuscrit est découvert par deux chercheurs de l'université Harvard et est édité en 1997 aux éditions Dutton Books[66],[67],[68],[69].

Confiance en soi
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En , Louisa May Alcott écrit dans son journal intime « J'ai enfin ma chambre que j'ai attendue depuis si longtemps [...] mon nécessaire de couture et de tricotage ainsi que mon bureau sont face à ma fenêtre, mon armoire est parfumée par des herbes séchées, la porte donne sur le jardin qui est si beau en été et par laquelle je peux m'enfuir à travers bois ». Plus loin elle affirme que certes, elle est aussi sauvage que déroutante[note 12] mais elle se moque de ce que les gens pensent d'elle, elle sait qu'elle a l'appui de sa mère qui lui a dit en lisant ses premiers poèmes qu'elle deviendra un nouveau Shakespeare, sa décision est prise, sa voie est celle de l'écriture[70].

Retour à Boston
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Au printemps 1848, alors que les Alcott sont au bord de la ruine, il est proposé à Amos Bronson Alcott et Abby May Alcott la gestion d'une station thermale à Waterford dans le Maine, Amos Bronson Alcott refuse le poste sous le prétexte qu'il ne peut accepter un statut de salarié. Furieuse, Abby May Alcott quitte son mari pour travailler au sein de cette station. Au bout de trois mois, elle ne supporte plus d'être éloignée de ses enfants et retourne à Concord en . apprenant cela, les tantes d'Abby May Alcott passent à l'action, elles exercent toute leur influence pour sortir leur nièce et ses enfants des lubies d'Amos Bronson Alcott, leur but se réalise, le , la famille Alcott prennent le train pour Boston. la ville natale d'Abby May Alcott. Louisa May Alcott, qui va sur ses 16 ans, sait qu'elle va devoir travailler pour subvenir aux besoins de sa famille[71],[72],[73].

Les débuts de la vie littéraire

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La misère à Boston
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La vie à Boston a changé, de nombreux migrants venus d'Irlande, d’Italie, du Moyen-Orient, de Chine ont traversé les océans en quête d'une vie meilleure. La plupart sont illettrés ou analphabètes et ne parlent pas l'anglais. Plus de 50 000 d'entre eux s'entassent dans les bas-fonds de Boston, les quartiers de Fort Hill, Boston (en), du North End et du South End sont insalubres, y règnent la criminalité, la misère et les maladies[74],[75].

La vie à la Dedham Street
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La famille Alcott s'installe dans un appartement sis à la Dedham Street de Boston. Amos Bronson Alcott loue une pièce sur la West Street où il peut donner des cours et des conférences. Abby May Alcott est embauchée par un groupe de femmes philanthropes pour visiter les pauvres du South End, sa mission consiste à évaluer les besoins des familles et les réponses à leur donner, elle touche un salaire mensuel de 30 $[note 13]. De son côté Anna Alcott est gouvernante auprès de parents de sa mère, enfin Louisa May Alcott accompagne régulièrement Abby May Alcott qui donne des cours pour apprendre à lire et écrire auprès des Afro-Américains de Boston[76].

Publication de ses premières œuvres
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Photographie de Louisa May Alcott prise vers 1852.

Durant l'hiver 1849 / 1850, afin de se rapprocher du lieu de travail d'Abby May Alcott, la famille Alcott s’installe dans un appartement sis au 12 de la Groton Street. C'est en 1850 que Louisa May Alcott publie sa première nouvelle The Rival Painters par le magazine The Olive Branch, elle touche la somme de 5 $[note 14]. En 1851, son poème Sunlight est publié par le Peterson's Magazine (en) sous le pseudonyme de Flora Fairfield, et en 1852, sa nouvelle A Masked Marriage est publiée par la revue Dodge's Literary Museum qui lui verse la somme de 10 $[note 15]. Parallèlement, elle travaille comme dame de compagnie d'un couple de personnes âgées et comme femme de ménage faisant des tâches de couture, de repassage, de blanchissage[77],[78].

En 1854, Louisa May Alcott rassemble des contes écrits lors de ses 16 ans pour Ellen Emerson en un recueil de nouvelles, elle dépose le manuscrit auprès de la maison d'édition George W. Briggs, son manuscrit est acheté 35 $[note 16], il parait sous le titre de Flower Fables, est tiré à 1 600 exemplaires et sort le , juste avant les fêtes de Noël. La recension est favorable, la critique du Boston Evening Transcript (en) écrit qu'il s'agit du plus beau livre de contes de fées jamais paru depuis fort longtemps[79],[80],[81].

La vie culturelle
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En , la famille Alcott part pour la ville de Walpole dans l'État du New Hampshire. La ville de Walpole est une ville d'artistes. Anna et Louisa May Alcott entrent dans la troupe de théâtre locale. Pour gagner leur vie, Anna Alcott est professeure à Syracuse dans l'État de New York tandis que Louisa May Alcott publie régulièrement des nouvelles pour la Saturday Evening Gazette, qui lui verse 20 $[note 17] pour chacune et écrit diverses recensions de livres ainsi que l'adaptation d'une pièce de théâtre The Rival Prima Donnas. Deux fois par semaine, elle se rend à Boston pour assister à des pièces de théâtre où elle pu rencontrer le tragédien Edwin Forrest[82],[83],[84].

Une tragédie
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Franklin Benjamin Sanborn.

En 1856, Abby May Alcott et sa sœur Elizabeth Sewall Alcott dite « Lizzie » contractent la scarlatine. Si Abby May s'en remet, en revanche Lizzie doit faire face à des éruptions cutanées et à de violentes fièvres, son état s'affaiblit de jour en jour. Louisa May Alcott se rend régulièrement à son chevet. À partir de l'hiver 1857, par manque de traitement médical à l'époque, les médecins préviennent la famille à s'attendre au décès de Lizzie. Après deux années de lutte contre la maladie Lizzie meurt le matin du . Lors de ses funérailles, Ralph Waldo Emerson, Henry David Thoreau, John Bridge Pratt (en) et Franklin Benjamin Sanborn portent son cercueil jusqu'au cimetière. Louisa May Alcott a fait la connaissance de Franklin Benjamin Sanborn lors de représentations théâtrales à Boston[85],[86].

Orchard House

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Orchard House.

