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Germaine Dermoz

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Germaine Dermoz
Germaine Dermoz en 1938.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
Hôpital Saint-Michel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Germaine DeluermozVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoints
Georges Saillard (de à )
Jean Galland (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Rafaël Pividal (petit-fils en lignée féminine)
Annabella (tante par alliance)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Personnes liées
Genre artistique
Distinction
Œuvres principales

Germaine Dermoz, née Germaine Deluermoz le à Paris 1er et morte le à Paris 15e, est une actrice française.

Elle est la sœur de l'actrice Jeanne Delvair (1877-1949) et du peintre animalier Henri Deluermoz (1876-1943).

Fille d'un limonadier, Germaine Dermoz naît le dans le 1er arrondissement de Paris[1].

Dernière d'une fratrie de huit enfants, Germaine Dermoz est rapidement repérée par Réjane dans la troupe de laquelle elle restera trois ans. Puis elle est demandée par Firmin Gémier. Ses nombreuses tournées théâtrales l'ont conduite, avant la première guerre mondiale, en Argentine, en Russie. Elle raconte dans ses mémoires[2] les conditions périlleuses dans lesquelles un jour, elle et ses camarades ont dû franchir la Cordillère des Andes à dos d'âne, à flanc de montagne sur des sentiers étroits, se résignant à jeter une partie de leurs costumes sur les pentes enneigées. À Saint-Pétersbourg, elle a joué devant le tsar Nicolas II et essuyé les premiers tirs de la révolution d'. Contrairement à certaine assertion, elle n'a jamais appartenu à la troupe de la Comédie-Française. Sa carrière cinématographique se déroule en grande partie au temps du muet. S'il faut retenir un seul film de cette époque, ce serait sans conteste le chef-d'œuvre de Germaine Dulac, La Souriante Madame Beudet, chef-d'œuvre féministe et réalisation d'avant-garde. Toujours dans ses mémoires, Germaine Dermoz raconte l'appréhension qui l'a saisie lorsque le film a été diffusé quarante ans plus tard à la télévision française et sa surprise de constater que son jeu n'a pas l'outrance et le grotesque redoutés qui caractérisent alors l'interprétation des acteurs du muet.

Entre les deux guerres, elle préfère se consacrer presque exclusivement au théâtre. Elle joue sur les plus grandes scènes parisiennes, y connaît d'immenses succès dans des pièces d'auteurs contemporains : André Josset, Henri-René Lenormand, Charles de Peyret-Chappuis, Jean Cocteau. Le , elle crée le personnage d'Yvonne dans Les Parents terribles de Cocteau, auprès de Gabrielle Dorziat et du tout jeune Jean Marais, remplaçant quasiment au pied levé Yvonne de Bray pour qui le rôle a été écrit mais qui, souffrant d'un grand chagrin de cœur, n'est plus capable de jouer.

Elle mène parallèlement une carrière cinématographique plus relâchée, n'acceptant des propositions de tournage que si elles ne compromettent pas ses engagements au théâtre. Citons Le Bal, dans lequel elle donne la réplique à Danielle Darrieux dont c'est le premier film. Elle a été aussi, en 1950, Madame Husson, une admirable dame d'œuvre, auprès d'un Bourvil niaiseux à souhait dans le film Le Rosier de Madame Husson.

Germaine Dermoz meurt le à l'Hôpital Saint-Michel dans le 15e arrondissement de Paris[3] et est inhumée au cimetière parisien de Saint-Ouen (9e division[4]).

Vie privée

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Elle est la sœur de Jeanne Louise Deluermoz dite Jeanne Delvair (1877-1949), actrice de la Comédie-Française, et du peintre animalier Henri Deluermoz (1876-1943), illustrateur, entre autres, d'une des premières éditions françaises du Livre de la jungle de Rudyard Kipling.

Après un premier mariage en 1905 avec le comédien Georges Saillard dont elle divorcera quelques années plus tard, Germaine Dermoz a épousé en 1925 le comédien Jean Galland[5] dont elle divorcera dans les années cinquante[6]. De son premier mariage, Germaine Dermoz a eu une fille, Claude, mère de l'écrivain et philosophe Rafaël Pividal et de son second, une autre fille, Anne-Marie Galland (1926-2017). Elle était également, par son premier mariage, la tante par alliance de la comédienne Annabella, dite « Zette » pour les intimes, avec laquelle elle conserva des liens affectueux jusqu'à la fin de sa vie[7]. La journaliste Hélène Lazareff, le comédien Noël Roquevert et son épouse, la comédienne Paulette Noizeux, les comédiennes Madeleine Clervanne et Geneviève Graves, ont compté parmi les amis intimes de Germaine Dermoz.

Filmographie

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Notes et références

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Bibliographie

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  • Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens disparus, éd. Yvan Foucart, 2007 (Nlle édition) ; 1re éd. 2000.
  • Jean-Jack Lamouille, Belle et véhémente Dermoz : Germaine Dermoz (1888-1966), préfacé par Brigitte Auber, Éditions Complicités, 2022 (ISBN 978-2351204702)

Liens externes

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