Givry (Ardennes)
Givry-sur-Aisne | |
Mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Vouziers |
Intercommunalité | Communauté de communes des crêtes préardennaises |
Maire Mandat |
Xavier Fontaine 2020-2026 |
Code postal | 08130 |
Code commune | 08193 |
Démographie | |
Gentilé | Givryards[1] |
Population municipale |
266 hab. (2021 ) |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 29′ 27″ nord, 4° 32′ 11″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 107 m |
Superficie | 11,93 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Attigny |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Givry, également appelée Givry-sur-Aisne, est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est au bord de l'Aisne, entre Rethel et Vouziers, dans une région naturelle appelée le Vallage[2]. Le terroir communal compte la section de Montmarin, village aujourd'hui disparu, sur les lieux duquel est érigée une chapelle.
Amagne | Alland'Huy-et-Sausseuil | Charbogne | ||
Ambly-Fleury | N | |||
O Givry E | ||||
S | ||||
Mont-Laurent | Saulces-Champenoises | Attigny |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal des Ardennes (versant Aisne), l'Aisne, la Foivre, les Aivis, un bras des Aivis, le Fossé 01 de la commune d'Alland'Huy-et-Sausseuil, le cours d'eau 02 de l'Epinette, le Fossé du Barquet, le Fossé 04 de la commune de Saulces-Champenoises et divers autres petits cours d'eau[3],[Carte 1].
Le canal des Ardennes (versant Aisne), d'une longueur de 57 km, est un chenal et un cours d'eau naturel navigable qui a son origine dans la commune de Dom-le-Mesnil et se jette dans le canal latéral à l'Aisne à Vieux-lès-Asfeld, après avoir traversé 24 communes[4]. Il traverse la commune, s'écoulant d'est en ouest sur une longueur d'environ 4,2 km.
L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent de rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine[5]. Elle traverse la commune, s'écoulant d'est en ouest sur une longueur d'environ 5,3 km.
La Foivre, d'une longueur de 22 km, prend sa source dans la commune de Neuvizy, à 204 m d'altitude, et se jette dans l'Aisne sur la commune, à 81 m d'altitude, après avoir traversé dix communes[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saulces-Champenoises », sur la commune de Saulces-Champenoises à 5 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 691,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,9 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Givry est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,5 %), prairies (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones urbanisées (2,2 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de Givry vient du toponyme de langue gauloise Gabriacum qui désigne un bois peuplé de chevreuils[19].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2021, la commune comptait 266 habitants[Note 2], en évolution de −2,21 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Canal des Ardennes
- Église Saint-Martin : reconstruite en 1925, à nouveau détruite en mai-juin 1940, totalement rebâtie en 1952-1953 dans un style néo-roman par l'architecte en chef des monuments historique Yves-Marie Froidevaux (1907-1983) ; des vitraux en dalles de verre sont dus à Jean Barillet (1912-1997), fils de Louis Barillet (1880-1948) qui avait renouvelé l'art du vitrail dans l'entre-deux-guerres, participant à l'Union des artistes modernes créée par Mallet-Stevens en 1929 ; la statuaire : une Vierge à l'enfant est l'oeuvre de Madeleine Flandrin (épouse de Froidevaux et sœurs de la peintre Marthe) ; les autres sont de la main du curé néerlandais de la paroisse depuis 1945, Arnold Kandelaars (1916-2000) : Notre-Dame, saint Antoine, Jeanne d'Arc, saint Joseph, saint Éloi, le Bon Pasteur ; le Bordelais Lucien Jeay (1911-1997) a peint en 1953 les stations du chemin de croix ; Marthe Flandrin (1904-1987), petite-nièce d'Hippolyte (élève d'Ingres) a réalisé en 1953 une fresque monumentale couvrant tout le chœur et illustrant le Credo.
- Chapelle Saint-Antoine de Montmarin de Givry.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Hubert le Jardinier (Hubert Fontaine).
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à l'oie d'argent soutenue d'une burelle ondée du même, au chef cousu d'azur chargé d'une fleur de lis d'or accostée de deux croissants du même[27]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Givry » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- Octave Guelliot, Géographie traditionnelle et populaire du département des Ardennes, Librairie Emile Nourry, , 410 p., p. 78-88
- « Fiche communale de Givry », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « le canal des Ardennes (versant Aisne) »
- Sandre, « l'Aisne »
- Sandre, « la Foivre »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Givry et Saulces-Champenoises », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saulces-Champenoises », sur la commune de Saulces-Champenoises - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saulces-Champenoises », sur la commune de Saulces-Champenoises - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, , 385 p., p. 173
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- « Municipales 2020 : enjeux et résultats. Givry », sur Le Monde.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Blason de Givry », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gaston Robert, La seigneurie de Givry-sur-Aisne, dans les Travaux de l'Académie nationale de Reims, Reims : P. Giret, 1913, vol.133, n°1, pp. 245–365 [1]