Aller au contenu

Jean-Jacques Audubon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis John James Audubon)
Jean-Jacques Audubon
Portrait de Jean-Jacques Audubon à 41 ans
(Huile sur toile de John Syme, 1826).
Biographie
Naissance
Décès
(à 65 ans)
New York
Sépulture
Trinity Church Cemetery and Mausoleum (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
John James Audubon ou Jean‐Jacques AudubonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean‐Jacques RabinVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
John James Audubon
Pseudonymes
Audubon, John James Laforest, Audubon, Jean Jacques FougèreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Française puis américaine
Domicile
Activités
Mère
Jeanne Rabine (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Lucy Bakewell Audubon (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Victor Gifford Audubon (d)
John Woodhouse Audubon (en)
Lucy Audubon (d)
Rose Audubon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Mouvement
Maître
Genres artistiques
Abréviation en botanique
AudubonVoir et modifier les données sur Wikidata
Abréviation en zoologie
AudubonVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales
Osprey and the Otter and the Salmon (d), Les Oiseaux d'AmériqueVoir et modifier les données sur Wikidata
signature de Jean-Jacques Audubon
Signature

Jean-Jacques Audubon (ou John James Audubon aux États-Unis), né le aux Cayes (Saint-Domingue) et mort le à New York, est un ornithologue, naturaliste et peintre américain d'origine française, naturalisé en 1812, considéré comme le premier ornithologue du Nouveau Monde.

Créole blanc, Audubon naît sous le nom de Jean Rabine le aux Cayes, dans la colonie française de Saint-Domingue (actuelle Haïti). Il est le fils illégitime de Jean Aubudon, capitaine au long cours protestant et d'origine bretonne, qui possédait dans l'île des plantations et des esclaves[1] et de Jeanne Rabine[2], une immigrée née aux Touches (à 30 km au nord-est de Nantes).

Sa mère décédant quelques mois après sa naissance, Aubudon est d'abord élevé par une métisse octavone, Catherine Bouffard, surnommée Sanite. Celle-ci était en ménage avec Jean Aududon et vivait sur la plantation de la Plaine de Cayes[1]. Dans un essai à l'attention de ses fils, Jean-Jacques Aubudon inventera que sa mère biologique était une dame d'origine espagnole venant de Louisiane, et qu'elle aurait été tuée lors de l'insurrection des esclaves à Saint-Domingue[3].

En 1788, son père envoie Jean en métropole auprès de son épouse officielle, Anne Moynet Audubon, veuve Recordel, qui vit en Bretagne à La Gerbetière, une propriété de Couëron (à 16 km à l'ouest de Nantes), acquise par son père avant la Révolution[4]. En 1794, son père et sa belle-mère adoptent officiellement Jean Rabin qui devient alors Jean-Jacques Aubudon[1].

Trop jeune pour se souvenir de ses premières années à Saint-Domingue, Jean-Jacques Aubudon restera néanmoins toujours favorable à l'esclavage[1]. Il sera lui-même propriétaire d'esclaves, même devenu citoyen américain, et se vantera d'avoir convaincu une famille d'esclaves en fuite de retourner chez leurs maîtres[5],[3].

Il a prétendu avoir reçu des leçons du peintre David[6]mais, comme beaucoup d'autres « histoires » d'Audubon, cette affirmation est infondée[réf. nécessaire].

Départ pour les États-Unis

[modifier | modifier le code]

En 1803, son père lui obtient un faux passeport qui lui permet de se rendre aux États-Unis et d'échapper ainsi à la conscription en vigueur en cette période de guerres napoléoniennes. Pendant le voyage, il contracte la fièvre jaune. Le capitaine du bateau le débarque alors dans une pension dirigée par des femmes quakers qui le soignent, le guérissent et lui enseignent l'anglais particulier des quakers.

Il devient contremaître dans une ferme près de Philadelphie et commence à étudier l'histoire naturelle en dirigeant la première opération de baguage du continent. Il noue un fil à la patte d'une moucherolle (Sayornis phoebe) et remarque ainsi que ces oiseaux reviennent nicher chaque année aux mêmes endroits. Il commence également à dessiner et à peindre des oiseaux.

Il a trois enfants de son union avec Lucy Bakewell (en) : Victor, John et une petite fille qui décédera avant son premier anniversaire.

Après plusieurs années de succès commerciaux en Pennsylvanie et dans le Kentucky, il fait faillite, ce qui l'incite à poursuivre avec plus d'ardeur son étude de la nature et sa pratique de la peinture. Il descend le Mississippi avec son fusil, sa boîte de couleurs, son assistant et deux esclaves à lui[3], dans l'intention de trouver et de peindre toutes les espèces d'oiseaux d'Amérique du Nord. Il mène à partir de 1810 une vie errante de chasseur, tout en observant la nature avec amour et en décrivant et en illustrant la flore et la faune, en particulier les oiseaux, avec grand talent.

