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1861 en photographie

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Cet article présente les faits marquants de l'année 1861 en photographie.

Événements

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Nadar, photographie des Catacombes de Paris avec utilisation de lumière artificielle ; le temps de pose nécessaire est de 20 minutes, ce qui explique l'utilisation de mannequins.
  • février :
    • Hilda Sjölin ouvre un atelier de photographie dans sa maison à Malmö.
    • Nadar dépose en France un brevet de photographie à la lumière artificielle ; il photographie les égouts et les catacombes de Paris[2].
  • Ukai Gyokusen s'installe à Edo (Tokyo) et y crée un studio qu'il appelle Eishin-dō (影真堂?), mentionné dans une publication de la fin de 1861 intitulée Ō-Edo tōsei hanakurabe shohen [Première compilation des contemporains du grand Edo][5] ; Edo est alors fermé aux étrangers et ses clients sont donc tous Japonais[6].
L'hippomobile du Studio Chevojon.
  • Création à Paris du Studio Chevojon, agence photographique spécialisée dans le reportage industriel, la photographie d'architecture et les décors filmographiques[7].
  • Rosine Cahen ouvre, sous le pseudonyme de Madame Moriss, son atelier de photographie à l'angle du 36 rue Saint-Lazare et du 78 rue Taitbout à Paris ; elle y réalise des portraits, des reproductions, et donne des « leçons aux dames »[9].

Photographies notables

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Livres de photographies

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  • Pierre Petit, Galerie des hommes du jour. Portraits photographiés de la maison Pierre Petit et Trinquart exécutés d'après nature, textes de Théodore Pelloquet, Paris, bureaux de la photographie des Deux-Mondes [nom de l'atelier de Petit, 31, place Cadet] : la publication, trop luxueuse, s'interrompt après la septième livraison[11].

Études, essais, articles

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  • Marie-Alexandre Alophe, Le Passé, le présent et l'avenir de la photographie : manuel pratique de photographie, Paris, Dentu, 47 p.

Références

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  1. Jules Chevrier, Archéologie et photographie. Note à propos de J. Nicéphore Niépce, et du dépôt de ses instruments et de ses premières épreuves, dans le musée de Chalon-sur-Saône, Chalon-sur-Saône, Montalan, 1861, 16 p. (Lire en ligne).
  2. Naomi Rosenblum, « La photographie en lumière artificielle », dans Une histoire mondiale de la photographie, Paris, Éditions Abbeville, , 2e éd., p. 248-249.
  3. (en) Oliver Moore, « History of Photography in China, 1842-1860 », The Trans-Asia Photography Review, vol. 1, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Henri Este, L'Illustration, (lire en ligne), p. 299-302.
  5. (en) Terry Bennett, Photography in Japan: 1853-1912, Rutland (Vermont), Charles E. Tuttle, (ISBN 0-8048-3633-7), p. 61.
  6. Claude Estèbe, « Les premiers ateliers de photographie japonais 1859-1872 », Études photographiques, no 19,‎ , p. 4-27 (lire en ligne Accès libre).
  7. Jean Audouze, Alain Hellou, Jean-Michel Gourden et Françoise Denoyelle, Le Studio Chevojon : une dynastie de photographes parisiens, Paris, Créaphis, , 96 p. (ISBN 2-907150-52-9, lire en ligne Accès limité).
  8. Musée Carnavalet, Étienne Carjat, 1828-1906, photographe : exposition Musée Carnavalet, 25 novembre 1982-23 janvier 1983, Paris, Musée Carnavalet, , 107 p. (lire en ligne), p. 9.
  9. « Madame Moriss, photographe », Courrier du dimanche,‎ , p. 7 (lire en ligne).
  10. Sylvaine Heftler (dir.), Étienne Carjat, 1828-1906, photographe (catalogue d’exposition, musée Carnavalet), Paris, Les Musées de la Ville de Paris, , p. 39.
  11. Marceau Levin, La fabrique des hommes du jour : les biographies contemporaines en France (1850- 1870) (thèse de doctorat, Lettres et arts), Université de Sherbrooke (Québec, Canada) ; Université Lumière Lyon 2, (présentation en ligne).