Gelucourt
Gelucourt | |
Chapelle Sainte-Odile, ancienne chapelle Saint-Jean des chevaliers de Malte. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Saulnois |
Maire Mandat |
Jean-Louis Veveurt 2020-2026 |
Code postal | 57260 |
Code commune | 57246 |
Démographie | |
Gentilé | Gelucourtois, Gelucourtoises |
Population municipale |
221 hab. (2021 ) |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 45′ 55″ nord, 6° 43′ 38″ est |
Altitude | Min. 207 m Max. 256 m |
Superficie | 12,34 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Dieuze (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Saulnois |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Gelucourt est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine[1] et de la ZNIEFF du pays des étangs[2].
Écarts et lieux-dits
[modifier | modifier le code]- Ormange
- Videlange
- Kraftel
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Gueblange, le ruisseau de l'Étang d'Axin, le ruisseau de l'Étang de Gelucourt, le ruisseau de l'Étang de Parc, le ruisseau de l'Étang des Chatelains, le ruisseau de l'Étang des Moines et le ruisseau de l'Étang St-Jean[Carte 1].
Le ruisseau de Gueblange, d'une longueur totale de 16,6 km, prend sa source dans la commune de Maizières-lès-Vic et se jette dans la Seille à Blanche-Église face à la commune de Mulcey, après avoir traversé six communes[3].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Gueblange, peut être consultée sur un site spécial géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Vosges »[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 915 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe à 16 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,1 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Gelucourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieuze, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,7 %), terres arables (23,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), forêts (15 %), eaux continentales[Note 3] (6,7 %), zones urbanisées (2,1 %), cultures permanentes (1,9 %), zones humides intérieures (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- D'un nom de personne germanique Gîsolf[16] ou Gisalo + cortem[17] ou -ing/-ingen.
- Gisolvinga (786), Gisolvingom (792)[18], Gilloncort (1273)[17], Giselfingen (1419), Gieselfingen (1425), Giseluingen (1430)[16], Gisselfingen dit Géloucourt (1559), Geloucourt et Gissefingen (1594), Gelloncourt (1600)[19], Gelacourt (1793), Gelucourt (1801)[20], Gisselfingen (1871-1918).
Ormange : Ormanges (1288).
Videlange : Wittrengen et Widrengen (XVe siècle), Widranges et Vidranges (XVe siècle), Vidlange (1756)[19]. Videlingen pendant l'occupation allemande.
Histoire
[modifier | modifier le code]- Cité déjà au VIIIe siècle dans le Saulnois.
- On connaît un chevalier Guillaume de Gellocourt en 1189.
- Rassemblement des seigneurs lorrains de langue allemande pour combattre les paysans en 1525.
- Détruit au cours de la guerre de Trente Ans.
Les Templiers et les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]Les Templiers s'y établirent en 1273 puis lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple la commanderie devient la propriété des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Il reste de la commanderie de Gelucourt la chapelle Sainte-Odile, ancienne chapelle Saint-Jean des Hospitaliers XIVe siècle avec un autel XVIIIe siècle, une pierre tombale du chevalier Barthélemy, commandeur de Geloncourt ().
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 221 habitants[Note 4], en évolution de −1,34 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]- Passage d'une voie romaine ; stèle ornée.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Brice 1710 : autels XVIIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent au mont de sable enflammé de gueules sommé d'une croix de Malte d'azur[24]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Gelucourt » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine (région Lorraine), (lire en ligne)
- Comité Z.N.I.E.F.F. Lorraine, « ZNIEFF 410010373 - Pays des étangs » [PDF], sur inpn.mnhn.fr.
- Sandre, « le ruisseau de Gueblange »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gelucourt et Rodalbe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rodalbe », sur la commune de Rodalbe - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Gelucourt ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dieuze », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Martina PITZ, Genuine Übersetzungspaare primärer Siedlungsnamen an der lothringischen Sprachgrenze, Onoma 36
- Toponymie générale de la France: Tome 2 - Ernest Negre
- Mémoires de la Société d'archéologie lorraine - Page 219 (1868)
- Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Henri Lepage, 1862
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.