Brigandage post-unitaire
Date | 1861-1866 |
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Lieu | Sud de l'Italie |
Issue | Victoire italienne |
Royaume d'Italie | Brigands |
• Raffaele Cadorna • Alfonso La Marmora • Enrico Cialdini • Emilio Pallavicini |
• Carmine Crocco • Ninco Nanco † |
100 000 hommes[1] | Inconnues |
407 morts au combat (du au )[2] |
2 413 morts au combat 1 038 prisonniers exécutés 3 700 prisonniers (du au )[2] |
Brigandage post-unitaire
L'historiographie italienne évoque le brigandage post-unitaire comme étant une forme de mouvement armé qui, déjà présent sous la forme de banditisme dans le sud de l'Italie et la Sicile des Bourbons et de Murat, se développa après l'annexion du royaume des Deux-Siciles par le royaume de Sardaigne (Piémont) donnant naissance au royaume d'Italie et prenant souvent la connotation d'une révolte populaire.
Histoire
[modifier | modifier le code]Avec l'appui du gouvernement des Deux-Siciles en exil et des États pontificaux, la rébellion fut conduite principalement par des éléments du prolétariat rural et des ex-militaires bourbons, en plus de réfractaires au service militaire, de déserteurs et d'évadés des prisons[3] qui, poussés par diverses difficultés économiques et sociales[4], s'opposèrent à la politique du nouveau gouvernement italien.
L'expression « brigandage post-unitaire » est contestée par certains historiens qui jugent cette révolte motivée politiquement et socialement : en fait ce serait la première guerre civile de l’Italie qui enflamma la nation à peine l'unification réalisée, et ce jusqu'en 1867. Par la suite, divers épisodes de banditisme se répètent, sans revendications politiques ou sociale[5].
Le pouvoir italien parvient à mater ce brigandage en 1865, à l'exception de la Calabre, mais surtout de la Sicile où persistent les enlèvements contre rançon de personnes et de bétail[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bercé 2013, p. 216.
- Bercé 2013, p. 217.
- Enciclopedia Italiana di scienze, lettere ed arti (Enc. Treccani), Roma, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, Ed. 1949, vol. VII, p. 850
- Carlo Alianello, La conquista del Sud, Milano, Rusconi, 1972, p. 247.
- Gilles Pécout, Il lungo Risorgimento, Mondadori, 1999, p. 238.
- Jean-Yves Frétigné, Histoire de la Sicile : des origines à nos jours, Paris/18-Saint-Amand-Montrond, Fayard / Pluriel, , 477 p. (ISBN 978-2-8185-0558-8 et 2-8185-0558-5), p. 331.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Yves-Marie Bercé (dir.), Les autres Vendées, les contre-révolutions paysannes au XIXe siècle, Centre vendéen de recherches historiques, . .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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