Holling
Holling | |
Église Saint-Hubert. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté de communes Bouzonvillois-Trois Frontières |
Maire Mandat |
Marc-Olivier Borsi 2020-2026 |
Code postal | 57220 |
Code commune | 57329 |
Démographie | |
Gentilé | Hollingeois |
Population municipale |
438 hab. (2021 ) |
Densité | 90 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 15′ 45″ nord, 6° 29′ 50″ est |
Altitude | Min. 196 m Max. 296 m |
Superficie | 4,86 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Bouzonville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouzonville |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
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Holling est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Holling est située sur la rive droite de la Nied. Elle est surplombée par une colline crayeuse appelée Willem Klopp. Holling est située dans le canton et l'arrondissement de Boulay-Moselle. Elle dépend de la circonscription électorale de Saint-Avold / Boulay. Cependant, Holling dépend de Bouzonville au niveau intercommunal et scolaire.
Accès
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied et le ruisseau de Bettange[Carte 1].
La Nied, d'une longueur totale de 96,7 km, prend sa source dans la commune de Marthille, traverse 47 communes françaises, puis poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre[1].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied, peut être consultée sur un site spécial géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 26 km à vol d'oiseau[4], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Holling est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bouzonville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,5 %), prairies (33,2 %), forêts (10,3 %), zones urbanisées (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Holling : Hulingen (1196), Holdange (1260), Holdingen (XVe siècle), Hollingen (1594), Holingen (1681), Halling (1793), Holling (1801), Hollingen (1871-1918). En francique lorrain : Holléngen.
- Titting : Tutingen (1594), Tittingen (1682), Tuting (1756).
Histoire
[modifier | modifier le code]Autrefois, un hameau appelé Téting appartenait à la commune de Holling. Situé au bord de la Nied, il disparut au cours du siècle dernier, souvent victime des crues annuelles de la rivière. Il ne subsiste plus que quelques ruines.
Dépendait de l'ancienne province de Lorraine, possession de l'abbaye de Mettlach (Sarre) dont le duc de Lorraine était le voué.
Siège de la mairie de Valmunster qui groupait onze villages, dont les seigneurs étaient Sarrebruck, Siersburg, Créhange, Boulay, Freistroff, Château-Rouge, Eltz et Schmittburg.
Holling a été marquée historiquement par deux choses : son célèbre canon qui donne leur surnom aux habitants, "De Hollinger Kanonen" en francique mosellan, ainsi que par un imposant moulin ravagé au début du XXe siècle, et dont il ne reste aujourd'hui plus que de très rares vestiges.
La commune avait quelques annexes comme le village de Titting, ainsi qu'une autre annexe qui se nommait Pfenningen.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2021, la commune comptait 438 habitants[Note 3], en évolution de −0,68 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Une jolie chapelle se tient sur le territoire de la commune, en frontière avec Valmunster, dédiée au saint patron de la commune, saint Hubert (patron des chasseurs).
- ferme de Titting.
Édifice religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Hubert 1765 : clocher 1880 ; reconstruction en 1950.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Holling » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « la Nied »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Holling et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Holling ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bouzonville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.