Estampe japonaise illustrant une anecdote où Audubon découvre que ses planches ont été grignotées par un rat.

Pour dessiner ou peindre les oiseaux, il doit d'abord les abattre avec du petit plomb pour ne pas les déchiqueter. Il utilise ensuite du fil de fer pour les maintenir et leur rendre une position naturelle. Ses oiseaux sont représentés de façon vivante dans leur habitat naturel. Cette disposition contraste avec les représentations empesées de ses contemporains tels qu'Alexander Wilson. Audubon écrit : « Je dis qu'il y a peu d'oiseaux quand j'en abats moins de cent par jour. » Un de ses biographes, Duff Hart-Davis, observe : « Plus l'oiseau était rare, plus il le poursuivait passionnément, apparemment sans jamais s'inquiéter du fait que tuer le spécimen pouvait précipiter l'extinction de son espèce. »

Ne disposant pas d'autres revenus, il améliore l'ordinaire en vendant des portraits à la commande, tandis que son épouse Lucy travaille comme préceptrice dans les familles de riches planteurs. Il cherche un éditeur pour ses dessins d'oiseaux à Philadelphie, mais sans succès, sans doute en partie parce qu'il s'était attiré l'inimitié des sommités scientifiques de la ville, membres de l'Académie des sciences naturelles.

Enfin, en 1826, âgé de quarante-et-un ans, il débarque à Londres avec son portfolio. Les Britanniques ne se lassent pas des images d'une Amérique sauvage et pleine de forêts. Son succès est immédiat. Il est fêté comme « l'homme des bois américain » et récolte suffisamment d'argent pour publier Les Oiseaux d'Amérique entre 1830 et 1839. Son ouvrage, remarquable par l'exactitude des détails et par la beauté de l'exécution, se compose de quatre volumes contenant 435 planches grandeur nature peintes à la main. Le roi George IV compte parmi ses admirateurs enthousiastes. Audubon est élu membre de la Royal Society, suivant ainsi Benjamin Franklin qui en fut le premier membre américain. Alors qu'il se trouve à Édimbourg à la recherche de souscriptions pour son livre, il fait une démonstration de sa manière d'utiliser des fils pour déployer les oiseaux devant la Wernerian Natural History Association du professeur Robert Jameson. Un étudiant nommé Charles Darwin fait partie du public. Il visite également la salle de dissection de l'anatomiste Robert Knox, peu avant l'association de Knox avec les tueurs Burke et Hare. Il adjoint à ses Oiseaux d'Amérique les Biographies ornithologiques (Édimbourg, 1831-1839, 5 volumes in-8), qui contiennent la description de la vie de chaque espèce représentée. Cet ouvrage est rédigé en collaboration avec l'ornithologue écossais William MacGillivray.

Audubon poursuit ses expéditions en Amérique du Nord et achète une propriété sur l'Hudson, aujourd'hui Audubon Park. En 1842, il publie aux États-Unis une édition populaire des Oiseaux d'Amérique. De retour dans sa patrie, il entreprend, avec le concours du docteur John Bachman (1790-1874), la description des mammifères, les Quadrupèdes vivipares d'Amérique du Nord, qui paraît à New York en 1850. Le livre est achevé par ses fils et sa femme.

Mort en janvier 1851, à l'âge de soixante-cinq ans, John James Audubon est sans doute enterré au cimetière de Trinity Churchyard, au croisement de la 155e Rue et de Broadway, dans le quartier de Washington Heights à New York, où se trouve un imposant monument érigé en son honneur.

 
 
 
Pierre Audubon
1707-1771
Capitaine de vaisseau
 
 
 
Marie Anne Martin
1711-?
 
Guillaume Rabine
1734-1802
 
 
 
Marie Le Comte
1729-1789
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Anne Moynet
 
Jean Audubon
1744-1818
Capitaine, corsaire
 
 
 
 
 
 
 
Jeanne Rabine
1758-1785
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Jean-Jacques Audubon
 
Lucy Bakewell (en)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Victor Gifford Audubon
1809-1860
 
John Woodhouse Audubon (en)
1812-1862
Peintre
 
Lucy Audubon
1815-1817
 
Rose Audubon
1819-1819
 
 
 
 
 
 
 
 

Hommages posthumes et critiques

[modifier | modifier le code]

La Massachusetts Audubon Society, la première parmi les nombreuses sociétés savantes Audubon, a été fondée et nommée en son honneur en 1896.