En , Louisa May Alcott et ses parents retournent à Concord où ils achètent une résidence qu'ils baptisent [[:Orchard House]] (en), à proximité de leurs amis Ralph Waldo Emerson, Henry David Thoreau et Nathaniel Hawthorne. Bien que Louisa May Alcott possède sa propre chambre qu'elle surnomme « Apple Slump », elle loue une chambre à Boston pour se rapprocher de sa vie culturelle et fait des va et vient entre Boston et Concord[87].

Le capitaine John Brown
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Photographie de John Brown prise en 1859.

Au mois de , elle prolonge son séjour pour écouter l'abolitionniste John Brown qui donne une conférence à la mairie qui est un visionnaire comme son père et un fanatique comme Charles Lane. Quand John Brown est pendu en , Louisa May Alcott écrit à ce propos « C'est l'exécution de saint Jean le Juste » et compose un poème en sa mémoire With a Rose, That Bloomed on the Day of John Brown's Martyrdom. Le lendemain de l'annonce de sa pendaison, la ville de Concord organise une réunion en sa mémoire où Ralph Waldo Emerson et Henry David Thoreau prennent la parole[88],[89].

John Bridge Pratt un proche de la famille Alcott et Anna Bronson Alcott tombent amoureux l'un de l'autre et annoncent leur désir de s'épouser. La cérémonie de leur mariage a lieu le , y sont présents les membres des familles Alcott, Pratt et Emerson, Henry David Thoreau, Franklin Benjamin Sanborn et Elizabeth Peabody. Les honoraires versés à Louisa May Alcott par la revue Atlantic au titre de deux de ses nouvelles Love and Self Love et A Modern Cinderella permettent de financer les frais des noces. Anna Bronson Alcott est la première des sœurs Alcott à se marier[90],[91],[92].

La guerre de Sécession (1861-1865)

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Le contexte
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Portrait du président Abraham Lincoln.

Les conflits entre le Nord et le Sud grandissent notamment au sujet de la question de l'esclavage. Les Américains du nord veulent abolir l'esclavage qui est pour les Américains du sud la clé de voûte de leur économie fondée sur les plantations. La Caroline du Nord est l'État le plus en pointe pour défendre l'esclavage et en 1860 menace de faire sécession, si des lois abolissant l'esclavage sont votées. Après la victoire d'Abraham Lincoln à l'élection présidentielle américaine de 1860, la Caroline du Nord met ses menaces en exécution et déclare officiellement qu'elle fait sécession et enjoint les autres États du Sud de la rejoindre pour former un nouveau pays les États confédérés d'Amérique. Le , après le bombardement de Fort Sumter par l'armée des États confédérés, débute la guerre de Sécession. La première bataille opposant les forces de l'Union Army à celles de l'armée des États confédérés a lieu à Manassas en Virginie. Dans l'entourage de Louisa May Alcott, on pense que la guerre sera courte, que l'esclavage sera aboli et que les Américains seront à nouveau réunis dans une nouvelle concorde[93],[89],[94].

Activités littéraires (1859-1865)
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Les Blood and Thunder Tales
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Pendant les années précédant la guerre de Sécession, Louisa May Alcott publie des livres alimentaires pour assurer les besoins de sa famille, notamment des romans policiers ou Blood and Thunder Tales[note 18] sous le pseudonyme d'A.M. Barnard. Personne dans sa famille ne sait qu'elle se cache derrière ce nom de plume, ce n'est que dans années 1940 que les critiques littéraires Madeleine B. Stern (en) et Leona Rostenberg (en) ont mis en évidence que Louisa May Alcott était l'auteure des écrits d'A.M. Barnard[95],[96].

Parmi les Blood and Thunder Tales de cette époque il y a Abbot' Ghost's[97].

Le roman Moods
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Louisa May Alcott travaille sur son roman Moods quand éclate la guerre de Sécession, elle laisse en suspens le manuscrit qui est finalisé en 1864[98].

La célébration de la mort de Henry David Thoreau
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Quand Henry David Thoreau meurt des suites de la tuberculose le , Louisa May Alcott rédige un poème Thoreau's flute, qui est publié dans le numéro de du mensuel The Atlantic[99],[100].

L’infirmière
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Hannah Ropes.
Photographie de Dorothea Dix.

Dès le mois d', Louisa May Alcott souhaite participer au conflit aux côtés des forces de l'Union Army, « J'aimerais être un homme ! Comme je ne peux pas combattre, je me contenterai de travailler auprès de ceux qui le peuvent ! ». Après la bataille de Manassas, il est constaté que cette guerre est coûteuse en perte d'hommes, de blessés et de mutilés. Très vite les services de santé de l'armée sont débordés et réclament la formation et le recrutement de personnels de santé. Sous l'impulsion de Dorothea Dix, nommée surintendante des infirmières de guerre et de Clara Barton, la fondatrice de la Croix-Rouge américaine, de nombreuses écoles de soins infirmiers sont ouverts. Louisa May Alcott répond à ce besoin et pose sa candidature comme infirmière auprès de l’hôpital militaire de Washington (district de Columbia) qui a besoin de personnes pour prendre soin des soldats blessés[101],[102],[103].

Le , Louisa May Alcott reçoit un message pour qu'elle se présente à l’hôpital militaire de Washington où elle sera accueillie par Hannah Ropes (en), l'infirmière chef. Immédiatement elle fait ses bagages avec sous le bras le livre de Florence Nightingale Notes on Nursing[104] et elle prend le train. Quand elle arrive, le , c'est le lendemain de la bataille de Fredericksburg, une longue file de chariots ambulanciers apporte les nombreux soldats blessés, elle est saisie d'un moment d'effroi, avant de se reprendre et d’accomplir sa mission[102],[105].

Clara Barton.

Les conditions de travail au sein de l'hôpital sont contraires aux règles d'hygiène sanitaire, l'air y est vicié, les murs sont sales, le sol est insalubre, l'eau est polluée. Les salles ne sont pas assez nombreuses, des blessés s'empilent dans les couloirs, par manque d’anesthésique des amputations se font à vif. Le manque d’hygiène fait pratiquement autant de morts que les batailles. Louisa May Alcott, traumatisée fait des cauchemars nocturnes. Au bout de trois semaines, elle tombe gravement malade, les médecins diagnostiquent une pneumonie qui dégénère en fièvre typhoïde. Le , Dorothea Dix, la libère de ses obligations, elle retourne chez elle à Orchard House. Certes sa présence à l'hôpital n'a duré que 40 jours, mais elle en sort traumatisée, malade, elle ne retrouvera pas la santé dont elle jouissait auparavant, faisant d'elle une victime de guerre[106],[107],[108],[109].

