Jacques-Émile Abelous
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Jacques-Émile Abelous, né le à Bédarieux[1] et mort le à Aussillon est un physiologiste français. Il préside à partir de 1935 les comités royalistes en Haute-Garonne, est royaliste et militant auprès de l'Action française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jacques-Émile Abelous naït le dans une famille de négociants[2]. Il étudie la médecine à Montpellier, se spécialisant en physiologie[2]. Il soutient sa thèse, très favorablement accueillie, en 1888[2].
Ayant intégré le laboratoire de Charles Richet, il est reçu à l'agrégation de médecine en 1892 et intègre la Faculté de médecine de Toulouse, où il fera toute sa carrière[2]. Il y obtient la chaire de physiologie en 1897[2]. Il est nommé au Conseil supérieur de l'instruction publique en 1900[2].
Mobilisé comme médecin-major brancardier en 1914, puis affecté à l'hôpital militaire de Toulouse[2]. Il devient après la guerre doyen de sa Faculté, et le reste jusqu'en 1939[2]. Il est élu associé national de l'Académie nationale de médecine en 1928[3].
Protestant, il siège au conseil presbytéral de l'Église réformée de Toulouse après 1898[2].
En 1930, il est élu mainteneur de l'Académie des jeux floraux[2]. Il est correspondant ou associés de diverses autres sociétés savantes[2].
Républicain, de gauche, avant la Première Guerre mondiale, ce protestant devient royaliste et rejoint l'Action française de Charles Maurras. Son adhésion au nationalisme royaliste d'extrême droite est publique à partir de 1929[4]. C'est surtout à partir de 1934[5] qu'il se met à militer pour l'Action française, présidant un banquet de médecins membres et sympathisants[6] et donnant des conférences[7]. Il préside à partir de 1935 les comités royalistes de Haute-Garonne[8] ainsi que la section toulousaine du Cercle Fustel de Coulanges (ou bien vice-président ?)[9], pour lequel il donne une conférence en 1934[10].
Il se retire au château de Thoré, à Aussillon, et meurt le dans cette commune[2]. Il est le père de Frédéric (auteur d'une thèse de doctorat en droit et directeur du service juridique d'une compagnie pétrolière) et Lucien Abelous (peintre)[2].
Prix
[modifier | modifier le code]- Prix Fontaine de la Faculté de médecine de Montpellier (1888) pour sa thèse[2].
- Officier de la Légion d'honneur (1923)[2].
- Prix La Caze de l'Académie des sciences (1932).
Sources
[modifier | modifier le code]- Dossier de la Légion d'honneur de J-E Abelous dans la base Léonore
- Site du Comité des travaux historiques et scientifiques, Notice biographique, mars 2019
- [Kirschleger 2015] Pierre-Yves Kirschleger, « Abelous Jacques Émile », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. I, Paris, Éditions de Paris-Max Chaleil, (ISBN 978-2-8462-1190-1), p. 7.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Mairie de Bédarieux, « acte de naissance n° 42 du 11/03/1871 page 80/141 », sur AD Hérault (consulté le ) : « Jacques Emille Abelous, né hier à sept heures du matin »
- Kirschleger 2015.
- L'Express du Midi, 8 février 1928
- L'Action française, 15 décembre 1940, Ibid., 26 novembre 1929
- L'Action française, 24 avril 1934, Ibid., 23 juin 1934
- L'Action française, 29 avril 1934, L'Express du Midi, 24 avril 1934
- L'Action française, 18 février 1935
- L'Action française, 20 mai 1935, Ibid., 11 mai 1936, Ibid., 7 mars 1937
- L'Action française, 24 décembre 1936
- L'Action française, 23 janvier 1934