Plusieurs communes dans l'État de l'Iowa portent le nom d'Audubon, notamment la ville d'Audubon, chef-lieu du comté d'Audubon. Une artère porte son nom à New York, l'Audubon Avenue, située dans le quartier de Washington Heights dans le Upper Manhattan. Une ville fantôme du Texas fut fondée en 1865 et nommée ainsi en hommage au naturaliste[7].

La Census-designated place d'Audubon, en Pennsylvanie, est nommé en son honneur.

En Bretagne, il y a une rue Jean-Jacques Audubon à Nantes, ainsi qu'à Couëron, à Bouaye et à Lannion. Les marais qui s'étendent à l'ouest de Couëron portent le nom de marais Audubon. En 2002, la Ville de Couëron a acquis la maison d’enfance d’Audubon « La Gerbetière »[8]. En France, il y a également une rue Audubon dans le 12e arrondissement de Paris, non loin du Jardin des plantes et du Muséum national d'histoire naturelle, de l'autre côté de la Seine via le pont d'Austerlitz. En 1995, la Poste reproduit, sur un bloc de quatre timbres-poste, quatre peintures d'oiseaux d'Audubon.

Au Canada, il y a plusieurs rues Audubon, toutes sont situées au Québec. Deux d'entre elles sont dans l'agglomération de Montréal, une à Dollard-des-Ormeaux et l'autre à Kirkland ; la ville de Québec en possède une à Charlesbourg, enfin deux autres sont indiquées sur la rive nord du golfe-du-Saint-Laurent, une à Port-Cartier et l'autre à Sept-Îles.

À La Nouvelle-Orléans, l'Audubon Zoo (en) est ainsi nommé en hommage à Jean-Jacques Audubon, qui a peint beaucoup d'oiseaux en Louisiane.

L'astéroïde de la ceinture principale (75564) Audubon lui a été dédié.

En 2022, un film documentaire célèbre son œuvre picturale [9].

Deux espèces d'oiseaux ont des noms communs qui lui rendent hommage : puffin d'Audubon et oriole d'Audubon. En 2023, la Société américaine d'ornithologie annonce qu'elle va procéder au changement du nom commun de ces espèces, afin que ceux-ci mentionnent les particularités physiques de l'oiseau, et en raison du rôle esclavagiste de Jean-Jacques Audubon[10],[11].

Le , un exemplaire de Birds of America s'est vendu 8,6 millions d'euros chez Sotheby's, à Londres. Un autre exemplaire avait déjà été adjugé pour 7 millions d'euros en 2000.

Références dans la culture contemporaine

[modifier | modifier le code]

Dans le livre Vocation de marin, de Stephen W. Meader, paru chez Arthaud en 1949, un personnage porte son nom et aide le jeune héros. Pendant leur périple, Jean-Jacques croque et décrit des oiseaux pour son livre.

Le livre L'Épervier d'Amérique, de Claude Chebel, paru en 1985, retrace la vie d'Audubon sous forme romancée[12].

Audubon est un des compagnons du héros dans Les Chroniques d'Alvin le Faiseur (1987-2003) d'Orson Scott Card.

Le titre d'un des livres de l'écrivain japonais Kōtarō Isaka, La prière d'Audubon (2000), fait explicitement référence à l'ornithologue américain. De nombreux passages du roman évoquent son travail et plus généralement sa vie.

Les travaux d'Audubon sont au cœur de l'intrigue du thriller Fièvre mutante de Douglas Preston et Lincoln Child, paru en France en 2011 aux éditions de L'Archipel.

Le livre d'Audubon Birds of America est au cœur de l’intrigue du roman Books of a feather, publié par Kate Carlisle en 2016 dans sa série "Bibliophile Mysteries Books".

La bande-dessinée Sur les ailes du monde des auteurs bretons Jérémie Royer et Fabien Grolleau, publiée chez Dargaud en 2016, retrace la vie de l'ornithologue.

En 2020, l'écrivain québécois Louis Hamelin publie chez Boréal un roman, Les Crépuscules de la Yellowstone, dont John James Audubon est un personnage.

Dans Le Grand Sommeil, le détective Philip Marlowe (Humphrey Bogart) piège la vendeuse d'un commerce de livres anciens en lui demandant une édition inexistante de Birds of America. Le magasin est en fait une façade pour des activités criminelles.

Le compositeur américain Morton Gould a composé un hommage : Audubon (Birds of America) pour orchestre (1969). L'œuvre était prévue pour un ballet de Balanchine, qui n'a jamais été représenté.