Convalescence et reprise de la vie littéraire
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Pendant sa convalescence, Louisa May Alcott sombre pendant trois semaines dans une période d'inconscience, peuplée de cauchemars. Elle est incapable de se lever. Il faut attendre le pour qu'elle puisse se lever et quitter sa chambre[109].

Hospital Sketches
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Après le succès de son roman policier Pauline's Passion and Punishment, son ami, Franklin Benjamin Sanborn, devenu le directeur du magazine The Commonwealth of Boston, lui demande de publier les diverses lettres qu'elle a écrites durant son séjour à l’hôpital militaire de Washington. Louisa May Alcott reprend ses lettres pour en faire trois récits qui paraissent sous le titre de Hospital Sketches à la fin du printemps 1863 sous le nom de plume de Tribulation Periwinkle ; à sa grande surprise, Hospital Sketches connait un succès immédiat et bénéficie d'un critique positive. Du premier au trois se déroule la sanglante bataille de Gettysburg à laquelle ont participé des volontaires de Concord, Louisa May Alcott reverse une partie des bénéfices de la vente de Hospital Sketches à une fondation des orphelins de guerre[110],[111],[112].

En 1864, elle finalise le manuscrit du roman Moods publié peu avant les fêtes de Noël 1864. Dès le nouvel an de l'année 1865, la première édition est épuisée, il faut rééditer Moods, les libraires vendent le roman par centaines d'exemplaires[113].

La fin de la guerre
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Le , après la bataille d'Appomattox, le général confédéré Robert E. Lee se rend au lieutenant-général Ulysses S. Grant, reddition qui est le prélude à la cessation des combats. Louisa May Alcott se rend à Boston pour célébrer la fin de la guerre de Sécession, fêtes assombries par l’assassinat du président Abraham Lincoln du [114].

Une croisière européenne

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Ses revenus littéraires étant confortables, Louisa May Alcott envisage de réaliser un vieux rêve aller en Europe comme l'on fait de nombreux écrivains américains avant elle. Pour aller au-delà des barrières linguistiques, elle est accompagnée par Anna Weld qui connait l'allemand et le français et de son frère George Weld. Ils embarquent le . Arrivés en Angleterre, le groupe visite Londres, l’abbaye de Westminster, puis en Belgique visiter les villes d’Ostende et de Bruxelles, de là ils partent pour l'Allemagne, après Cologne, ils font une croisière sur le Rhin. Puis ils rejoignent la Suisse, après Lausanne, ils font halte dans un hôtel de Vevey. George Weld les quitte pour Paris. Louisa May Alcott et Anna Weld font la connaissance de Ladislas Wisniewski, un jeune polonais de 18 ans qui a participé à l'insurrection de Janvier 1863 contre l'Empire russe, après son emprisonnement il a perdu ses biens et sa santé. Louisa May Alcott lui donne des leçons d'anglais et en retour le jeune Ladislas lui donne des leçons de français. Après ce séjour à Vevey les deux jeunes femmes partent pour Nice, Paris, Londres et en , elles s’embarquent pour rejoindre Boston[115],[116],[117].

Little Women

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Une proposition
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Couverture d'un numéro du Merry's Museum de 1871.
Horace William Fuller.

En , Thomas Niles qui travaille au sein de la maison d'édition Roberts Brothers (en) cherche des auteurs qui puissent proposer des manuscrits de romans pour les jeunes filles, romans qui sortiraient des habituels livres édifiants ou des romans féeriques. Pour cela, il rend visite à Louisa May Alcott pour lui demander si elle pouvait écrire un roman de cette sorte, cette dernière travaille en tant que directrice de rédaction pour le magazine Merry's Museum (en) dirigé par Horace Williams Fuller (en) situé à Boston et ne peut donc donner suite. Elle lui précise qu'elle ne fut pas une adolescente ordinaire et qu'elle préférerait écrire pour des adolescents, ses tentatives pour écrire des histoires pour les adolescentes ne furent guère satisfaisantes à son avis. Thomas Niles la quitte en lui demandant de réfléchir à sa proposition. Louisa May Alcott commence à réfléchir sur un roman qui aurait pour thème l'histoire de quatre sœurs allant de leur adolescence à l'âge adulte et narrant ce qu'elles y ont appris. Elle esquisse les personnages à partir de sa propre famille, qu'elle nomme la famille March, Anna devient Meg, Lizzie devient Beth, elle-même devient Jo et elle crée un personnage de toutes pièces Amy, le personnage Laurie Lawrence est un mélange de Ladislas Wisniewski et d'un autre voisin Alf Whitman et la mère de la famille March, Marmee est inspirée par sa mère Abby May[118],[119],[120].

Rédaction et publication
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Couverture de la première édition de Little Women

Louisa May Alcott, écrit jour et nuit, tout en se demandant si elle est capable de finaliser l'ouvrage. Elle achève les 402 pages, du roman le quand elle soumet son manuscrit, Thomas Niles tout comme elle ne sont pas pleinement satisfaits du résultat, mais Thomas Niles accepte de le publier et passe au contrat de publication, où sur ses conseils Louisa May Alcott ne cède pas ses droits à l'éditeur, mais recevra des royalties sur le nombre d'exemplaires vendus. Little Women est publié en [121],[122],[123].

Réception et suite
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Dès sa sortie en , les 2 000 exemplaires de la première édition sont épuisés, une seconde édition de 4 500 exemplaires est publiée avant la fin de l'année 1868, en moins de trois ans 87 000 exemplaires sont vendus. Les recensions aussi bien américaines, britanniques sont des plus élogieuses. Louisa May Alcott grâce à ses droits d'auteur reçoit des milliers de dollars qui lui permettent de la sortir elle et sa famille de la précarité et de leur assurer une vie confortable. Le succès de Little Women est tel qu'il est traduit en français, allemand, néerlandais. En , Louisa May Alcott commence à rédiger une suite à Little Women , qui paraît en sous le titre de Good Wives[121],[122],[124],[125].

Santé et nouvelle croisière en Europe

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Anciennes maisons à Dinan.
Alice E. Bartlett.

