Aller au contenu

Louis Savary

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Louis Savary
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (86 ans)
WasmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activités
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Spirou ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
SABAM
SACD (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Influencé par
Œuvres principales

Louis Savary, né le à Wasmes (province de Hainaut), est un comédien, animateur socioculturel, scénariste de cinéma et de bande dessinée belge francophone.

Louis Savary naît le à Wasmes, actuellement une section de la commune de Colfontaine dans le Borinage[1].

Il est élève à l'athénée de Dour[2]. Adolescent, il aime le théâtre, qui lui donne le goût d'écrire des poèmes[2]. Il fait du théâtre, comme cinéaste, il tourne des films en Super 8, il chante avec son ami Jean-Claude Derudder, bourlingué par les terrils ou par autres monts et vaux, il est un éducateur qui selon Marcel Leroy[2] est « bienveillant, attentif, généreux, rigolo ». D'où la chanson de ses aphorismes[2].

Sur plus de quarante recueils de poésie, une trentaine sont tissés d'aphorismes[2].

Il est animateur socioculturel en expression corporelle, art dramatique et cinéma. Auteur : nouvelle, théâtre, radio, et chanson wallonne. Il est également membre de la société des auteurs belges et de la société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD)[3]. Comédien. Cinéaste . Il est coordinateur de l'association sans but lucratif Multi-média au Centre culturel de la région de Mons.

Il participe à de nombreuses anthologies : Belgique, Suisse, France, Roumanie[4].

En 1960, il publie son premier ouvrage La Mère folie aux éditions Grassin[5]. Pour ses poèmes, il avoue que son modèle des débuts est Jacques Prévert[6]. Jusqu'en 1970, il en écrira quatre autres[7].

En 1978, il se fait le parolier en chanson française de Marc Farell pour qui il écrit la chanson Confidence pour confidence[8]. Le single sort chez Omega international[8]. Cette chanson est dans la sélection nationale pour représenter la Belgique au concours Eurovision de la chanson de la même année[9].

En 1980, une poignée de comédiens issus du Borinage dont Louis Savary et Jean-Claude Derudder créent le Collectif Théâtre[10]. Ils sortent alors de l'expérience étonnante du Kloak Groupe Théâtre[10].

Il aborde la bande dessinée aux côtés du dessinateur Antonio Cossu pour lequel il écrit le scénario d'un épisode de Alceister Crowley : L’Escalier d’Uxmal de 9 planches pour le périodique de bande dessinée Spirou en 1981[11].

Il écrit encore un autre court récit de Boskovich : Mais de participer l'important dans la vie n'est pas de gagner écrit en collaboration avec Jean-Claude Derudder et publié dans l'album No man's land[12] dans la collection « Pied Jaloux » aux Humanoïdes associés en 1984. On retrouve également sa signature dans Rêve de chien publié dans la collection « Circus Évasion » des éditions Glénat en 1987[13].

Puis, toujours pour le même dessinateur, il scénarise encore Les Gorilles de l'apocalypse une reprise de la série fantastique Alceister Crowley en 1990, abandonnée après la publication d'un seul tome par les éditions Alpen Publishers[14]. Il délaisse alors la bande dessinée.

En 1997, il revient à l'écriture après 27 ans avec Le Baroud des Mohabites illustré par Jean-Claude Derudder publié aux éditions en 1997 Debresse. Depuis, il ne cesse de publier.

Il lance l'ouvrage poétique Opium de personne publié aux éditions parisiennes Arcam en 2010[10],[6]. En 2016, il écrit Maintenant que je suis un vieux singe[2] publié aux éditions Les Presses littéraires. En 2019, il écrit le recueil de poésie Jeter l'encre[15] publié aux éditions Les Presses Littéraires. En 2021, il publie dans la foulée Je n'écris pas de main morte[16] et son cinquantième ouvrage[17] Sables émouvants[18],[19] chez le même éditeur.

