Boîte aux lettres morte
Une boîte aux lettres morte est un emplacement permettant à des personnes d’échanger secrètement des messages ou des objets sans avoir besoin de se rencontrer physiquement. La boîte aux lettres morte constitue un coupe-circuit.
Exemples de boîtes aux lettres mortes
[modifier | modifier le code]- Consignes (ex : consigne automatique) ;
- Livre dans une bibliothèque ou librairie ;
- Communication par ondes radios d'une portée de quelques mètres seulement (exemple : ondes courtes).
Échanges libres de fichiers
[modifier | modifier le code]En 2010 est apparu une nouvelle version de dead drop (terme anglais pour « boîte aux lettres morte »), sous forme de performance artistique, et dont le but est de permettre le partage de fichiers librement via une clé USB.
L'auteur de cette performance, Aram Bartholl (en), décrit ce système :
« Un-cloud your files in cement! 'Dead Drops’ is an anonymous, offline, peer to peer file-sharing network in public space. »
(« Re-matérialisez vos fichiers dans le ciment ! "Dead drops" est un réseau de partage de fichier pair-à-pair, anonyme, hors-ligne, dans l'espace public »).
Des versions sans fil de ce concept voient le jour[1],[2],[3],[4].
Dans la fiction
[modifier | modifier le code]- Dans la série le Bureau des légendes, la méthode de la boite aux lettres morte est utilisée par les clandestins sur le terrain pour communiquer avec la DGSE.
- La scène de la drogue laissée dans une couche mise dans la poubelle d'un parc du film Trois hommes et un couffin.
- Le concept est représenté dans la bande dessinée L'Affaire Francis Blake.
C'est un exemple dérivé de la boîte aux lettres morte.
Références
[modifier | modifier le code]Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Dead drop (USB) : clé USB fixée dans le ciment d'un mur.
Liens externes
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