Alors que Louisa May Alcott est devenue une romancière reconnue nationalement et internationalement, aux revenus la mettant elle et sa famille à l'abri du besoin, elle souffre des conséquences de sa participation à la guerre de Sécession. Aussi souhaite-t-elle se reposer en effectuant une nouvelle croisière vers l'Europe, en compagnie de sa sœur Abigail May Alcott et de son amie Alice E. Bartlett (en). Le , elles s'embarquent sur le Lafayette en direction de Brest[126],[127].

Arrivées à Brest, Louisa May Alcott, Abigail May Alcott et Alice Bartlett passent six semaines dans la cité historique de Dinan qu' Alice Bartlett fait découvrir aux sœurs Alcott. Louisa May Alcott est fascinée par cette vieille ville bretonne qui, pour elle, devient un site féerique[128].

Louisa May Alcott reçoit une lettre de son éditeur Roberts Brothers pour annoncer que dernier son roman An Old-Fashioned Girl s'est vendu à plus de 27 000 exemplaires, et que les ventes de Little Women se montent à plus de 50 000 exemplaires[129].

Sujette à des migraines régulières et à des difficultés pour marcher, Louisa May Alcott, consulte un ancien chirurgien de l'armée britannique stationnée en Inde, installé en Bretagne, le docteur Kane. Ce dernier diagnostique que la source de ses maux est une intoxication due au calomel qui lui a été prescrit, auquel il substitue de l'iode comme antidote tout en lui préconisant de prendre de l'opium pour dormir[130],[128].

Hôtel des Bains de Bex.
Bismark et Napoléon III après sa capitulation.

Le , Louisa May Alcott, Abigail May Alcott et Alice Bartlett arrivent à Bex en Suisse où elles séjournent un mois à l'Hotel des Bains. Elles y font la connaissance d'un comte hongrois, François Szapary, qui se présente comme un descendant de la reine Zénobie et les distrait avec ses propos sur le magnétisme et le gyromagnétisme, animant les tables tournantes. Un mois après leur arrivée éclate la guerre franco-prussienne de 1870 qui contraint les trois femmes à demeurer à Bex tant que dure le conflit[131],[132].

Theodore Parker.
Daguerréotype de George Peter Alexander Healy.

Le , apprenant la capitulation de l’empereur Napoléon III, Louisa May Alcott décide de partir pour l'Italie, toujours en compagnie de Abigail May Alcott et Alice Bartlett. Elles font halte à Lugano avant de rejoindre Milan et visiter les villes de Parme, Pise, Florence où Louisa May Alcott se recueille sur la tombe de Theodore Parker, avant de passer l'hiver à Rome. Elle y rend visite à différents peintres, notamment à Frederic Crowninshield (en) et George Peter Alexander Healy, alors que la presse romaine salue sa présence. Ce séjour est endeuillé lorsqu'elles apprennent la mort de John Bridge Pratt (en), le mari d' Anna, sœur aînée de Louisa May Alcott. Lorsque le traité préliminaire de paix du 26 février 1871 est signé à Versailles, Louisa May Alcott, Abigail May Alcott et Alice Bartlett peuvent envisager de retourner aux États-Unis. Elles font une halte à Londres où Louisa May Alcott est reçue par l'éditeur Sampson Low (en) pour discuter de la diffusion de ses œuvres au Royaume-Uni. Puis elles embarquent à bord du Malta et gagnent Boston le . De là, Louisa May Alcott se précipite à Concord pour retrouver sa mère gravement malade, à laquelle elle promet de ne plus s'éloigner aussi longtemps[133],[134].

Retour à Concord

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Nouveaux succès
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Louisa May Alcott publie plusieurs romans, Eight Cousins en 1875 et sa suite Rose in Bloom en 1876. Chacun de ces romans se vendent à centaines de milliers d’exemplaires[135].

La militante féministe
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Daguerréotype de Lucy Stone.

Comme sa mère, Louisa May Alcott s'engage pour la promotion du droit des femmes et pour le droit de votes des femmes et écrit plusieurs articles pour le Woman's Journal dirigé par son amie Lucy Stone. À la fin de l'année 1875, elle se rend au congrès national de l'Association for the Advancement of Women (en) qui se tient à Syracuse dans l'État de New York, où après les différentes prises de paroles, de nombreuses femmes la rejoignent pour lui demander de leur accorder des dédicaces et des autographes[136].

Après Syracuse, Louisa May Alcott part pour New York où elle trouve un établissement de balnéothérapie qui en plus des bains, lui offre des massages et des repas diététiques. Soulagée de ses douleurs elle se rend à des conférences tenues par le club féminin Sorosis. Puis elle se rend dans différents lieux newyorkais où elle peut rencontrer les écrivains, des artistes, des acteurs, des journalistes en vogue. Le jour de Noël 1875, elle se rend à un hôpital pour enfants où elle distribue des poupées. Après cela, elle retourne à Concord[136],[137].

La mort d'Abby May
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De retour à Concord, Louisa May Alcott découvre que la santé de sa mère, Abby May, se dégrade. Elle meurt dans les bras de sa fille le [136].

La tragédie d'Abigail May Alcott
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Ernest Nieriker.

La sœur de Louisa May Alcott, Abigail May, alors qu'elle séjourne à Londres, rencontre un banquier suisse, Ernest Nieriker. Celui-ci a 22 ans, alors que Abigail May est âgée 38 ans, mais la différence d'âge n'empêche nullement leur amour réciproque. Ernest Nieriker a su consoler Abigail May de la disparition de sa mère, après leurs Fiançailles en , ils s'unissent à Londres le lors d'une cérémonie privée, Abigail May Alcott devenant Abigail May Alcott Nieriker. Louisa May Alcott leur envoie comme cadeau de mariage la somme de 1 000 $[note 19]ainsi que ses meilleurs vœux de réussite. Dans son journal Louisa May Alcott en comparant sa vie à celle de sa sœur écrit « je suis si seule, si triste et de surcroît malade. Elle est si gaie, si heureuse, en bonne santé. Elle reçoit les meilleures choses de la vie, alors que de mon côté je suis en errance, ne sachant si je vais vivre ou mourir »[138],[139].

Louisa May Nieriker, nièce de Louisa May Alcott.

Abigail May Alcott Nieriker et son mari s'installent à Paris et le , elle donne naissance à une fille Louisa May Nieriker, dite « Lulu » . Peu après, Abigail May Alcott Nieriker décède des suite d'une méningite le [140],[141].

