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Edem Awumey

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Edem Awumey
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Bernard Mouralis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Edem Awumey, né à Lomé le 11 juin 1975, est un écrivain vivant au Québec depuis 2005[1].

Originaire du Togo, Edem Awumey est né à Lomé le 11 juin 1975. Après avoir voyagé en Italie, en Allemagne, en France, il s'installe, en 2005, au Québec. Il vit à Gatineau, dans la région de l'Outaouais, à la frontière du Québec et du Canada anglais, position qui lui permet ainsi d'apprécier la diversité linguistique et culturelle de son pays d'adoption[1].

Diplômé de littérature de l'Université de Lomé, Edem Awumey obtient, en 2000, une bourse UNESCO-Aschberg lui permettant de réaliser une résidence d'écriture à Marnay-sur-Seine, en France[1],[2],[3],[4],[5]. Entre 2000 et 2005, il obtient des diplômes en langues et littérature et en développement culturel à l'Université de Cergy-Pontoise, puis achève son doctorat, dont le sujet — la littérature de l’exil — rappelle l’œuvre de son mentor Tahar Ben Jelloun[1],[6].

Edem Awumey poursuit son travail de romancier, en publiant notamment aux Éditions Gallimard, aux Éditions du Boréal ainsi qu'aux Éditions du Seuil. Les thèmes centraux de ses oeuvres sont l'exil, la culture, l'histoire, la mémoire, l'immigration, l'altérité ainsi que l'identité[1],[7]. Il fait paraître notamment Port-Mélo (Gallimard, 2005), Les Pieds sales (Éditions du Seuil, 2009), Rose déluge (Éditions du Seuil, 2012), Explication de la nuit (Éditions du Boréal, 2013), Mina parmi les ombres (Éditions du Boréal, 2018), ainsi que Noces de coton (Éditions du Boréal, 2022)[4],[6],[8],[9],[10],[11],[12],[13],[14].

Son deuxième roman, Les Pieds sales, est retenu pour la première sélection du Prix Goncourt (2009)[15]. Récipiendaire du prix UNESCO-Aschberg (2000), du Grand prix littéraire d'Afrique noire (2006), il reçoit également le Prix Rolex Mentor en 2007[1],[16]. En février 2023, il remporte le Prix Jacques-Poirier Outaouais pour son roman Noces de coton qui lève le voile sur la réalité des planteurs de coton face au pouvoir des multinationales[14].

Ses livres sont traduits en anglais, élargissant ainsi son lectorat à travers le Canada et l'Amérique du Nord. Descent into Night, la traduction anglaise de son roman Explication de la nuit, obtient en 2018 le prix du Gouverneur général du Canada. Il est également traduit en d'autres langues dont l'espagnol, l'allemand, le finlandais, l'italien[17].

Prix et distinctions

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Notes et références

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  1. a b c d e f et g Mbaye Diouf, « Les territoires de l’écriture : dialogue avec Ken Bugul et Edem Awumey », Études littéraires, vol. 46, no 1,‎ , p. 119–133 (ISSN 0014-214X et 1708-9069, DOI 10.7202/1035088ar, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b « Ce qui se cache derrière Mina parmi les ombres », L'actualité,‎
  3. « Roman à paraître: Les pieds sales, le nouveau roman d’Edem Awumey », sur togocultures.com (consulté le )
  4. a et b Marielle Bedek, « Sur le bord de la route », La Presse,‎ , p. ARTS SPECTACLES4.
  5. « Edem Awumey : la route comme royaume », sur La Presse, (consulté le )
  6. a et b Christophe Premat et Edem Awumey, « Les espaces anonymes, entre voyage et exil. Entretien avec l'écrivain Edem Awumey », Sens public,‎ (ISSN 2104-3272, DOI 10.7202/1063065ar, lire en ligne, consulté le )
  7. « Littérature québécoise - Les titres qui font de l'oeil », sur Le Devoir (consulté le )
  8. a et b Hugues Corriveau, « Edem Awumey, Jean-Simon DesRochers, Simon Boulerice », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 137,‎ , p. 24–25 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  9. Marie-Christine Blais, « Edem Awumey: écrire pour pouvoir mourir | Entrevues », sur La Presse, (consulté le )
  10. Marie-France Bornais, « Livre-bilan entre Québec et l'Afrique », Le Journal de Québec,‎ , p. Q19.
  11. Valérie Lessard, « L'habit ne fait pas le moine », Le Droit,‎ , p. A13.
  12. Yves Bergeras, « Edem Awumey, l'explorateur », Le Droit,‎ , p. A5.
  13. Mario Cloutier, « Les crocs de la nuit », La Presse,‎ , p. ARTS_9.
  14. a b et c Mario Boulianne, « Edem Awumey reçoit le Prix Jacques-Poirier », sur Le Droit, (consulté le )
  15. a et b PC, « Plusieurs auteurs québécois en lice pour les prix littéraires français : Edem Awumey concourt pour le Goncourt, Laferrière et Mavrikakis pour le Femina », Le Devoir,‎ , p. b12.
  16. Marie-Claude Girard, « Mabanckou, Lévy, Clémence et les autres », La Presse,‎ , p. ARTS SPECTACLES5.
  17. a et b Yves Bergeras, « La traduction d'un roman d'Edem Awumey remporte un Prix littéraire du Gouverneur général », Le Droit,‎
  18. « Dits et faits », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 137,‎ , p. 67–68 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  19. « En bref - Le prix Jacques-Poirier va à Dominique Robert », Le Devoir,‎ , p. B-9.
  20. « Prix et distinctions », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 146,‎ , p. 66–66 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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