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Ernest Walton

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Ernest Walton
Ernest Walton
Fonction
Erasmus Smith's Professor of Natural and Experimental Philosophy (en)
-
Robert William Ditchburn (en)
Brian Henderson (en)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
BelfastVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Ernest Thomas Sinton WaltonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Methodist College Belfast (-)
Trinity College (-)
Trinity College (-)
Cookstown High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Winifred Walton (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Distinctions
signature d'Ernest Walton
Signature
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Ernest Thomas Sinton Walton ( - ) est un physicien irlandais. Il est colauréat avec John Cockcroft du prix Nobel de physique de 1951 pour des travaux sur la transmutation des noyaux atomiques[1].

Fils d'un méthodiste, Ernest Walton est né le à Dungarvan, dans le comté méridional de Waterford, en Irlande. Après ses études dans un collège méthodiste de Belfast, il entame en 1922 un double cursus de mathématiques et physique expérimentale au Trinity College de Dublin, qu'il achève avec succès en 1926/27. Il reçoit ensuite une bourse de recherche pour travailler au laboratoire Cavendish de l'université de Cambridge, alors dirigé par Ernest Rutherford. Après sa promotion en 1931, il reste encore jusqu'en 1934 à Cambridge avant de retourner au Trinity College. Il y est nommé en 1946 professeur de physique expérimentale.

Walton se marie en 1934 avec Freda Wilson (1903-1983), elle aussi fille d'un pasteur méthodiste ; ils eurent deux fils (Alan et Philip) et deux filles (Marian et Jean). Il meurt le à Belfast.

Walton travailla dès son arrivée à Cambridge sur l'accélération des atomes à l'aide d'accélérateurs linéaires et de Betatron. Avec John Cockcroft, il développa le générateur Cockcroft-Walton, avec lequel ils purent démontrer que différents éléments légers (notamment lithium et bore) pouvaient être désintégrés par l'impact de protons rapides. C'était la première fois que la fission contrôlée du noyau atomique était démontrée expérimentalement.

En 1951, Cockcroft et Walton reçoivent le prix Nobel de physique « pour leur travail d'avant-garde sur la transmutation des noyaux atomiques à l'aide de particules atomiques artificiellement accélérées[1] ».

Distinctions et récompenses

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Notes et références

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  1. a et b (en) « for their pioneer work on the transmutation of atomic nuclei by artificially accelerated atomic particles » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physics 1951 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 15 juin 2010

Liens externes

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