L'adoption de Louisa May Nieriker
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Lorsque le Louisa May Alcott reçoit un télégramme d'Ernest Nieriker lui annonçant la mort de sa sœur, elle est dévastée. Dans son testament, Abigail May Alcott Nieriker a souhaité être inhumée au cimetière de Montrouge, elle lègue l'ensemble de ses tableaux et dessins à Louisa May Alcott qu'elle nomme tutrice de sa fille Louisa May Nieriker. Après des échanges de courriers entre la famille Nieriker et Louisa May Alcott, les deux parties s'accordent à confier la petite « Lulu » à sa tante. Le , Louisa May Alcott envoie une nourrice en Europe pour récupérer sa nièce et l'amener à sa résidence où elle lui a préparée avec soin une chambre. La venue de Louisa May Nieriker change la vie de Louisa May Alcott, elle lui apporte l'amour et la joie qui illumine sa vie de solitude[142],[143].

La réformatrice
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Alors qu'elle vient d'achever son roman Jack and Jill, Louisa May Alcott accompagnée de 19 femmes se rend à une réunion qui se tient à la mairie de Concord le , l'ordre du jour étant l'élection des membres de la commission scolaire et discuter de ses missions. C'est une première, jusque là seuls les hommes votaient. Louisa May Alcott écrit un article au sein du Woman's Journal pour faire état de l’événement. Dans la foulée elle tient un discours en faveur du droit de vote des femmes[144].

La baie de Buzzards et déclin de santé

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Au mois de , Louisa May Alcott achète un cottage situé dans la baie de Buzzards pour y passer des vacances avec sa sœur Anna Alcott Pratt et où peut gambader sa nièce Louisa May Nieriker. À partir de 1884, sa santé décline de façon significatives, douleurs musculaires, vertiges, migraines, enrouements, indigestions et insomnies. Néanmoins, elle continue d'écrire pour assurer l'avenir de sa famille et plus particulièrement de sa nièce à qui elle dédie un recueil de trente nouvelles Lulu's Library, en trois volumes, le premier sort en 1885, et les deux autres en 1887 et 1889. Puis elle finalise le manuscrit de Jo's Boys, and How They Turned Out. En , Louisa May Alcott souffre de violents vertiges et reste pendant une semaine à souffrir d'insomnies. Elle parvient tout de même à écrire pendant une heure ou deux par jour[145].

Santé et décès

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Tombe de Louisa May Alcott au cimetière de Sleepy Hollow.

Ayant contracté la fièvre typhoïde durant la guerre de Sécession, Louisa May Alcott souffre de problèmes de santé chroniques. Minée par une pneumonie, des problèmes digestifs et de pathologies associées diverses, elle meurt à Boston le , deux jours après le décès de son père. Après ses funérailles, elle est enterrée au cimetière de Sleepy Hollow à Concord, dans le secteur des auteurs, aux côtés de ses amis Ralph Waldo Emerson, Nathaniel Hawthorne, Henry David Thoreau et des membres de sa famille [146],[147].

  • Joel Myerson (dir.) et Daniel Shealy (dir.), The Inheritance, New York, Dutton Books, , 200 p. (ISBN 9780525457565, OCLC 962205102, lire en ligne) (édité en 1997)
  • Moods, Boston, Massachusetts, Loring (réimpr. 1991) (1re éd. 1864), 322 p. (OCLC 494645919, lire en ligne)
  • Work : A Story of Experience, Boston, Roberts Brothers (réimpr. 1994, 2006) (1re éd. 1873), 460 p. (OCLC 68750552, lire en ligne)
  • Eight Cousins, Or, The Aunt Hill, Boston, Roberts Brothers (réimpr. 1890, 1989, 2007, 2021) (1re éd. 1875), 316 p. (ISBN 9780316037792, lire en ligne)
  • Rose in Bloom, Boston, Roberts and Brothers (réimpr. 1995, 2021) (1re éd. 1876), 398 p. (OCLC 260321966, lire en ligne)
  • Under the Lilacs, Little, Brown and Company (réimpr. 2016, 2023) (1re éd. 1877), 330 p. (OCLC 915070930, lire en ligne)
  • A Modern Mephistopheles, Boston, Roberts Brothers (réimpr. 1995, 2010) (1re éd. 1877), 308 p. (OCLC 681172547, lire en ligne)
  • Jack and Jill : A Village Story, Boston, Roberts Brothers (réimpr. 1890, 1928, 1956, 2018, 2020) (1re éd. 1880), 356 p. (OCLC 908325214, lire en ligne)
  • Jo's Boys, and How They Turned Out : A Sequel to "Little Men" Annotated, Boston, Little, Brown, and Co. (réimpr. 1995, 2010, 2014) (1re éd. 1886), 382 p. (OCLC 826451911, lire en ligne)

Série Little Women

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  • Little Women (ill. May Alcott), vol. 1 : Or, Meg, Jo, Beth, and Amy, Boston, Massachusetts, Roberts Brothers (réimpr. 1968, 1987, 2004, 2014) (1re éd. 1868), 368 p. (ISBN 9780147514011, OCLC 1315337896, lire en ligne)
  • Little Women, vol. 2 : Good Wives, Los Angeles, Californie, Ægypan Press (réimpr. 2008) (1re éd. 1869), 226 p. (ISBN 9781606641316, lire en ligne)
  • Little Women, vol. 3 : Life at Plumfield with Jo's Boys, Boston, Massachusetts, Roberts Brothers (réimpr. 1887, 1994, 2006, 2020) (1re éd. 1871), 400 p. (OCLC 263170902, lire en ligne)