Le film américain American Animals, sorti en 2018, est un thriller qui retrace l'histoire de quatre jeunes préparant le vol d'ouvrages américains anciens dont le plus précieux est un recueil de gravures d'oiseaux de John James Audubon.

  • 1826 : Faits et observations relatives à la résidence permanente des Hirondelles dans les États-Unis, Bull. sc. nat., 7 : 100.
  • 1827 : Observations sur les habitudes du Pigeon sauvage d'Amérique (Columba migratoria), Bull. sc. nat., 12 : 125.
  • 1857: Scènes de la nature dans les États-Unis et le nord de l'Amérique, ouvrage d'Audubon traduit par Eugène Bazin, 2 vol. in-8, Paris
  • Le grand livre des oiseaux, Cross River Press Ltd, Londres, 1981 et Citadelles-Mazenod, Paris, 1986.
  • Journaux et récits, Atalante, Nantes, 1990.
  • Journal du Missouri, La Table Ronde, Paris, 1990 et Payot, Paris, 1993. Traduction de Danièle et Pierre Bondil, non créditée car le texte a été récrit par le directeur de collection.
  • Scènes de la nature, Le Pommier, Paris, 2021.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c et d Christian Prioul, « Un périple d’Audubon », Cahiers Nantais, vol. 55, no 1,‎ , p. 253–261 (DOI 10.3406/canan.2001.1018, lire en ligne, consulté le )
  2. Les noms qui ont fait l'histoire de Bretagne
  3. a b et c (en) « The Myth of John James Audubon | Audubon » [archive], sur www.audubon.org, fri, 07/31/2020 - 13:00 (consulté le )
  4. « Sur les pas d'Audubon à Couëron » Site du muséum d'histoire naturel de Nantes
  5. Tangi Villerbu, « Gregory NOBLES, John James Audubon: The Nature of the American Woodsman », Revue d'histoire du XIXe siècle. Société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle, no 55,‎ , p. 240–242 (ISSN 1265-1354, DOI 10.4000/rh19.5382, lire en ligne, consulté le )
  6. Pierre-Jacques Charliat, Le temps des grands voiliers, tome III de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 305
  7. http://www.uncoveredtexas.com/texas-historical-markers-detail.php?city=Alvord&county=Wise&type=&an=5497000233
  8. Présentation de la maison d'enfance de Jean-Jacques Audubon, La Gerbetère, par la ville de Couëron
  9. Birds of America, film documentaire de Jacques Lœuille, 2022, 1h 24 min
  10. Sébastien Paour, « Aux Etats-Unis, plusieurs dizaines d'espèces d'oiseaux vont être rebaptisées pour ne plus faire référence au passé esclavagiste », sur Franceinfo, (consulté le )
  11. (en) « Audubon’s Oriole and Warbler, by Teresa Dendy », sur Bird Names For Birds, (consulté le )
  12. Jean-Jacques Audubon, L'épervier d'Amérique, (lire en ligne)

Bande dessinée

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Jean-Jacques Audubon » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource).
  • Eugène Bazin a traduit en français une partie de l'œuvre d'Audubon sous le titre de Scènes de la nature dans les États-Unis et le Nord de l’Amérique, Paris, 1857 et 1868. Nouvelle édition: Scènes de la nature , Paris, Le Pommier, 2021.
  • Yvon Chatelin, Audubon. Peintre, naturaliste, aventurier, France-Empire, Paris, 2001 (ISBN 978-2-7048-0926-4), 466 pages
  • Maurice Constantin-Weyer, Dans les pas du naturaliste, Delamain & Boutelleau, Paris, 1950.
  • Henri Gourdin, Jean-Jacques Audubon (1785-1851), Actes Sud, Paris, 2002 (ISBN 978-2-7427-3545-7), 345 pages
  • Henri Gourdin et Alain Joveniaux, Les oiseaux disparus d'Amérique dans l'œuvre de Jean-jacques Audubon, Editions de La Martinière, Paris, 2008.
  • Jean-Robert Léonidas et F. Michaud : Voir la page Audubon dans Rêver d'Haïti en couleurs=Colorful dreams of Haiti, Cidihca , Montreal 2009.
  • Jérémie Royer et Fabien Grolleau : Sur les ailes du monde, Editions Dargaud, 2015
  • (en) Allison Lee Palmer, Historical Dictionary of Romantic Art and Architecture, Scarecrow Press, , 304 p. (lire en ligne), p. 26

Filmographie

[modifier | modifier le code]
  • Birds of America, documentaire de Jacques Lœuille, 2022.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Audubon est l’abréviation botanique standard de Jean-Jacques Audubon.

Consulter la liste des abréviations d'auteur en botanique ou la liste des plantes assignées à cet auteur par l'IPNI