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Barbès - Rochechouart (métro de Paris)

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Barbès - Rochechouart
Image illustrative de l’article Barbès - Rochechouart (métro de Paris)
Localisation
Pays France
Ville Paris
Arrondissement 9e, 10e, 18e
Coordonnées
géographiques
48° 53′ 01″ nord, 2° 21′ 02″ est

Carte

Caractéristiques
Position par
rapport au sol
Ligne 2 : Aérienne
Ligne 4 : Souterraine
Voies 4
Quais 4
Nombre d'accès 3
Accessibilité Non
Zone 1 (tarification Île-de-France)
Transit annuel 5 390 939 voyageurs (2021)
Historique
Mise en service
Nom inaugural Boulevard Barbès
Gestion et exploitation
Propriétaire RATP
Exploitant RATP
Code(s) de la station 2107
Ligne(s) (M)(2)(4)
Correspondances
Bus RATP (BUS)RATP31545685
Noctilien (BUS)N01N02N14N44
(2)
(4)

Barbès - Rochechouart est une station des lignes 2 et 4 du métro de Paris, située à la limite des 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris.

La station se situe à l'intersection de quatre boulevards : le boulevard de Magenta, le boulevard de la Chapelle, le boulevard Barbès et le boulevard Marguerite-de-Rochechouart.

La station « Boulevard Barbès » est ouverte le [1] soit presque deux mois après la mise en service du tronçon de la ligne 2 du métro de Paris où elle est située. Le , les quais de la ligne 4, souterraine, sont ouverts au public. Ces quais sont accessibles par un édicule Guimard[2].

La station vers 1910.

L'incendie du dans le métro de Paris commence par un court-circuit à la station Barbès. Il entraînera la mort de 84 personnes.

Le , la station est renommée « Barbès - Rochechouart », reprenant ainsi le nom des boulevards Barbès et de Rochechouart, qui rendent hommage respectivement au républicain Armand Barbès et à la religieuse Marguerite de Rochechouart de Montpipeau[3]. Il s'agit de l'une des rares stations de métro parisiennes à comporter un nom de femme[4].

C'est ici que Pierre Georges, dit « colonel Fabien », réalisa le ce qui est considéré comme le premier attentat meurtrier contre les troupes d'Occupation, en tuant l'aspirant Moser, un militaire de la Kriegsmarine[5]. En représailles, des otages sont exécutés dont l'officier de marine et résistant Honoré d'Estienne d’Orves le au Mont-Valérien[6].

À l'occasion de travaux réalisés en 1987, l'entourage de l'accès d'Hector Guimard est transféré à la station Bolivar[2]. La station fait l'objet d'aménagements en 1998[7].

Le , une rame déraille au niveau de la station, sans faire de victime[8] mais bloquant le trafic pendant 48 heures sur une partie de la ligne[9]. Le déraillement a été provoqué par la chute d’un coffre onduleur du train situé sous la caisse d’une voiture[10].

Fréquentation

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Nombre de voyageurs entrés à cette station[11] :

Année 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020[12] 2021
Nombre de voyageurs par an 8 392 009 9 178 399 9 174 366 10 856 026 11 219 335 9 337 425 7 974 496 3 530 780 5 390 939
Rang 27e 23e 22e 17e 15e 21e 29e 40e 26e
Nombre de stations[13] 302 302 302 302 302 302 302 304 304

Services aux voyageurs

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Les accès à la station de métro se situent boulevard Marguerite-de-Rochechouart, boulevard Barbès et boulevard de la Chapelle, à la limite des 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris.

Plaque émaillée sur la ligne 4 portant le nom de la station.

Les deux lignes possèdent des stations de configuration standard à deux quais encadrant les deux voies.

La station de la ligne 2 est aérienne, située sur un viaduc qui se termine peu après la station en direction de Porte Dauphine. Les quais de la ligne 4 sont souterrains et en courbe. En direction de Porte de Clignancourt, il est possible d’apercevoir la station Château Rouge.

Dans le cadre de l'automatisation de la ligne 4, sa station en cours de modernisation, entraînant la dépose de son style « Ouï-dire ». Ses quais ont été rehaussés afin de recevoir des portes palières. La pose de ces dernières a eu lieu en .