Nouvelles et recueils de nouvelles

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  • Flower Fables, Boston, Massachusetts, George W. Briggs & Co. (réimpr. 2000, 2005, 2016) (1re éd. 1854), 208 p. (OCLC 904350783, lire en ligne)
  • Hospital Sketches, Boston, Massachusetts, James Redpath (réimpr. 1991, 2005) (1re éd. 1863), 116 p. (ISBN 9781406501025, lire en ligne)
  • On Picket Duty and Other Tales, Boston & New York, James Redpath, Boston et H. Dexter, Hamilton & Co, New York (réimpr. 2006, 2019) (1re éd. 1864), 104 p. (OCLC 808642741, lire en ligne)
  • Morning-Glories : And Other Stories, Boston, H.B. Fuller (réimpr. 1871, 2009, 2018) (1re éd. 1868), 223 p. (OCLC 557318555, lire en ligne)
  • Transcendental Wild Oats, n.c., n.c. (réimpr. 1974, 1981, 2019) (1re éd. 1873), 48 p. (OCLC 186820225, lire en ligne)
  • Silver Pitchers : and Independence, a Centennial Love Story, Boston, Massachusetts, Roberts Brothers (réimpr. 1880, 1890, ..., 2023) (1re éd. 1876), 332 p. (ISBN 9798859135561, OCLC 1084954239, lire en ligne)
  • A Modern Mephistopheles and, A Whisper in the Dark, Boston, Massachusetts, Little, Brown, and company (réimpr. 1889, 1914, 1989, 2021) (1re éd. 1877), 355 p. (OCLC 1087314751, lire en ligne)
  • Spinning-wheel Stories, Boston, Roberts Brothers (réimpr. 2016, 2020) (1re éd. 1884), 298 p. (OCLC 263025917, lire en ligne)
  • The Candy Country, Boston, Massachusetts, Little, Brown & company (1re éd. 1885), 74 p. (OCLC 55106809, lire en ligne)
  • A Garland for Girls, Boston, Roberts Brothers (réimpr. 1893, 2006, 2017) (1re éd. 1888), 316 p. (OCLC 1027795616, lire en ligne)

Romans policiers et fantastiques

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L’ensemble des romans policiers et fantastiques de Louisa May Alcott : Behind the Mask, Pauline's Passion and Punishment, The Mysterious Key, The Abbot's Ghost sont édités au sein de Louisa May Alcott (préf. Madeleine Stern), Behind a Mask : The Unknown Thrillers of Louisa May Alcott, New York, Bantam Books (réimpr. 2004, 2020) (1re éd. 1978), 356 p. (ISBN 9780553025750, lire en ligne)

Littérature pour enfants

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Série Aunt Jo's Scrap-Bag

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Journal intime

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Anthologies

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  • (en-US) Madeleine B. Stern (dir.) et Daniel Shealy (dir.), The Lost Stories of Louisa May Alcott, Secaucus, New Jersey, Carol Publisher. Group (réimpr. 1995) (1re éd. 2000), 212 p. (ISBN 9780806516547, lire en ligne)
  • (en-US) Madeleine B. Stern (dir.), Louisa May Alcott Unmasked : Collected Thrillers, Boston, Massachusetts, Northeastern University Press, , 788 p. (ISBN 9781555532260, lire en ligne)
  • (en-US) Sarah Elbert (dir.), Louisa May Alcott on Race, Sex, and Slavery, Boston, Massachusetts, Northeastern University Press, , 174 p. (ISBN 9781555533083, lire en ligne)
  • (en-US) Sketches Of Louisa May Alcott (préf. Gregory Eiseleon), Oxford, Royaume-Uni, Isis Large Print (réimpr. 2003) (1re éd. 2001), 368 p. (ISBN 9780753168554, lire en ligne)

Poèmes et recueil de poèmes

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Éditions francophones

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Les traductions de Little Women sont tellement nombreuses depuis 1880 qu'il est impossible d'en faire une liste complète. Quelques exemples (premières adaptations et traductions récentes) sont donnés ici.

  • Petites femmes [« Little Women »] (trad. Rémy), Lausanne, Henri Mignot (réimpr. 1874) (1re éd. 1872), 256 p.
  • Une jeune fille à la vieille mode [« An Old-Fashioned Girl »] (trad. de l'anglais américain par Rémy), Lausanne, Henri Mignot, , 300 p.
  • Sous les lilas [« Under the Lilacs »] (trad. S. Lepage), Paris, Librairie Hachette et Cie, coll. « Bibliothèque rose », , 369 p.
  • Travail [« Work : A Story of Experience »] (trad. Rémy), Lausanne, Henri Mignot,
  • Les Quatre Filles du docteur March [« Little Women »] (trad. de l'anglais américain par Pierre-Jules Hetzel alias P.-J. Stahl, ill. André Pécoud, Jessie Willcox Smith et Harold Copping), Paris, Hetzel, coll. « Bibliothèque d'éducation et de récréation » (réimpr. 1882) (1re éd. 1880), 374 p. (OCLC 1405756695, lire en ligne).
  • 1883 : Jack et Jane, Éditions Pierre-Jules Hetzel, coll. Bibliothèque d'éducation et de récréation, dessins de Jean Geoffroy, adapté par P.-J. Stahl et Jacques Lermont, 287 p.
  • Eight Cousins, Or, The Aunt Hill [« La Petite Rose, ses six tantes et ses sept cousins »] (trad. Stahl et Lermont, ill. Paul Destez), Paris, J. Hetzel, coll. « Bibliothèque d'éducation et de récréation », , 258 p. (OCLC 458922061, BNF 30601952, lire en ligne).
  • 1892 : Notre amie Polly, Éditions Librairies-imprcoll.imeries réunies, May et Motteroz et Alcide Picard et Kaan; illustré par Fernand Fau; coll. Bibliothèque bleue illustrée- Bibliothèque de l'éducation maternelle; adapté par Mirzel; 258 p.
  • 1951 : Le docteur March marie ses filles, Éditions Hachette; illustré par Albert Chazelle; In-8 Carré; broché ; 184 pages.
  • 1965 : Jo et sa tribu, Éditions des Deux coqs d'or; coll. L'étoile d'or, no 13; illustré par B. Bodini; adaptation d'Elisabeth Ciccione, 247 p. (ISBN 2-203-13556-5)
  • 1993 : Les filles du docteur March se marient, Éditions Casterman; coll. Des grands classiques à découvrir ou à redécouvrir; illustré par Frank Thayer Merrill; traduit par Claude Lauriot-Prévost. 253 p. (ISBN 2-203-13540-9).
  • Le Rêve de Jo March [« Little Men: Life at Plumfield with Jo's Boys »] (trad. Claude Loriot-Prévost, ill. Philippe Munch), Bruxelles, Belgique, Casterman, coll. « Classiques bleus » (réimpr. 2004) (1re éd. 1994), 252 p. (ISBN 9782203135925, OCLC 670437834).
  • La grande famille de Jo March [« Jo's boys »] (trad. de l'anglais américain par Claude Lauriot-Prévost), Paris, france, Folio Junior (réimpr. 2021) (1re éd. 1995), 336 p. (ISBN 978-2075141345).
  • Thierry Lefèvre (dir.), Les Quatre Filles du docteur March [« Little Women, volume 1 »], Paris, France, Maxi-livres, coll. « Jeunesse » (réimpr. 2009) (1re éd. 2004), 356 p. (ISBN 9782743433956, lire en ligne).
  • Les Quatre Filles du docteur March: Texte intégral, (trad. de l'anglais américain par P.-J. Stahl), , 182 p. (ISBN 979-8495146501).
  • Les quatre filles du Docteur March Édition complète [« Little Women »] (trad. de l'anglais américain, préf. Pierre-Jules Hetzel), Independently published, , 201 p. (ISBN 979-8356191213).
  • Les Quatre Filles du Docteur March [« Little Women »] (trad. Jean-Claude Mallé, ill. Frank Thayer Merrill), Paris, Hauteville, , 832 p. (ISBN 978-2381228365).