En outre, il est contributeur régulier aux revues littéraires : Comme un Terrier dans l'Igloo (Lompret), La Braise et l'Étincelle (Colombe), La Cigogne (Bruxelles), L'Aconique (Bruxelles), L'Aéro-Page (Dijon Lac), L'Arme de l'Écriture (Grenoble), La Lettre de Jean Hautepierre (Paris), La Gouttière (Durfort), L'Arche d'Ouvèze (Vaison-la-Romaine), La Pensée wallonne (Saint-Symphorien), La République des Poètes (Fontenay-aux-Roses), Le Journal à Sajat (Paris), Le Passager Clandestin (Sète), Œil de Fennec (La Celle-sous-Gouzon), Parole (La Rochelle), Rétroviseur (Noyelles-sous-Lens)[5].

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Il habite tout en haut du bourg de Wasmes dans la maison de ses parents[6], non loin d'une maison où Vincent Van Gogh a découvert le métier de pasteur et le goût du dessin. Il partage sa vie avec l'artiste peintre Nadine Fiévet[2].

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Yvon Givert (interviewé par Louis Savary), « Portrait d'auteur - Givert, à corps et à cri », Lectures, no 43,‎ , p. 10-11 (lire en ligne, consulté le ).

Albums de bande dessinée

[modifier | modifier le code]
Alceister Crowley

Discographie

[modifier | modifier le code]
  • 1978 : Confidence pour confidence[9], interprète : Marc Farell, Omega International (36.509).
  • 1988 : Le Vieux Rat[21], interprète : Marc Farell, BLM / Baldo Music (14.102).

Filmographie

[modifier | modifier le code]
  • In Vino Veritas[22], scénariste, court-métrage de Manuel Gómez, min, 1998.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Louis Savary - Présentation - Bibliographie », sur objectifplumes.be (consulté le ).
  2. a b c d e f g et h Marcel Leroy, « Savary le poète habite en haut de Wasmes d'où il nous balance ses aphorismes histoire de nous saluer », Entre les lignes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Savary Louis », sur maisondelapoesie.be (consulté le ).
  4. « Savary, Louis - biographie - bibliographie », sur BD Gest' (consulté le ).
  5. a et b « Louis Savary », sur ecrivainsbelges.be, (consulté le ).
  6. a b c et d Michel Voiturier, « Savary : sagesse et humour concis », L'Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Louis Savary », sur lagalerie.be, (consulté le ).
  8. a et b (en) « L. Savary, S.J. - writing », sur Discogs (consulté le ).
  9. a et b « Eurosong 1978 : Marc Farell - "Confidence pour confidence" », sur Concours Eurovision de la chanson (consulté le ).
  10. a b c et d Daniel Barbieux, « Un week-end autour de Savary », RTBF,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Bernard Coulange, « Savary Louis dans Spirou », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  12. a et b « No man's land », sur BD Gest' (consulté le ).
  13. « Rêve de chien », sur BD Gest' (consulté le ).
  14. (en) Bas Schuddeboom, « Antonio Cossu », sur Lambiek, (consulté le ).
  15. a et b Jean-Paul Gavard-Perret, « Louis Savary : sauve qui peut la poésie », L'Internaute,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. a et b Marcel Leroy, « Poèmes de Savary, défi au vertige », Entre les lignes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. a et b Marcel Leroy, « Cinquante voyages au fil de Savary », Entre les lignes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. a et b Jean-Paul Gavard-Perret, « Louis Savary : écrire, croire écrire, croire », L'Internaute,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. a et b Jean-Paul Gavard-Perret, « Louis Savary, Sables émouvants », lelitteraire.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Louis Savary - Écrit », sur bela.be (consulté le ).
  21. « Fiche disque de ... : Marc Farell - Le vieux ra », sur Bide et Musique (consulté le )..
  22. « In Vino Veritas » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Émissions de télévision

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]