Aller au contenu

Bailleau-le-Pin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bailleau-le-Pin
Bailleau-le-Pin
La mairie.
Blason de Bailleau-le-Pin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Chartres
Intercommunalité Communauté de communes Entre Beauce et Perche
Maire
Mandat
Martial Lochon
2020-2026
Code postal 28120
Code commune 28021
Démographie
Gentilé Bailleaulais(e) ou Baillolais(e)
Population
municipale
1 607 hab. (2021 en évolution de +2,23 % par rapport à 2015)
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 22′ 04″ nord, 1° 19′ 51″ est
Altitude Min. 154 m
Max. 185 m
Superficie 16,54 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Chartres
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Illiers-Combray
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bailleau-le-Pin
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bailleau-le-Pin
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Voir sur la carte topographique d'Eure-et-Loir
Bailleau-le-Pin
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Bailleau-le-Pin
Liens
Site web www.bailleau-le-pin.fr

Bailleau-le-Pin est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]
  • Rosay-au-Val

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Desserte ferroviaire

[modifier | modifier le code]

La gare de Bailleau-le-Pin est située sur la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean. Elle est desservie par des trains du réseau TER Centre-Val de Loire qui effectuent des missions entre Chartres et Brou ou Courtalain - Saint-Pellerin

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 642 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Blandainville à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 626,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Bailleau-le-Pin est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,4 %), zones urbanisées (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Bailleau-le-Pin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vallée de malorne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1987, 1999, 2000, 2001 et 2021[15],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bailleau-le-Pin.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 75,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 675 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 264 sont en aléa moyen ou fort, soit 39 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[13].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].

Les mentions les plus anciennes de cette commune sont Baliolis en 977[18],[19], Ballolium Spini v. 1272[20], Baillolum Pini en 1351[20], Baillolium Pini, Baillolum v. 1480[20], Bailleau le Pin en 1710[21], en 1738[22], en 1757[23].

Il existe trois Bailleau en Eure-et-Loir, tous trois dans l’arrondissement de Chartres: Bailleau-Armenonville, Bailleau-l'Évêque et Bailleau-le-Pin.

Ce toponyme procède de l'anthroponyme latin Ballius, suivi de l'appellatif gaulois ialon « clairière »[24] ou du nom de personne Balius suivi du même élément[19].

Remarque : En réalité, le nom de personne Ballius est gallo-romain. Il est formé ou influencé par le gaulois ballos « membre » et que l'on retrouve dans les noms de personnes Ballomaros « (celui) aux grands membres » et Andonnoballos « (celui) aux membres bruns »

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

C'est à Bailleau-le-Pin que fut créée en 1809, à l'initiative du préfet d'Eure-et-Loir Jean-François-Marie Delaître (1766-1835) la bergerie départementale, destinée à répandre la race Mérinos, venant d'Espagne, dans le département. Elle fut installée dans une ferme de 120 hectares située à Rosay-en-val, en vertu d'une convention signée le 3 décembre 1808 entre le préfet et André Leloup (né à Mainvilliers le 20 mai 1766, décédé à Chartres le 4 août 1831). Ainsi, le samedi 22 juin 1811 a eu lieu à Chartres, à l'hôtel de la préfecture, la vente aux enchères de 24 béliers, de 20 brebis mères et de 800 kilos de laine, le tout de "race pure d'Espagne" et provenant de la bergerie du département.

L'expérience prit fin en 1816 à la demande du Conseil Général et du préfet. Le 3 juillet 1816 se tient à Rosay-au-Val, commune de Bailleau-le-Pin, la vente aux enchères de l'ensemble du troupeau de mérinos. Le produit de la vente est pour partie versé à l'hospice des enfants trouvés de Josaphat, près de Chartres[25].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs à partir de 1945
Période Identité Étiquette Qualité
Mars 2001 En cours Martial Lochon[26],[27]   Cadre administratif et commercial d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 1 607 habitants[Note 2], en évolution de +2,23 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
697710699680804830862948949
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
906932910918930874865893887
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
851876836782780783834868784
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7899181 1411 1851 4951 4561 4941 5051 504
2018 2021 - - - - - - -
1 5581 607-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune de Bailleau-le-Pin se blasonnent ainsi :

De gueules à la bande d'or chargée de trois pommes de pin tannées, accompagnée en chef d'un bélier, et, en pointe de deux gerbes de blé d'or liées de tanné, rangées en bande.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Site internet de Bailleau-le-Pin », sur bailleau-le-pin.fr, (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Bailleau-le-Pin et Blandainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Blandainville », sur la commune de Blandainville - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Blandainville », sur la commune de Blandainville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chartres », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Bailleau-le-Pin », sur Géorisques (consulté le ).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  18. GUERARD (B.) Cartulaire de l'abbaye de Saint-Père de Chartres (1840), t. 1, p.cccxlvj.
  19. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, 1990, t.1, p. 389.
  20. a b et c LONGNON T4 Pouillés province de Sens (1904), 1272 : p. 119F; 1351 : p.176B; 1480 : p. 191B.
  21. Merlet (R.) Inventaire-sommaire des archives départementales antérieures à 1790 (Eure-et-Loir) Série E (supp.), canton de Janville, (1871), t. 3, p. 289.
  22. DOUBLET (Nic.) Pouillé du diocèse de Chartres,...(1738), p. 34.
  23. Plan de Cassini, 1737.
  24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, , p. 47.
  25. Archives départementales d'Eure-et-Loir, dossier sur l'élevage ovin dans le département, cote 7 M 10.
  26. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  27. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.