Adaptations audiovisuelles de son œuvre

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L'œuvre adaptée n'est précisée que si le titre de l'adaptation est différent.

(fr + ca) Julie-Anne Ranger-Beauregard, Quatre filles : adaptation théâtrale du roman "Little Women" de Louisa May Alcott, Montréal, province du Québec, Canada, Leméac, coll. « Théâtre », , 105 p. (ISBN 9782760904873, OCLC 1354541344),

Télévision (hors animation)

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Notes et références

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Références

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et manuels de références

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Essais et biographies

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Anglophones
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  • Helen Waite Papashvily, Louisa May Alcott, Boston, Massachusetts, Houghton Mifflin, coll. « North Star Books », , 200 p. (OCLC 1392424192, lire en ligne)
  • Anne Colver, Louisa May Alcott : Author of Little Women, Champaign, Illinois, Garrard Pub. Co, , 152 p. (OCLC 1036695786, lire en ligne)
  • Madeleine B. Stern, Louisa May Alcott, New York, Random House (réimpr. 1996, 1998, 2002) (1re éd. 1971), 452 p. (ISBN 9780679769491, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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  • Aida Anthony Wheadon, Louisa May Alcott, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 368 p. (ISBN 9780837195520, lire en ligne)
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  • Elizabeth Silverthorne, Louisa May Alcott, Philadelphie, Pennsylvanie, Chelsea House, , 136 p. (ISBN 9780791067215, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Beverly Lyon Clark (dir.), Louisa May Alcott : The Contemporary Reviews, Cambridge, Royaume-Uni & New York, Cambridge University Press, coll. « American Critical Archives », , 438 p. (ISBN 9780521827805, lire en ligne)
  • Christin Ditchfield, Louisa May Alcott : Author Of Little Women, New York, Franklin Watts, , 120 p. (ISBN 9780531124031, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Harriet Reisen, Louisa May Alcott : The Woman Behind Little Women, New York, Henry Holt and Co., , 371 p. (ISBN 9780805082999, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Anna Maclean, Louisa and the Missing Heiress : The First Louisa May Alcott Mystery, New York, Obsidian, , 340 p. (ISBN 9780451233240, lire en ligne)
  • Eve LaPlante, Marmee and Louisa : The Untold Story of Louisa May Alcott and Her Mother, New York, Free Press, , 400 p. (ISBN 9781451620672, lire en ligne)
  • Lori Fromowitz, Louisa May Alcott, Minneapolis, Minnesota, ABDO Publishing Company, coll. « Great American Authors », , 56 p. (ISBN 9781614808060, lire en ligne)
Francophones
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  • Pascale Voilley, Louisa May Alcott : Petites filles modèles et femmes fatales, Paris, BELIN, , 127 p. (ISBN 9782701130361)
  • Charline Bourdin, Louisa May Alcott : Ou la véritable histoire de Joséphine March, Du Devin, , 222 p. (ISBN 9791090896024)
  • Vivianne Perret, Louisa May Alcott : La mère des filles du docteur March, Paris, Vuibert, , 224 p. (ISBN 9782311013665)