Intermodalité

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La station est desservie par les lignes 31, 54, 56 et 85 du réseau de bus RATP et, la nuit, par les lignes N01, N02, N14 et N44 du réseau Noctilien.

À proximité

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  • L'environnement de la station, très cosmopolite, est souvent associé à l'immigration de personnes principalement venue d'Afrique du Nord, mais aussi d'Afrique subsaharienne, à la limite du quartier de la Goutte-d'Or[14]. Il comprend de nombreux commerces de détail et d'importation et de grands magasins. Les migrants algériens en France, venus en nombre après 1945, le surnommaient « la 49e wilaya »[15].
  • Le magasin Tati, créé en 1948, emblématique du quartier et point d'attraction de la clientèle populaire française et étrangère, ferme définitivement ses portes en [15].
  • La butte Montmartre, au nord-ouest, attire de nombreux touristes.
  • Le marché Barbès est situé boulevard de la Chapelle, sous le viaduc du métro aérien[16].
  • Le cinéma Le Louxor, entièrement restauré en 2013, dispose d'une terrasse surplombant la station de métro.
  • L'hôpital Lariboisière, établissement de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), est au sud-est de la station.

La station apparaît à deux reprises dans le film de François Truffaut Domicile conjugal, sorti en 1970, avec Claude Jade et Jean-Pierre Léaud. Dans la première scène, le personnage principal, Antoine Doinel, y déduit que son épouse est enceinte en regardant une affiche publicitaire représentant un nourrisson, placée sur le mur du quai de la ligne 2 direction Nation. Dans la seconde, Antoine croise sur le quai (toujours de la ligne 2) le personnage de Jacques Tati, monsieur Hulot.

Le film Les Ripoux, réalisé en 1984 par Claude Zidi, présente quelques scènes tournées dans les environs immédiats de la station[17].

Dans la chanson

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Notes et références

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  1. Franklin Jarrier, « Carte détaillée du Métropolitain - version 4.6 », sur cartometro.com, (consulté le ).
  2. a et b « Métropolitain, station Barbès-Rochechouart », notice no PA00086750, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Alice Develey, « D'où vient “Barbès-Rochechouart” ? », sur lefigaro.fr, article du (consulté le ).
  4. « Une place et une station Simone Veil à Paris », sur paris.fr, (consulté le ).
  5. Boris Dänzer-Kantof, « Attentat du métro Barbès », museedelaresistanceenligne.org.
  6. « Honoré d'Étienne d'Orves », sur le site cheminsdememoire.gouv.fr.
  7. « Paris Goutte d’Or : no 43 » [PDF], sur gouttedor-et-vous.org, (consulté le ), p. 6-7.
  8. « Paris : un métro déraille à la station Barbès, le trafic reprend dimanche », sur lepoint.fr, article du (consulté le ).
  9. « Métro parisien : le trafic a repris sur la ligne 2 », sur francetvinfo.fr, article du (consulté le ).
  10. Grégory Plesse, « Paris : à Barbès, le métro sort de ses rails, la ligne 2 partiellement fermée samedi », publié le sur le site du Parisien.
  11. « Open Data RATP », Données de la fréquentation disponibles sur l'Open Data de la RATP répertoriées par année, sur data.ratp.fr.
  12. Effet de la pandémie de Covid-19.
  13. Le nombre de stations au de l'année n'inclut pas la station fictive Funiculaire de Montmartre. Cette dernière est en effet considérée comme une station de métro par la RATP et rattachée statistiquement à la ligne 2, ce qui explique pourquoi la RATP annonce exploiter une station en plus.
  14. « L'Afrique et le Maghreb », www.visitparisregion.com.
  15. a et b « Tati à Barbès. Nous nous sommes tant aimés», Hajer Ben Boubaker, Orient XXI, .
  16. « Marché Barbès », www.paris.fr.
  17. Aurélie Bareaud, « Noiret et Lhermitte, deux Ripoux dans le 18e arrondissement »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur parisfaitsoncinema.com, article du (consulté le ).

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Article connexe

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Lien externe

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