Joseph de Miribel
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Nom dans la langue maternelle |
Marie-Joseph François de Miribel |
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Militaire |
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Marie de Miribel Guy de Miribel (d) |
Grade militaire | |
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Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 1627)[1] |
Marie François Joseph de Miribel est un général français, né le à Montbonnot et mort le à Hauterives, près de Beaurepaire.
Il est chef d'état-major général de l'Armée à trois reprises : une première fois de novembre 1877 à 1879, une seconde fois en entre 1881 et 1882 et enfin de 1890 à 1893.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Marie François Joseph de Miribel est né le à Montbonnot, en Isère[2]. Il est le fils d'Artus de Miribel, (1785-1853), maire de Grenoble de 1842 à 1845 et d'Alexandrine de Valori/Valory (1790-1868)[2],[3]. Il est le quatrième fils[3], d'une fratrie de cinq enfants.
Il appartient à une famille des Copin de Miribel, originaire du Dauphiné et anoblie au XVIIe siècle[3].
Joseph de Miribel épouse Henriette de Grouchy (1844-1923)[2]. Ils ont huit enfants, dont Marie de Miribel, (1872-1959), fondatrice d'un hôpital d'œuvres sociales d'inspiration chrétienne.
Carrière
[modifier | modifier le code]Admis à l'École Polytechnique en 1851, Joseph de Miribel opte pour l'arme de l'artillerie à sa sortie.
Il participe à la guerre de Crimée, puis à la campagne d'Italie comme capitaine d'artillerie. Il est de la campagne du Mexique sous les ordres du général de Laumière. Il est nommé colonel le pendant la désastreuse campagne de France, et participe à la défense de Paris puis aux combats de la Commune.
Il est promu général de brigade le , puis général de division le .
En novembre 1877, alors qu'il est chef d'état-major du général Auguste-Alexandre Ducrot, commandant du 8e corps d'armée, il est appelé par Gaëtan de Rochebouët, ministre de la Guerre et président du Conseil, pour devenir son chef d'état-major général. Sous ce gouvernement, alors que la crise du 16 mai 1877 bat son plein, il est soupçonné par les républicains d'avoir prêté à la main à un complot militaire pour renverser la République avec d'autres généraux dont Rochebouët et son ancien patron, le général Ducrot[4].
Apprécié de Léon Gambetta, malgré ses opinions réactionnaires, il redevient chef d'état-major général en 1881, au moment de la formation du Grand ministère Gambetta[5]. C'est le seul des officiers conservateurs soupçonnés de putsch à conserver des responsabilités de premier plan une fois la « République des républicains » fermement installée[4],[5].
Il occupe successivement le commandement de la 28e division de Lyon, puis du 6e corps d'armée sur les frontières de l'Est. Il est enfin nommé une troisième fois chef de l'État-Major général de l'armée en 1890. Il siège aussi au sein du Comité de l'artillerie.
Il est créé grand officier de la Légion d'honneur le .
Il devient président de la Société des anciens élèves de Polytechnique en 1890[2].
Le général Joseph de Miribel, frappé d'une crise d'apoplexie au retour d'une inspection dans les Alpes, meurt le , au château de Châtelard à Hauterives (Drôme)[2],[3]. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Roch à Grenoble (Isère).
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Grand officier de la Légion d'honneur (décret du 8 juillet 1889)[6] ;
- Chevalier de l'ordre militaire de Savoie (16 janvier 1860) [6] ;
- Médaille commémorative de la campagne d'Italie ()[6] ;
- Médaille commémorative de l'expédition du Mexique ()[6] ;
- Médaille de S.M. la reine d'Angleterre (Royaume-Uni)[6] ;
- Officier de l'ordre de Notre-Dame de Guadalupe (Mexique) (1865)[6].
Iconographie
[modifier | modifier le code]- Charles Aimé Irvoy, Général de Miribel, bas-relief en plâtre patiné rouge. Coll; Musée de Grenoble (MG IS 83-42).
- Charles Aimé Irvoy, Général de Miribel, médaillon en marbre. Tombe du général de Miribel, cimetière Saint-Roch, Grenoble.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- « Marie François Joseph de Miribel (1831-1893) », Le corps des mines aux XIXe et au XXe siècles, sur le site des Annales des Mines — annales.org (consulté en ).
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. 11, Évreux, impr. de C. Hérissey (lire en ligne), p. 339-340, « Copin de Miribel ».
- Xavier Boniface, « Le loyalisme républicain de l’armée dans la crise du Seize-Mai 1877 », dans Le Seize-mai revisité, Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, coll. « Histoire et littérature du Septentrion (IRHiS) », (ISBN 978-2-490296-14-9, lire en ligne), p. 79–93
- François Bédarida, « L'Armée et la République : Les opinions politiques des officiers français en 1876-78 », Revue Historique, vol. 232, , p. 119-164 (lire en ligne)
- Base Léonore, « Dossier Marie François Joseph de Miribel - cote LH//1888/54 » (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Militaire français du XIXe siècle
- Élève de l'École polytechnique
- Général français du XIXe siècle
- Général de l'armée de l'air française
- Membre du Conseil supérieur de la guerre
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre militaire de Savoie
- Naissance en septembre 1831
- Naissance en Isère
- Décès en septembre 1893
- Décès à 62 ans
- Chef d'état-major de l'Armée de terre française
- Famille Copin de Miribel
- Décès à Hauterives
- Militaire français de la guerre de Crimée
- Militaire français de la campagne d'Italie de 1859
- Militaire français de l'expédition du Mexique
- Militaire français de la guerre franco-allemande de 1870