Articles anglophones

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Années 1919-1945
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  • Gamaliel Bradford, « Portrait of Louisa May Alcott », The North American Review, vol. 209, no 760,‎ , p. 391-403 (13 pages) (lire en ligne Accès libre). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • « Editorial: Louisa Alcott's Father », The Elementary English Review, vol. 9, no 9,‎ , p. 245 (1 page) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Eugenia Brunot, « Bibliography: Louisa May Alcott », The Elementary English Review, vol. 9, no 9,‎ , p. 239-240 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Marion Talbot, « Glimpses of the Real Louisa May Alcott », The New England Quarterly, vol. 11, no 4,‎ , p. 731-738 (8 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Madeleine B. Stern, « Louisa Alcott, Trouper: Experiences in Theatricals, 1848-1880 », The New England Quarterly, vol. 16, no 2,‎ , p. 175-197 (23 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Leona Rostenberg, « Some Anonymous and Pseudonymous Thrillers of Louisa M. Alcott », The Papers of the Bibliographical Society of America, vol. 37, no 2,‎ second trimestre 1943, p. 131-140 (10 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
Années 1960-1989
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  • Nan Cooke Carpenter, « Louisa May Alcott and "Thoreau's Flute": Two Letters », Huntington Library Quarterly, vol. 24, no 1,‎ , p. 71-74 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • David Curtis, « Little Women: A Reconsideration », Elementary English, vol. 45, no 7,‎ , p. 878-880 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Abigail Ann Hamblen, « Louisa May Alcott and the Revolution in Education », The Journal of General Education, vol. 22, no 2,‎ , p. 81-92 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Alma J. Payne, « Duty's Child: Louisa May Alcott », American Literary Realism, 1870-1910, vol. 6, no 3,‎ , p. 260-261 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Alma J. Payne, « Louisa May Alcott (1832-1888) », American Literary Realism, 1870-1910, vol. 6, no 1,‎ , p. 26-43 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • « Louisa May Alcott on the Concord Centennial », Women's Studies Newsletter, vol. 4, no 4,‎ , p. 12-13 (2 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Madeleine B. Stern, « Louisa M. Alcott in Periodicals », Studies in the American Renaissance,‎ , p. 369-386 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
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  • Judith Fetterley, « "Little Women": Alcott's Civil War », Feminist Studies, vol. 5, no 2,‎ , p. 369-383 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Jean Fagan Yellin, « From Success to Experience: Louisa May Alcott's Work », The Massachusetts Review, vol. 21, no 3,‎ , p. 527-539 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Rita K. Gollin, « Louisa May Alcott's "Hawthorne" », The Concord Saunterer, vol. 15, no 3,‎ , p. 17-20 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Francis B. Dedmond, « Sophia Hawthorne and Louisa May Alcott's "Thoreau's Flute" », The Concord Saunterer, vol. 16, no 1,‎ , p. 24-27 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Linda Black, « Louisa May Alcott's "Huckleberry Finn" », Mark Twain Journal, vol. 21, no 2,‎ , p. 15-17 (3 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Karen Halttunen, « The Domestic Drama of Louisa May Alcott », Feminist Studies, vol. 10, no 2,‎ , p. 233-254 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Madeleine B. Stern, « Louisa Alcott's Self-Criticism », Studies in the American Renaissance,‎ , p. 333-382 (50 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Alfred Habegger, « Precocious Incest: First Novels by Louisa May Alcott and Henry James », The Massachusetts Review « 26 », nos 2/3,‎ été-automne 1985, p. 233-262 (30 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Joel Myerson & Daniel Shealy, « Three Contemporary Accounts of Louisa May Alcott, with Glimpses of Other Concord Notables », The New England Quarterly, vol. 59, no 1,‎ , p. 109-122 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Joel Myerson, Daniel Shealy &, Madeleine B. Stern, « Calendar of the Letters of Louisa May Alcott », Studies in the American Renaissance,‎ , p. 361-399 (40 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
Années 1990-1999
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  • Kathleen Margaret Lant et Angela M. Estes, « The Feminist Redeemer: Louisa Alcott's Creation of the Female Christ in "Work" », Christianity and Literature, vol. 40, no 3,‎ , p. 223-253 (31 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Natania Rosenfeld, « Artists and Daughters in Louisa May Alcott's Diana and Persis », The New England Quarterly, vol. 64, no 1,‎ , p. 3-21 (19 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Madeleine B. Stern, « Louisa May Alcott and the Boston "Saturday Evening Gazette" », American Periodicals, vol. 2,‎ , p. 64-78 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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  • Linda Grasso, « Louisa May Alcott's "Magic Inkstand": Little Women, Feminism, and the Myth of Regeneration », Frontiers: A Journal of Women Studies, vol. 19, no 1,‎ , p. 177-192 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Karen Hollinger & Teresa Winterhalter, « A Feminist Romance: Adapting Little Women to the Screen », Tulsa Studies in Women's Literature, vol. 18, no 2,‎ , p. 173-192 (20 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Gustavus Stadler, « Louisa May Alcott's Queer Geniuses », American Literature, vol. 71, no 4,‎ (lire en ligne Inscription nécessaire)
Années 2000-2009
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  • Anne Scott Macleod, « Girls' Novels in America : the Beginnings », Revue de littérature comparée, vol. 304, no 4,‎ , p. 455-466 (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Sarah Elbert, « An Inter-Racial Love Story in Fact and Fiction: William and Mary King Allen's Marriage and Louisa May Alcott's Tale, 'M.L.' », History Workshop Journal, no 53,‎ , p. 17-42 (26 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Helen R. Deese, « Louisa May Alcott's "Moods": A New Archival Discovery », The New England Quarterly, vol. 76, no 3,‎ , p. 439-455 (17 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Gregory Eiselein, « Contradiction in Louisa May Alcott's "Little Men" », The New England Quarterly, vol. 78, no 1,‎ , p. 3-25 (23 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Stephanie Foote, « Resentful "Little Women": Gender and Class Feeling in Louisa May Alcott », College Literature, vol. 32, no 1,‎ , p. 63-85 (23 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Carolyn R. Maibor, « Upstairs, Downstairs, and In-Between: Louisa May Alcott on Domestic Service », The New England Quarterly, vol. 79, no 1,‎ , p. 65-91 (27 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Angela Mills, « "A Motley Load": Reweighing Humor's Burden in Louisa May Alcott's "Transcendental Wild Oats" », Studies in American Humor, New Series, vol. 3, no 16,‎ , p. 5-23 (19 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
Années 2010-2019
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  • Holly Blackford, « Chasing Amy: Mephistopheles, the Laurence Boy, and Louisa May Alcott's Punishment of Female Ambition », Frontiers: A Journal of Women Studies, vol. 32, no 3,‎ , p. 1-40 (40 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Sarah T. Lahey, « Honeybees and Discontented Workers: A Critique of Labor in Louisa May Alcott », American Literary Realism, vol. 44, no 2,‎ , p. 133-156 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Clayton Carlyle Tarr, « “Who are your heroes?”: Thomas Carlyle and Louisa May Alcott », Carlyle Studies Annual, vol. 28,‎ , p. 121-140 (20 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Rebecca Entel, « Writing "En Masse": Louisa May Alcott's Civil War Experience and the "Commonwealth" », American Periodicals, vol. 24, no 1,‎ , p. 45-60 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Kathryn Cornell Dolan, « Her Daily Bread: Food and Labor in Louisa May Alcott », American Literary Realism, vol. 48, no 1,‎ , p. 40-57 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • (en-US) John Matteson et John F. Suhre, « Finding Private Suhre: On the Trail of Louisa May Alcott's "Prince of Patients" », The New England Quarterly, vol. 88, no 1,‎ , p. 104-125 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Jean R. Freedman, « Louisa May Alcott, a spinster hero for single women of all eras », The Washington Post,‎ (lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jennifer Gurley, « Louisa May Alcott as Poet: Transcendentalism and the Female Artist », The New England Quarterly, vol. 90, no 2,‎ , p. 198-222 (25 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Kaitlyn Smith, « “A Fellow Feeling for Lads”: Civil War Nursing and Queer Family-Making in Louisa May Alcott’s Hospital Sketches », Pacific Coast Philology, vol. 53, no 2,‎ , p. 182-197 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)
Années 2020-
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  • Azlina Flint, « “Here are the model children!” Revisiting Louisa May Alcott’s Representations of Her Parents’ Educational Theories », The Concord Saunterer, New Series, vol. 29,‎ , p. 78-99 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)

Article connexe

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Liens externes

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